Accompagnée par
Martine Bélanger
Villes visitées
La Valette, San Pawl il-Bahar, Marsaxlokk, Mdina, Rabat, Dingli Cliffs

Bonjour à tous! C’est sous un beau soleil et une belle température d’environ 22 degrés que nous partons ce matin en compagnie de notre guide Josanne. Ce qui nous attend: la visite de la capitale, La Valette!

Nous sommes en forme et attendions cette visite avec impatience.

Josanne est très intéressante. Pendant le trajet d’environ 30 minutes pour nous rendre en ville, elle nous donne plein d’informations sur Malte et sa capitale.


Tout d’abord, pour situer l’Île de Malte pour ceux qui ne la connaissent pas, elle est à 80 km au sud de la Sicile en Italie, en Méditerranée.


VISITE DE LA VALETTE

Le nom de la capitale est celui d'un chevalier français de l'ordre de Malte, Jean Parisot de la Valette, qui est à l'origine de la construction des fortifications de la ville. Avec ses 6 700 habitants, La Valette est la plus petite capitale européenne, tout en étant le cœur commercial et financier de l'île. C’est le charme de sa vieille ville et son histoire quasi légendaire qui font sa réputation et lui ont valu son classement au patrimoine de l'humanité par l'Unesco. La « ville habitée » apparaît comme un grand musée vivant où passé et présent se mêlent.

La Valette se découvre et s’apprécie à pied. Avec une superficie d’environ 1 km2, toutes les distances y sont courtes et la ville est pour l’essentiel piétonne car le trafic y est très limité. De plus, les rues pentues et les petits escaliers sont nombreux.


C’est par la Porte de la Ville que l’on entre dans La Valette et c’est de cette place que part Republic Street, véritable colonne vertébrale de la capitale, qui la traverse totalement de haut en bas. Sa petite taille et son plan géométrique pourraient faire penser que l’on s’y retrouve facilement, ce qui n’est pas toujours le cas. Nulle monotonie dans cette ville dont la luminosité, la couleur miel des murs, les jolis balcons, les recoins secrets, les rues en escalier, les palais magnifiques et les églises parfois impressionnantes contribuent à faire de sa découverte un enchantement. Toutes les maisons de La Valette sont en pierre calcaire, dont plusieurs ont des volets et des terrasses vert foncé. Les terrasses fermées – qui s’avancent par rapport à la façade – rappellent à la fois les maisons anglaises et les balcons fermés arabes. À chaque angle de rue sont nichées des statuettes de saints. Elles sont là pour protéger les maisons.


Même si la ville est petite en superficie, elle abrite plus de 320 monuments, ce qui fait de La Valette l’une des zones historiques les plus condensées au monde. Il sera donc bien sûr impossible de tout voir en une journée. Se perdre dans ses ruelles et ses petits escaliers qui multiplient les points de vue sur la mer, aux alentours, fera aussi partie du plaisir de la découverte lors d’une visite libre que chacun se promet bien de faire dans les prochains jours.


On déambule ainsi à travers la ville et prenons de nombreuses photos: c’est si joli! Et si « British » ! On reconnait l’influence britannique, tout d’abord par la conduite à gauche sur les routes, les boîtes téléphoniques, les pubs, …


JARDINS D’UPPER BARRACCA

Un de nos nombreux arrêts nous amène aux jardins d’Upper Barracca. Situés en haut des bastions de Saint-Pierre et Saint-Paul, ces agréables jardins de Baracca abritent de multiples essences (pins, oléandres, eucalyptus, hibiscus, pistachiers…) et sont l’occasion de promenades vertes au cœur de la capitale. Maltais et touristes s’y rendent dans la journée et surtout le soir pour admirer le « plus beau port naturel du monde », à savoir : l’incroyable panorama sur les trois cités en face.


CASA ROCCA PICCOLA

On poursuit notre promenade jusqu’à cet hôtel particulier du XVIe siècle, qui est habité par le neuvième marquis de Piro et sa famille. Nous avons eu la chance de le rencontrer en arrivant. À l'époque des chevaliers, la demeure est rattachée à l'auberge de langue italienne. Elle porte le nom de son premier propriétaire, Don Pietro La Rocca, amiral de l'ordre de Saint-Jean. Après avoir visiter la demeure, nous avons pu passer dans l’abri antiaérien : afin de se protéger des bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale (La Valette a été une des villes les plus touchées), les Piro ont transformé leurs deux puits en abris antiaériens.


CO-CATHÉDRALE SAINT-JEAN

Puis on s’approche de la co-cathédrale. Nous avons la chance d’avoir des billets déjà réservé, alors nous entrons rapidement. Gardée par deux solides canons de bronze, cette cathédrale est l'une des pièces maîtresses de la ville, par sa valeur à la fois historique et architecturale. Une inscription près de l’entrée latérale, celle par laquelle entraient les chevaliers, rappelle, aux mortels que nous sommes, la brièveté de notre passage sur terre : « Vous qui marchez sur les morts, rappelez-vous qu’un jour on marchera sur vous. » Bâtie entre 1575 et 1577, la co-cathédrale Saint-Jean est le chef-d’œuvre de Gerolamo Cassar. Elle est dédiée à saint Jean-Baptiste, saint patron de l’Ordre. À l’époque, la cathédrale de Malte était Saint-Paul à Mdina. En 1816, lors de la domination anglaise, le pape Pie VII confère à l’église de La Valette le statut de co-cathédrale, statut remarquable car peu de diocèses possèdent deux cathédrales. Elle est enrichie, pendant deux siècles par chacun des grands maîtres qui, à leur élection, doivent lui faire un don. L’extérieur est sobre, avec sa façade simple et symétrique et ses colonnes doriques encadrant l’entrée.

Si l’extérieur paraît presque austère, l’intérieur, en revanche, est somptueux et extrêmement orné car il a été largement décoré par Mattia Preti, au plus fort de la période baroque. Par ailleurs, les hautes voûtes majestueuses et le sol de marbre sous lequel dorment des chevaliers donnent à la cathédrale une atmosphère de grande solennité... Au total, on retrouve plus de 400 tombes de chevaliers en marbre rouge, blanc, noir et sur lesquelles sont dessinés des squelettes et les armoiries de chacun.


Le musée de la co-cathédrale abrite le célèbre tableau du Caravage, « La Décollation de Saint-Jean » (1608). Œuvre ultime du plus grand peintre qui ait exercé à Malte, c’est, dit-on, le seul tableau qui porte la signature de l’artiste. Nous avons aussi pu voir son tableau le Saint Jérome.


BARQUE MALTAISE

Puis on se retrouve sur les quais, où se trouvent les bâtiments de la douane. C’est de cet endroit que partent les dghajsas, les barques maltaises en forme de gondoles peintes de couleurs vives, qui permettent de visiter les ports. Nous embarquons 6 par barques et on fait un joli tour dans la baie. Les vagues ne sont pas très fortes, alors c’est amusant.

On peut voir l’ascenseur qui relie les jardins d’Upper Barakka au grand Port. Avec un design futuriste, il s’étire sur 58 mètres et porte 21 passagers pendant 25 secondes.

De l’autre côté de la baie, nous arrivons à Birgu. Le port est rempli de yachts très impressionnants. Il y a beaucoup moins de touristes et Josanne nous fait faire un beau tour de ville dans les ruelles étroites et soignées. De jolies portes attirent aussi notre attention.


Après cette longue journée de marche, je peux dire que nous sommes assez contents de reprendre le bus pour revenir à notre hôtel. Mais quelle découverte que cette ville! Tous ont adoré.


Après un peu de repos, nous nous rejoignons à la salle à manger. Il y a du monde dans cet hôtel! Il y a deux grandes salles à manger et les deux se remplissent très rapidement. Heureusement, j’ai réservé des tables justes pour notre groupe, alors, pas de souci!


Voilà pour aujourd’hui! À demain!

Martine et ses amis voyageurs