Bom Dia ! (bonjour en portugais).
Après un petit imbroglio autour des bagages avant de quitter l’hôtel, car nous étions trois groupes en même temps qui quittaient l’endroit… (ça en fait des valises à transporter en titi…), nous prenions la route en direction de la région de Douro.
Pendant le trajet, nous avons pris le temps de souligner l’anniversaire de Sylvie (eh oui, une seconde fois!), et de se faire choisir par une carte divinatoire, ce genre de cartes que certains hommes (il y a aussi des femmes, mais elles sont plus rares… hihihi !), lisent d’un regard amusé le sourire aux lèvres, se demandant bien où se trouve la vérité dans ces mots (sourire). Mais tous les voyageurs sans exception (à moins d’avis contraire) ont eu le plaisir de jeter un coup d’œil sur l’une des cartes « Bouquets de mots » inspirées par mon amie Carolle Isabel, une tarologue et numérologue professionnelle et bien connue dans la région de Victoriaville.
Eh qu’elles sont belles ses cartes et surtout inspirantes et tellement vraies, du moins de l’avis de la grande majorité des personnes qui ont le bonheur de les utiliser! D’ailleurs, j’ai osé choisir une de ces cartes pour le groupe de voyageurs au hasard, sachant qu’il n’existe pas… et voici ce qu’elle dit : « Pour moi… Je me choisis une journée que je nommerai gentiment « journée zéro ». Je prends le temps de l’inscrire à mon agenda pour planifier ce qui me fait plaisir pour mieux le déguster. Au cours de cette journée, je penserai à moi. Je ferai ce que j’aime tout en respectant ceux qui sont présents dans mon quotidien. Pendant ce jour spécial, je serai avec moi, totalement, en réalisant tout le bien que cela m’apporte. Ce jour sera sacré ; parfois je recommencerai. Aujourd’hui, je relaxe et déguste. Merci. ».
C’est vraiment tout ce que l’on fait pendant ce voyage… et il reste encore plein de jour à ce magnifique séjour au Portugal.
La vallée de Douro, l’une des plus belles régions du globe (oui, on peut le confirmer !), est bordée de vignobles réputés. L’UNESCO a inscrit en 2001 le vignoble de la vallée du Haut Douro dans la liste des Patrimoines mondiaux de l’humanité dans la catégorie des paysages culturels. Le Douro est un fleuve long de plus de 897 km prenant sa source en Espagne pour devenir totalement portugais sur les 206 derniers km de son parcours et devient navigable avant de se jeter dans l’océan Atlantique dans l’estuaire de Porto. Les paysages viticoles de la région sculptés par l’homme, se déroulent devant nos yeux à perte de vue et demeurent impressionnants à voir et à admirer.
Nous avons été chaleureusement accueillis par Ricardo (comme « le nôtre » au Québec !), à la Quinta da Pacheca dans le village de Cambres. C’est en 1738 que ce domaine vit le jour tenu par une « Pacheca » nom féminin pour « Pacheco » et qui veut dire « propriétaire d’un terrain » du nom de Da. Mariana Pacheco Pereira, une femme imposante aux dires de plusieurs et qui prit bien soin de l’endroit toute seule pendant de nombreuses années. D’ailleurs on peut dire que « ça sent l’Amour » partout dans ce domaine de plus 75 hectares. Tous nos sens ont été ravis de cette visite… mais particulièrement le goût, car nous avons eu le très grand bonheur de manger sur place à l’extérieur devant une vue splendide et déguster un dîner fait à partir de mets du terroir. Inutile de vous dire que le tout était bien arrosé de vin blanc, rouge… et d’un petit porto à la fin du repas pour bien accompagner une crème brulée comme on en n’a jamais vue comme cela auparavant (voir photo). Elle était énorme et tellement délicieuse. En résumé, on ne voulait plus partir de ce lieu enchanteur !!!
Rappelons que nous avons visité les vignes, l’endroit de fermentation des raisins qui demeurent encore à ce jour piétinés – donc écrasés par les pieds – ce qui donne un goût vraiment typique à ces vins. Et non, ce n’est pas l’odeur des pieds qui en en responsable… c’est le tanin qui se trouve dans la pelure du raisin qui tranquillement remué donne au vin ses parfums et ses arômes. Cette maison produit plus de 50 000 bouteilles par année, et tout est encore fait de façon artisanale pour respecter les valeurs de cette famille ancestrale. Ils se sont vus mériter plusieurs prix lors de concours internationaux. On retrouve également sur place une auberge et plusieurs chambres dans un baril de vin aménagé de façon originale et ludique. Vraiment créatif comme concept !
Vous aurez le bonheur de savourer avec vos yeux toutes ces merveilles! Rappelons que le raisin en fût est parfois conservé pendant plusieurs années dans des contenant en béton (genre de grosse cloche à l’envers de couleur grise) – voir photo.
Après quelques achats de bouteilles de vin et de porto à la boutique du domaine, nous étions déjà en route pour visiter la Casa Mateus, ainsi que ses jardins et sa chapelle. Un cèdre datant de 1870 nous a accueilli avec majesté, posté juste devant le château encore habité par les descendants de la famille, et une partie qui est devenue avec le temps un musée. Nous en avons profité pour jeter un regard plutôt rapide sur les lieux – nous étions un peu en retard sur l’horaire… - et c’est sur une route encore magnifiquement inspirante que nous sommes arrivés à Guimarães, étant connue comme le « berceau » de la nation portugaise. C’est à l’hôtel qui porte le même nom que la ville, que nous allons passer une bonne nuit.
Pour terminer ce récit, nous tenons à vous dire « merci de nous suivre dans ce magnifique voyage ! ».
En portugais, on dit « Obrigado » si vous êtes un homme… et « Obrigada » si vous êtes une femme. N’oubliez pas de rouler le « r »…
À tout bientôt !
Johanne et « ses amis » !