Accompagnée par
Diane Verville-Caron

Bonjour chers lecteurs, amis et Familles,

Ce matin nous prenons un excellent déjeuner au restaurant de l’hôtel avant de monter dans notre autobus pour une excursion d'une journée afin de découvrir le magnifique site d'Évora, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986.

Nous quittons Lisbonne avec notre guide, Francisco, en passant sur le pont Vasco da Gama surplombant le Tage. Ce pont fait 12 kilomètres de long dans l’estuaire de ce grand fleuve, aujourd’hui nommé Réserve Naturelle. Nous voyons de nombreux pêcheurs s’y affairer avec leurs petits bateaux pour y récolter des palourdes. La collecte des palourdes y est interdite aux pêcheurs occasionnels. Dans l'estuaire du Tage, seule une trentaine de bateaux, dûment enregistrés sont autorisés à la pratiquer. Plusieurs flamands roses y pataugeaient lors de notre passage. Ce sont des oiseaux migrateurs venant profiter de l’abondante nourriture. Nous croisons aussi quelques marais salins, vestiges d’une époque passée.

De Lisbonne aux collines de l’Algarve, ce sont les plaines du sud qui nous impressionnent. Nous admirons le paysage époustouflant au travers des terres de la région d'Alentejo avec ses magnifiques plaines remplies de vignes, de cultures de légumes, d'oliveraies et de chênes-lièges servant à produire les célèbres pièces d’artisanat en liège portugais.

Le liège ne sert pas seulement à fabriquer des bouchons pour les bouteilles de vin. Le Portugal produit plus de 50% de la production mondiale de liège. Après la récolte du liège sur un arbre, le tronc a une couleur rouge. L’arbre a besoin de 9 années pour régénérer sont écorce de liège et être prêt pour une autre récolte. Les portugais fabriquent maintenant du tissu à base de liège, traité pour être flexible afin d’être transformé en casquette, chapeau, soulier, robe, tablier, bourse, porte-monnaie, et toutes sortes d’applications sortant de l’imagination débridée de leurs concepteurs portugais. En chemin, nous voyons des centaines de gros nids de cigognes juchés dans des tours à haute tension de la compagnie d’électricité. On y remarque des plateaux installés à même ces tours pour tenir ces gros oiseaux plus loin des fils électriques!

Nous voyons aussi des vignobles avec leurs longues rangées de vignes à perte de vue sur ces terres fertiles. Les vins de l'Alentejo sont marqués par les cépages trincadeira, aragonez, castelão et alicante Bouschet, qui donnent des rouges corsés, riches en tanins et en arômes de baies sauvages. Les cépages blancs sont le roupeiro, l'antão vaz et l'arinto, donnant des vins blancs généralement souples aux arômes de fruits tropicaux. La région d’Évora dans l’Alentejo est considérée comme l'une des meilleures régions viticoles au Portugal.

Après notre trajet de 90 minutes en voiture, nous arrivons dans la ville d'Évora, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO à l’intérieur des immenses murailles très bien restaurées qui font le bonheur des touristes.

Façonnée par les styles de nombreuses époques, la ville bien conservée d'Évora a d’abord été fondée par les romains, elle est ensuite passée aux mains des arabes pour après être conquise par le royaume du Portugal. Elle possède une culture, une histoire ainsi qu'un patrimoine artistique riche. En raison de sa richesse historique, elle est appelée « ville-musée ». Elle conserve de son passé de nombreux palais médiévaux et d’autres de style renaissance qui en font un musée de l'architecture portugaise. Nous visitons de nombreux sites historiques importants, notamment l’église Sao Francisco, une église gothique de style manuélin abritant la Chapelle des Os (Capela dos Ossos) datant du 17ième siècle et dont les murs sont couverts d'os humains.

Nous découvrons les ruines d’un temple romain datant du 1er siècle et le palais gothique du roi Manuel où l'on dit que Vasco de Gama est venu. Nous admirons la célèbre cathédrale d'Évora (Sé de Évora, Sé en portugais, pour siège épiscopal), construite entre 1280 et 1340.

Francisco nous amène dîner au restaurant du complexe hôtelier Mar De Ar. Un excellent choix de salades, de légumes, de poisson, de viande et de desserts permet aux voyageurs de se régaler. Le tout est agrémenté d’un bon vin typiquement portugais.

Après un aussi bon repas, nous sentons le besoin de marcher un peu. C’est le moment idéal d’ajouter une heure de temps libre pour nous permettre d’explorer par nous-mêmes les rues pittoresques et les attraits entourant la Place Giraldo, une des principales places de la ville. La Praça do Giraldo, place située dans le centre-ville est un excellent point de rencontre. Le centre historique est doté de grandes rues piétonnes et de couloirs centraux revêtus de dalles en granit qui facilitent le déplacement et qui permettent de contourner les commerces qui s’y trouvent, comme les terrasses de café et les stands extérieurs. En haut de la place, nous apercevons l’église Santo Antão et une fontaine de marbre blanc qui remontent au XVIe siècle. On s’imprègne facilement de l’atmosphère relaxante de cette belle ville et nous flânons un peu dans les charmantes boutiques de souvenirs.

De retour à bord de notre autobus, nous prenons la route en direction du sud. Une fois les plaines traversées, ce sont les collines de l’Algarve qui nous séduisent. Nous sommes arrivés en Algarve vers 18H30, région la plus au sud du pays. On s’installe pour 6 nuits dans notre superbe hôtel cinq étoiles, le Pestanta Alvor Praia, situé à quelques minutes à pied de la plage et de l'ancienne ville permettant aux voyageurs de se détendre et de faire de belles découvertes. Un cocktail de bienvenue nous est servi, suivi de notre premier souper à l’hôtel qui est sous forme de buffet; quelle bonne variété nous y trouvons. Tous les voyageurs se régalent encore une fois, en bonne compagnie et avec du bon vin. Une autre belle journée remplie d’images inoubliables! Merci à l’équipe de Voyage Louise Drouin pour avoir si bien planifié ce voyage.

À demain chers amis et famille pour un autre récit de notre fantastique voyage,

Diane et Michel