Villes visitées
Grande-Entrée; Cap-aux-Meules; Ile du Havre-Aubert; Grosse-Ile; Havre-aux-Maisons

Bonjour chers voyageurs, famille et amis

Il fait beau ce matin. On est chanceux et choyés. Après une autre bonne nuit de sommeil, et une assiette brunch à la salle à manger, Josée, de retour pour nous guider, nous invite à rejoindre Bernard, notre chauffeur de bus à l'extérieur . Nous ne sommes que 33 dans un autobus de 52. Chacun prend sa place car il y en a de la place. Fort agréable.

C'est un départ cette fois vers l'île de Havre-Aubert qui se situe à presqu'une heure de route de l'auberge. Celle-ci étant située dans l'est des îles et Havre-Aubert elle, dans l'Ouest. Distance entre les deux, à peu près une heure de route. C'est grand les îles! En route, petit arrêt aux dunes du sud pour y voir la mer et ses dunes et de retour sur la route vers Havre-Aubert. En route Josée nous parle des îles, de sa mine devant laquelle nous passons et que nous visiterons un peu plus tard,  de la fameuse plage de la Martinique avec ses nombreux dollars de sable et son sable blanc et tout au bout de la route 199, nous arrivons à Havre-Aubert. La route termine ici.

Mais laissez-moi vous donner un peu d'information sur l'île de Havre-Aubert. Les premiers Acadiens s'installèrent d’abord sur cette île. Pendant près de deux siècles, le site fut un centre névralgique pour la pêche. Les pêcheurs s’y rendaient pour débarquer, transformer, saler et sécher leurs prises, tandis que les marchands y achetaient des cargaisons pour la vente. Au 20e siècle, le monde de la pêche se transforma complètement. Un quai en eau profonde fut construit, des coopératives de pêcheurs se formèrent, de grosses compagnies maritimes s’installèrent aux Îles et un entrepôt frigorifique fut érigé, rendant ainsi désuètes les installations en place.  C’est donc principalement en raison de l'amélioration des procédés de conservation et de l'utilisation grandissante des transports terrestres que les activités de pêche du site cessèrent. Encore aujourd'hui, l'architecture de certains commerces témoigne de leur histoire. À Havre-Aubert, on trouve de tout : des paysages magnifiques, de bonnes tables, des activités culturelles, des boutiques et des cafés où flâner dans une ambiance décontractée. Havre-Aubert fait partie de l'Association des plus beaux villages du Québec. La Grave, avec sa petite plage de galets, fut un endroit de prédilection pour les pêcheries et le commerce et a gardé un cachet bien maritime. Classée site historique par le ministère des Affaires culturelles en 1983, La Grave conserve aujourd'hui sa fonction originale:un lieu privilégié de rencontres et d'échanges. De nombreuses boutiques d'artisans, de commerces, de restaurants et de cafés font de ce lieu encore aujourd'hui un rendez-vous incontournable tant pour les visiteurs que pour les Madelinots. C’est sur la plage de Sandy Hook, aussi appelée plage de Havre-Aubert, qu’à lieu à chaque année en août le Concours annuel de châteaux de sable des îles. Cette plage fait 12 kilomètres de long et, depuis la pointe du Bout du Banc, on peut y observer l’Île d’Entrée qui semble presque à côté depuis ce point de vue.

C'est au café de la Grave que nous arrêterons pour notre diner. Nous sommes choyés car cet endroit prisé des voyageurs et des gens des îles, est toujours rempli et nous l'avons à nous seul aujourd'hui. Tout un privilège que nous avons. Anciennement, ce café avait comme vocation, d'être un magasin général à ses débuts en 1865. Il est aujourd'hui demeuré intact dans sa décoration( étagères, tiroirs, etc...), du temps, et on peut y voir un éventail d'expositions d'arts visuels, de spectacles et de noms spontanés. Un endroit à voir absolument aux îles.

En sortant, nos voyageurs sont libres de se promener à travers les boutiques afin d'y faire quelques achats si le cœur leur en dit. Sinon de déambuler dans cette magnifique rue est tout aussi agréable.

Josée nous amène ensuite rencontrer un autre producteur local: le Poméloi, avec son propriétaire Éloi Vigneault et son fils Élie. Ils nous parlent de leur rêve d’avoir un petit verger qui s’est développé tellement, qu’ils produisent maintenant cinq sortes de cidre et deux sorte de gin. Après la visite de l’endroit, nous avons droit à une dégustation de 3 produits, tous très bons. Mais ne cherchez pas leurs produits ailleurs que sur l’île!

Le temps est ensuite venu de partir vers  le Site D’Autrefois à Havre-Aubert.  Nous découvrons un peu l’histoire madelinienne et acadienne de ce coloré personnage des îles, Claude Bourgeois.  Le Site d'Autrefois a été conçu en grande partie par Claude à François. Claude à François est un ancien capitaine de bateau de pêche.  Il faisait la pêche au homard et en 1990 il a fait naufrage au large des Iles.  Depuis son ouverture, le 6 juin 1998, ce projet a pris de l'ampleur et de nombreuses améliorations ont été faites pour le bonheur des visiteurs. C'est en chansons, en histoires de toutes sortes que M. Claude nous fera découvrir son univers. Une petite promenade à travers ce minuscule village de petites maisons des îles et faites à la main, en vaut vraiment le détour. Quel créativité et artisan cet homme!

La journée avance et il est maintenant venu le temps de repartir vers l'auberge pour nous reposer un peu et profiter encore d'un excellent souper. Petit arrêt à Pointe-aux-Loup pour y prendre notre première photo de groupe.

Ce soir les madelinots sont à l'honneur et pendant que nous mangerons, Philippe Poirier, chanteur aux îles, nous chatouillera les oreilles avec ces chants si beaux des îles. Chansons de bateaux, de pêche, de madelinot, de solidarité, d'entraide. Musique unique aux îles. WoW! Il a même eu droit à un rappel ce Philippe. 
Nos voyageurs ont vraiment beaucoup apprécié leur soirée.

Le sommeil nous gagne... au dodo!
À demain tout le monde.

Louise