Accompagnée par
Louise Drouin
Villes visitées
Grande-Entrée; Cap-aux-Meules; Ile du Havre-Aubert; Grosse-Ile; Havre-aux-Maisons

Aujourd’hui 25 passagers de Voyage Louise Drouin se joignent à moi pour que je puisse partager ma passion pour cette terre d’accueil de l’est du Québec, qui fait partie, selon moi, des joyaux de notre belle province.

C’est sous un beau ciel bleu que nous arrivons à l’aéroport de Montréal – Trudeau (YUL) vers 5h30 du matin pour notre vol prévu. Je dis : « nous » car à l’hôtel ce matin, près de l’aéroport, j’ai rencontré des voyageurs qui seront avec nous. A la sécurité de l’aéroport, le seul document à présenter est le permis de conduire, c’est vite et simple!

L’embarquement se fait sans problème et avec beaucoup de respect des mesures sanitaires.  Nous prenons place à bord d’un Dash-8 400 de 80 personnes d’Air Canada.  Comme c’est deux rangées de deux sièges par rangée je peux dire que l’avion est presque complet de voyageurs heureux d’aller aux Iles-de-la-Madeleine. 

Un petit vol direct de seulement une heure trente… nous voici arrivés aux Iles. Le tout petit aéroport nous accueille sur la piste et nous sommes en attente de nos valises qui arrivent rapidement.  Notre charmante guide, Josée et notre chauffeur-guide, Damien, nous attendent à l’extérieur et déjà on sent la chaleur humaine des îles! WOW!

Nous sommes chanceux et surtout vraiment bien traités. On lève notre verre à nos vacances qui s’annonce bien.

Notre arrivée à l’hôtel La Salicorne se fait dans le calme, après l’identification et la preuve vaccinale de chaque passager qui se fait très efficacement, un bon dîner nous attends. Les nouveaux voyageurs de l’auberge commencent à découvrir la belle salle à manger avec la vue extraordinaire ce qui ne fait qu’agrémenter le succulent repas qui les attendaient. Les gens avaient le choix entre la chaudrée de palourdes ou saucisses sanglier et canneberges, les avis étaient unanimes, c’était simplement succulent.  Ensuite, tout le monde à bord de l’autocar pour une petite balade d’après-midi.

Damien, notre charmant chauffeur, se dirige vers le port de Grande Entrée, le plus grand port de mer de l’est du Canada pour la pêche aux homards.  Nous nous retrouvons sur le bateau de Lauréat, un ami pêcheur des Iles de longue date, qui nous permet d’utiliser son bateau pour que Josée nous parle de ses connaissances sur les pêcheurs et leurs vies. Nous découvrons leurs bateaux pour différents types de pêche.  La saison du homard se termine normalement vers le début-juillet et en ce moment c’est la pêche au flétan et au maquereau. Josée, nous explique la vie des pêcheurs. Dans tous ces récits nous retenons le coût d’un permis pour la pêche aux homards où le capitaine de son bateau de pêche doit acheter ce permis à souvent plus de 800 000$... 

L’on apprend aussi que le permis pour le crabe est le plus dispendieux soit souvent plus de 12 millions de dollars...on agrandit les yeux!  Ils ont eu une bonne saison de homards cette année : moins de homard mais plus payant, alors ils refusent de se plaindre. 

On ne peut pas partir du quai sans que Josée notre guide dévouée nous montre l’Île Biron et ses phoques qui se prélassent au soleil… Oh là là que c’est intéressant toutes ces histoires de phoques ainsi que toute la réalité que les gens ont à vivre avec cette belle bête mangeuse de poisson qui inonde le tour des Îles… À suivre…

De retour à l’auberge, on se donne du temps pour se déposer, défaire les valises, admirer le paysage et pourquoi pas tout simplement relaxer et profiter du soleil

Le souper nous donne la chance de découvrir le fameux pot-en-pot aux fruits de mer ou la côte levée des Iles (en entrée le pâté de homard que tu aimes ou que tu n’aimes pas, les opinions sont partagés mais la plupart ont au moins essayé).

Tout le monde se déplace dans la belle salle avec la splendide vue sur le golf du St-Laurent, où nous pouvons profiter de l’expérience de Lauréat, notre pêcheur coloré et ami de longue date, qui vient nous parler de ce métier si peu connu par « les gens de la  grande-terre », et si nous ne l’avions pas arrêter, je suis convaincu que ce matin nous serions encore avec lui.

C’est l’heure d’aller voir si notre lit est confortable après une longue et belle journée et de passer une belle nuit remplie de rêves…

À demain, Monique Tremblay, accompagnatrice et amoureuse des îles!