Bonsoir chers amis voyageurs et lecteurs,

Suite à un avant-midi libre bien mérité, nous nous sommes rendus en campagne hongroise dans la Puszta.  La route en direction nord commençait à nous afficher ses collines verdoyantes et nous donner une bonne idée de ce qui nous attendait.

Arrivés à l’immense ferme des très célèbres frères Lazar, nous avons été accueillis par un petit pain et mousseux frais, mais le véritable accueil nous sera fait par les très habiles cavaliers hongrois.  La physionomie très caractéristique des Hongrois est immédiatement reconnaissable.  Visages larges et carrés, pommettes saillantes et yeux bridés.  Des visages racés. On comprend instantanément leurs origines mongoles.  Fascinant !!

Encore une fois, la symbiose entre l’animal et l’humain est étonnante.  L’impression que nous avons est une complicité extraordinaire entre eux.  L’animal procède à ses pas de danse et trot avec une aisance et surtout une impression qu’il a vraiment du plaisir à effectuer les routines. Le cavalier le dirige à peine. Fantastique ! 

Les salutations de mise effectuées, les cavaliers procèdent à nous démontrer leurs habiletés et l’agilité du cheval. Le cavalier mongol nous montre ses talents d’archer lorsqu’il atteint de petites cibles à plein galop. Ceci me rappelait tellement ma «terre» d’adoption que je fréquente depuis près de 40 ans, l’Asie, les steppes mongoles plus précisément. J’avoue avoir eu des émotions profondes….

Une jeune cavalière personnifiait Sissi en montant en amazone avec une grande adresse son fier Lipizzan. Elle faisait faire tout ce qu’elle désirait à sa monture. Tous les numéros d’agilité ont été impressionnants. Nous faisions affaire à de vrais cavaliers qui montaient des Lipizzans et des Nonius.

Les Lipizzans font 1,70m et les Nonius font 1,90 m. Ces bêtes sont magnifiques !!

Avant le dîner, nous avons effectué une agréable balade en calèche tirée par des Lipizzans. Une visite au musée des carrosses nous a fait connaitre les instigateurs de cette ferme, les frères Lazar. Des gagnants de très nombreux prix en sports équestres.

Notre retour vers Budapest s’est effectué en ayant encore des magnifiques images dans nos têtes….

Et moi, je rêvassais...

Dino.

ADDENDUM

Lorsque j’ai appris, lors de notre rencontre pré-départ, que j’avais sur mon groupe un luthier de violons, je me suis mis immédiatement à la recherche de lui trouver un luthier durant ce voyage. Guy, mon ami voyageur, a rencontré un pair à Budapest. Un moment important pour lui c’est certain.  Les deux luthiers ont échangé sur les instruments. Guy était fier de lui expliquer que le thème de ses violons exprime l’histoire du Québec.  Je partage avec vous les images que j’ai eues la permission de faire dans l’atelier, Paganini Music.

De mon côté, une affiche d'une exposition du très GRAND journaliste photographique Frank Capa m'a fait vibrer à mon tour. Les arts sont omniprésents et il y en a pour tous les goûts et surtout toujours de qualité supérieure. Il est facile de rester accroché dans cette ville et les autres sur notre voyage. Nous somme privilégiés de pouvoir le vivre.