Accompagnée par
Diane Verville-Caron, Michel Caron
Villes visitées
Villes du Rhin, Nuremberg, Regensburg, Melk, Salzbourg, Vienne, Budapest, Bratislava, Cesky Krumlov et Prague

Bonjour à tout nos lecteurs et lectrices,

Ce matin, réveil tout en douceur à bord de notre somptueux navire dont chaque détail a été savamment étudié.  Sur la compagnie Scenic, on sait joindre l'utile à l'agréable, le beau au confortable. Dans la grande salle à manger baignée de la lumière du matin, nous nous préparons, tout en déjeunant, à notre visite de Nuremberg.

Un guide local de la compagnie Scenic, Sébastien, se charge de nous faire découvrir dans la langue de Shakespeare, pour ceux qui la comprennent bien, les principaux points d'intérêt de la vieille ville.  Ses propos sont toutefois traduits dans la langue de Molière par Michel.

Dès notre arrivée à Nuremberg, nous allons à un restaurant typique pour le repas du midi. Au dîner, on nous sert les saucisses, les Nürnberger Bratwürste, le plat national, avec choucroute et salade de pommes de terre. Le tout accompagné d’une bonne bière ou bien d’un verre de vin de fabrication locale. Un autre plat national est le Lebkuchen, un genre de pain d’épices.

Nuremberg, en allemand, signifie « le rocher de la colline ».  Avec plus de 500 000 habitants, c'est la deuxième ville de Bavière en importance. Son passé médiéval lui donne un charme indéniable. Suite à de très récentes fouilles archéologiques, on estime que Nuremberg existait déjà en 850. La vieille ville fortifiée aux remparts impressionnants recèle des bâtiments construits entre 1350 et 1450 dont la maison natale d'Albrecht Dürer, célèbre orfèvre, graveur et peintre. Cet artiste, véritable ambassadeur de Nuremberg, fit le pont entre l'art du Moyen-âge et celui de la Renaissance. Ses œuvres sont omniprésentes dans la culture populaire bavaroise.

Malheureusement, l’histoire plus récente et moins glorieuse a eu comme triste résultat la destruction de 85% des anciens quartiers. En effet, les bombardements alliés à la fin de la deuxième guerre mondiale ont été dévastateurs. Le 2 janvier 1945 fut le plus dévastateur des 15 bombardements de la ville.

De novembre 1945 jusqu’en octobre 1946, quatre nations se sont réunies pour juger et punir les criminels de guerre. Ce fut d’ailleurs ici que l’on nomma le terme « crime contre l’humanité » pour la première fois.  Les sombres acteurs et initiateurs de ce conflit, dont Goering et Hesse, ont d'ailleurs été jugés au palais de justice de Nuremberg et accusés, entre autres, de crimes contre la paix et contre l'humanité.  Il faut aussi se rappeler que Nuremberg fut le théâtre des grandes manifestations de propagande Nazi entre 1933 et 1938.  La ville était le lieu de rassemblement du parti Nazi. Hitler y avait fait construire (ou réaménager) un certain nombre de sites destinés aux manifestations Nazies. Pour mieux comprendre ce triste épisode de l’histoire, nous visitons un musée consacré au troisième Reich.  Dans la vieille ville, les vestiges de cette triste époque sont aujourd’hui absents. Le code criminel allemand interdit l’usage des symboles nazis, sauf pour des motifs historiques. C’est pourquoi on ne voit pas de croix gammée et autres symboles Nazis sauf dans un musée. La glorification du Führer est chose du passé, un passé que beaucoup d’Allemands aimeraient mieux oublier.

Heureusement, depuis 1980, cette cité allemande est devenue une référence en ce qui concerne la défense des droits de l’homme.

En après-midi, nous faisons une courte visite à pieds au champ Zeppelin. Durant la visite, nous apprenons le rôle important qu’a joué la ville de Nuremberg à l’époque du régime nazi. Puis, nous allons au centre d’archives où nous disposonsde temps libre pour visiter avec un audio‐guide prêté par le musée.

Ce soir, notre groupe de Voyage Louise Drouin est invité au Portobellos, le chic restaurant italien du navire. À voir la mine réjouie de tous les convives une fois les dernières bouchées du dessert savourées, ce fut un régal!

On se quitte pour aller dormir afin de poursuivre notre beau périple demain. 

À demain,

Diane et Michel