Bonjour!
Hier, surprise pour mon anniversaire du 15 septembre dernier!
Ma chum Louise Gobeil, qui accompagne avec moi, avait apporté des ballons et des rubans afin de décorer la salle à manger. Une vraie surprise car comme j’avais planifié de servir un champagne croate à l’apéro avant le souper, tout concordait mais je ne savais rien. À mon arrivée dans la salle à manger, c’était bonne fête Louise, bonne fête Louise! Quelle gentille attention! J’étais très touchée. Merci Loulou et merci à vous, mon cher groupe. Nous avons même pris une photo de toutes les personnes du signe vierge du groupe !
Quel beau temps nous avons et quelle belle croisière, toute en douceur et en contemplation!
Notre navire a quitté le port de Korkola à 6 heures ce matin, mais nous étions encore au lit. Il fait un temps splendide, oui exceptionnel, et on profite des chauds rayons de soleil sur le pont soleil à notre réveil en attendant le petit déjeuner servi à 8h30 ce matin. Nous relaxons et profitons de la vue sur la côte croate que le navire suit tout doucement. Il fait si beau et les paysages sont splendides.
Aujourd’hui, nous naviguons vers l’île de Brač. Puis, continuation vers Pucisca, située sur l’île de Brač. Une fois à̀ Pucisca, nous visitons une école de taille de pierre, où nous apprenons ce qu’est le calcaire de Brač, ainsi que la tradition séculaire de la taille de pierre effectuée à l’aide d’outils non conventionnels.
La tradition de tailleurs de pierres continue aujourd’hui et est parfaitement assurée et organisée par l'école de tailleurs de pierres, mondialement connue. Ce fût une visite très intéressante surtout que les jeunes élèves n'avaient, pour plusieurs, que 13 ans. C’était beau de les voir travailler. Quelle minutie et quels détails sur cette pierre blanche. Nous avons par la suite visité librement la ville et fait quelques agréables achats de pierre. Ne vous en faites pas, les bijoux ne pèsent pas beaucoup...heureusement….
Brač a une population de 13 000 habitants. D’une superficie de 396 km2, c'est la troisième plus grande île de l'Adriatique (après Krk et Cres) et la plus grande de la côte dalmate. L'économie de Brač repose principalement sur le tourisme, mais la pêche, et l'agriculture (particulièrement la viticulture et la culture de l'olive) sont également importants, comme l'est la carrière de pierre blanche, utilisée notamment pour la construction du Palais de Dioclétien, du Mémorial de Vimy et de la Maison Blanche à Washington. Historiquement, Brač était connu pour ses chèvres et son fromage. Brač produit environ la moitié de la production dalmate d'huile d'olive.
Nous dînons à bord du navire puis, on poursuit notre route vers Omiš, située sur le continent. Cette ville est reconnue pour la beauté́ stupéfiante du canyon de la rivière Cetina et pour ses pirates légendaires.
À notre arrivée, nous avons l’après-midi libre et plusieurs en profitent pour aller à la plage et se baigner. C’est une jolie plage de sable et l’eau y est très claire. Louise et moi avons préféré venir prendre des photos en ville. Vers 17h30, nous quittons notre navire pour prendre un plus petit bateau afin de parcourir le canyon jusqu’à notre restaurant, au bord du fleuve. Quelle beauté, ce paysage! Vraiment magnifique surtout à cette heure! Et notre restaurant est vraiment bien situé, sur le bord du canyon et on y mange très bien.
Cette petite ville du Moyen-Âge a toujours été un lieu stratégique de défense pour ceux, qui, au cours des années, voulurent contrôler cette partie de la côte croate. Il existe de nombreux écrits qui parlent des combats des pirates d'Omiš contre d'autres conquérants de cette région. Du XIIIe s. au XVe siècle, le contrôle sur la ville d'Omiš se répartit entre la Croatie, la Bosnie et Venise.
Omiš, comme ses environs, fut le lieu d'incessants combats entre Turcs, Vénitiens, Hongrois, Croates et autres peuples chrétiens. À une époque, Venise conquit Omiš et la plaça sous son administration jusqu'en 1797, date à laquelle la République vénitienne disparaît. Omiš passa ensuite entre les mains des Autrichiens, puis sous le contrôle de la France napoléonienne puis de nouveau aux Autrichiens jusqu'en 1918. Aujourd'hui encore, nous pouvons voir les deux tours qui dominent la ville. L'une d'elles, Mirabela, fut construite au XIIIe sièlce et atteint une hauteur de 245 m, l'autre porte le nom de Starigrad.
Puis on revient tout doucement par le même canyon mais en autobus cette fois-ci, vers notre hôtel flottant et nous passons la nuit amarrés à Omiš.
Déjà notre dernière nuit à bord! Comme le voyage passe vite! Plus que trois dodos sur le continent avant de revenir au Québec.
Bonne nuit!
Louise & Louise