Villes visitées
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Bonjour

Comme disent certaines personnes dans le groupe, nous sommes " bénis des Dieux", car ce matin, nous avons débuté notre promenade à Carlton Hill sous un ciel sans nuage avec une température de 14-15 mais parfois avec des rafales de vent qui décoiffaient un peu...  Mais le tout s’est très bien déroulé.

Carlton Hill est une colline dans le centre d'Édimbourg. Le quartier est reconnu comme site du patrimoine mondial.on y retrouve le siège du gouvernement écossais avec le bâtiment du parlement écossais et d'autres y bâtiments remarquables tels le Palais Holyrood que j'avais déjà cité dans le récit du 9 septembre.

La colline est aussi l'emplacement de plusieurs bâtiments emblématiques, le Monument national, le monument Nelson ,etc. La plupart des propriétés sont des maisons particulières  mais il y aussi quelques hôtels dont la renommée n'est plus à refaire dont le Terrasse Hôtel Royal et le Regent terrasse.

Le monument national d'Écosse est un monument dédié aux soldats et marins écossais qui sont morts en combattant les guerres napoléoniennes. On y retrouve le "New Parliament House" qui est, à vrai dire, l'ancien parlement dont aujourd'hui les bâtiments sont inoccupés.

Le tout nouveau bâtiment du parlement écossais se situe tout près d'Holyrood. La construction du bâtiment a débuté en 1999 et les membres du parlement ont siégé pour la première fois en 2004. C'est la Reine Elizabeth II qui en a fait l'inauguration en l'absence de son architecte et concepteur principal Enric Miralles. D'origine espagnole, Miralles est décédé avant l'achèvement de son projet.

Après le repas du midi, nous nous sommes dirigés vers la cathédrale St-Giles où nous avons rencontré notre guide Frédérique qui nous a fait découvrir les caves et souterrains  d'Édimbourg.

Les châteaux en ruines au bord d'un loch, les portes cimentées dans des tunnels humides et sombres ont toujours stimulé l'imagination des âmes romantiques. Les Écossais, en gens avisés, ont bien exploité le filon.  Les fantômes naissent au XIXe siècle de la fièvre spéculative et du romantisme ambiant.  La présence dans la demeure s'avère une plus-value pour sa valeur immobilière. Une des raisons pourquoi la ville d'Édimbourg est une ville de mystères et de magie, c'est que la ville possède une face cachée. La fin du XIIIe siècle a été un moment de grande expansion et d'innovation à Édimbourg. Pour améliorer l'accès dans la vieille ville et les nouvelles constructions, deux énormes constructions sont érigées, les ponts nord et sud. En 1790 près d'une centaine d'entreprises étaient actives sur le pont sud avec des ateliers dans les caves en dessous. Outre l'absence de lumière naturelle, les caves souffraient de l'écoulement de du pont sud au dessus somme l'attestent les stalactites.

Mais il existe un côté sombre.... Chaque voûte a son histoire de crimes, de maladies (les gens malades de la peste étaient relégués dans les caves).  Ces bidonvilles souterrains abritaient aussi une faune qui aimait s'amuser: nombre de gentlemans venaient rencontrer des filles et prendre un verre. Notre guide nous raconte que les voûtes abritent des fantômes.  Dans la voûte que nous avons visitée, il y a le fantôme d'un petit garçon . Voulant ramasser son ballon qui avait roulé dans une cave, il s'est retrouvé enfermé.

Notre visite s'est terminée sans l'apparition du fantôme.  Nul doute que c'est une visite intéressante où nous avons appris beaucoup sur la vie d'Édimbourg à cette époque.

Vers la fin de l'après-midi, nous nous rendus au "Prestonfield House", grand  bâtiment où nous avons assisté à un souper-spectacle.  Il faut dire que la musique et la danse écossaise ne nous est pas entièrement étrangères car les rythmes ressemblent beaucoup à nos rigodons et quadrilles.. Nous avons dégusté un excellent repas où un choix de différents items étaient proposés dont le fameux "haggis" comme deuxiéme entrée.  Le haggis est un plat traditionnel consistant en une panse de brebis farcie.  Il fut très populaire au XVIIe siècle. L'origine du mot est incertaine, il pourrait avoir signifié "hacher" ou "trancher".  Une théorie place du haggis du côté des conducteurs de brebis des Highlands. Lorsque les hommes devaient leurs bêtes jusqu'à Édimbourg pour la vente, les femmes préparaient des rations de voyage afin qu'ils puissent manger tout au long de la journée. La préparation achevée, elle l'enveloppait dans un estomac de mouton pour plus de facilité de transport. Traditionnellement , le haggis se compose généralement d'abats de moutons (foie, coeur etc) d'oignons, d'avoine, de graisse de mouton, d'épices et de sel mais aujourd'hui plusieurs variétés sont offertes.  Certains haggis sont avec du porc ou du boeuf.

Après le repas, on a droit à un spectacle de chants, de danses et de musique traditionnels parfois très rythmé avec la participation de la cornemuse, du violon et de l'accordéon,   parfois plus mélancolique avec de la musique plus feutrée avec les voix d'une chanteuse et d'un trio de chanteurs

On ne peut venir en Écosse sans parler de la présence de la cornemuse. Cet instrument fut longtemps mis au ban des réprouvés. Le "highland bagpipe" fut longtemps assimilé à la révolte des Jacobites (rebelles contre la couronne, voulant rétablir la monarchie de Jacques Stuart, roi catholique) et fut interdit jusqu'à l'état-major britannique en reconnaisse les vertus entrainantes et l'impose dans tous les régiments. Aujourd'hui, la cornemuse se joue aussi en solo et en groupe mais chose certaine on ne peut rester indifférents à la couleur de ses notes.

Après cette merveilleuse soirée où nous avons pu nous familiariser avec l'art et la culture écossaise, nous sommes retournés à l'hôtel pour une nuit de sommeil bien méritée, chacun se disant heureux de la belle journée et soirée passés dans la capitale écossaise .

Merci de nous lire

Raymond et ses voyageurs