Bonjour Familles et ami(e)s,
L’embarquement bien sûr… Mais avant… On ne part pas le ventre vide, évidemment !
Notre buffet déjeuner à l’hôtel est assez exceptionnel, un dédale de petits îlots de victuailles attrayantes et délicieuses. L’abondance ! Il fournit amplement le carburant nécessaire pour mener à bien tout notre avant-midi.
Miquel, notre guide Catalan, est au rendez-vous avec le chauffeur d’un autobus spacieux. Ils participent à mener à bien la tâche du rassemblement des voyageurs, la dépose des bagages dans la soute.
Nous prenons donc la route en direction de merveilles naturelles et de d’autres, issues du travail des hommes : Montserrat (montagne en dents de scie) massif rocheux culminant à 1236 mètres d’altitude nous fait rouler en Catalogne un quelque 60 km à l’ouest de notre lieu de repos. Parait-il que la vue imprenable offerte par son plus haut sommet, le Mont Jeroni, n’est nulle autre que les Pyrénées et la mer Méditerranée.
À notre arrivée tout près de la télécabine que nous emprunterons pour nous rendre au sommet, Miquel nous pointe les différents points d’intérêts que nous allons visiter. D’en haut comme d’en bas, Spectaculaire !
Une splendide abbaye bénédictine se dresse au creux de Montserrat et dans cet écrin digne de la célèbre sculpture romaine du IXe siècle qui l’habite se campe la Vierge Noire de Montserrat : la Moreneta est protégée par les formations géologiques digitées typiques du massif. Avec l’imagination encouragée par notre guide et relancée par les participants, nous y percevrons même des formes : éléphant, monstre, etc.… Le champ est vaste, n’est-ce pas Serge, Pierre, François ?
Quelques Saints sont honorés par leur gravure sur un des murs de pierre de l’abbaye : St-Benoit, St-George le protecteur qui tua le dragon de son épée et St-Miquel. (Et, NOTRE, ‘’St’’ Pierre y a son moment de gloire…)
Adjacent, règne le seul mur d’origine que Napoléon Bonaparte n’a pas détruit. Ce dernier avait jadis établi son quartier général à Montserrat et manipulait, en quelque sorte, les peuples des deux côtés de la montagne pour étancher sa soif de dominer.
Devant ce mur ont été plantés quatre arbres symboliques. De droite à gauche : tilleul/victoire, olivier/paix, cèdre/éternité, palmier/ ? Nous vous laissons chercher à quel attribut il fait référence (je sais… Vous avez de bonnes sources…)
Notre guide met en valeur les attributs de la Vierge et de son lieu d’accueil, mais ce n’est pas le seul charme de Montserrat, qui est vue comme une fantaisie de l’érosion.
Désigné parc naturel depuis 1987, sa faune riche s’abrite notablement sous une fraternité de chênes verts, accompagnés de pins, d’érables, de tilleuls, de noisetiers et de bien d’autres essences.
L’attrait de ses voies d’escalades fait la joie des alpinistes et des chèvres de montagnes également. Les randonneurs y rencontrent de beaux défis parfois générés au détour par ses grottes et ses avents.
Et encore une chose, que d’attirance ce Montserrat, nous avons su qu’une croyance y placerait le St-Graal. Que les Allemands y auraient remués ciel et terre afin de le trouver dans le but de se l’approprier.
Sous le charme des bâtiments et du décor, nous profitons d’un moment de liberté où chacun y trouve son compte : achats chez des artisans locaux, expériences gustatives et visuelles, photos, une pause, avant le retour. Chemin faisant, en conclusion, Miquel nous fait écouter le chant choral hommage à Montserrat ; le Virolai, chanson interprétée par l’Escolania (chorale d’enfants) de Montserrat. Une Belle attention.
De retour au port de Barcelone, en début d’après-midi, c’est le moment : tout le monde à bord ! Enregistrement, repérage des lieux, dîner, exploration et c’est vers 17 heures que nous quittons le port à bord de notre petite ville flottante, le Reflection.
Réflexion faite ! Que dirait-on d’admirer encore un peu le paysage, il y a moyen d’avoir une vue 360, de se remplir les yeux et les poumons avant que le soleil ne disparaisse à l’horizon. Quel bel apéritif avant de remplir raisonnablement notre estomac. Bon appétit, bonne soirée.
Cap sur Marseille : entendrons-nous son chant dans la nuit ?
Danielle et Lek