Amsterdam / Embarquement

La nuit à l’hôtel Esthéréa fut des plus réparatrices. Il faut dire que son confort y est pour beaucoup. De plus, la beauté des lieux et son personnel fort attentionné, appréciés de tous, n’ont fait qu’ajouter à ce séjour furtif mais ô combien mémorable.

Ce matin, nous reprenons la visite d’Amsterdam à pied en compagnie de nos deux guides ; nous sommes 33, alors le groupe doit être divisé, réglementation oblige.  Cette ville singulière construite sur pilotis à cause de son sol tourbeux est traversée par l’Amstel et de nombreux canaux. La fragilité du sol a largement influencé la structure des bâtiments dont certains penchent de façon impressionnante.

Le long de ces canaux qui découpent la ville en multiples quartiers, les maisons de briques hautes et étroites présentent leur façade à angles saillants ou à volutes. Ces maisons construites aux 17e et 18e siècle par de riches négociants, sont toutes surmontées d’un fronton sculpté.  Sur certaines, l’emblème du propriétaire ou le symbole de son commerce est fièrement incrusté dans la pierre.  Nous avons la chance de nous arrêter quelques minutes devant le lieu de travail du père d’Anne Frank, au-dessus duquel tout la famille s’est terrée durant la deuxième guerre mondiale. Nous découvrons également le quartier où vécut le célèbre Rembrandt, le marché aux fleurs et le béguinage.

Mais ce qui frappe le plus à Amsterdam, c’est la place prépondérante qu’occupe le vélo.  La plupart des citoyens se déplacent à bicyclette; une façon saine et écologique de se rendre au boulot ou à l’école. Alors qu’importe la destination, on enfourche sa monture avec ou sans bébé, en short ou cravaté et l’on traverse ponts et quartiers en toute fluidité.

Malheureusement pour nous, le temps file et nous devons regagner le port où nous attend notre navire. Amsterdam aurait tant encore à nous dévoiler.

Mais ce n’est que partie remise, beaucoup d’entre nous se promettent de revenir dans la capitale néerlandaise. En attendant, tout le monde à bord du Brilliance of the seas et vogue la galère !