Accompagnée par
Louise Drouin

Samedi 2 septembre

Découverte de Chapais et Borea huile essentielle

Deux petites anecdotes oubliées d’hier jour de notre arrivée. Comme notre journée s’est déroulée comme un feu roulant avec tout plein de belles visites j’ai oublié de vous faire rire un peu sur des moments de partages entre bons voyageurs. Lors de notre souper au Renard nous étions dans une salle adjacente juste pour nous, c’était très agréable et les serveurs étaient bien charmants et rapides. Mais lorsque l’on reçoit un groupe de 29 personnes + nos 4 amis de Chibougamau nous sommes un bon groupe et les cuisines ne chôment pas trop. Nous étions vers la fin du repas où mes derniers étaient servis et je voyais le temps filé. C’est certain que j’étais la seule à m’inquiéter de l’heure tardive car personne ne savait où nous allions passer la nuit. Je décide donc de ne pas offrir de dessert ce soir car le repas était copieux, la bière et le vin étaient aussi très bon et je désirais que mes voyageurs puissent gagner leur auberge pas trop tard. J’annonce donc que nous allions oublier les desserts et la table à côté commence à rire aux éclats. Et oui je n’avais pas entendu Pierre dire à maintes reprises qu’il avait hâte au dessert et j’ai su aussi qu’il avait déjà des offres pour récupérer quelques desserts de ces voisins. J’aurais aimé le voir lors de mon annonce mais les rires des voyageurs qui l’entouraient furent très drôles. Pauvre Pierre on se reprendra, tu vas voir. Entre temps je tentais de rejoindre mon auberge située sur la réserve indienne des Cris, peuple algonquin de la région du nord, mais sans succès. Personne ne répondait à la réception. Bizarre surtout qu’il était seulement 20 h 30. Après 3 tentatives sans succès, je demande à Martin de valider pour moi avec la clinique Cris sur la réserve. On tente de me rassurer qu’il viendra quelqu’un m’ouvrir la porte à mon arrivée et qu’il devrait avoir un numéro d’afficher sur la porte pour rejoindre la responsable sur la réserve. C’est tout de même un peu stressant je dois dire surtout que nous nous éloignons de la ville avec 45 minutes de route. Je garde le moral mais je suis un peu nerveuse et j’ai bien hâte d’arriver et de voir mes clés sur la réception. Ce qui fût le cas car nous sommes arrivés et nous étions seuls à l’Auberge et oui tout seul pas d’autres clients pour la fin de semaine, que nous. Mais aussi pas vraiment de personnel à part une charmante dame Julie qui le lendemain matin est venu nous installer le petit déjeuner continental. Merci Julie! OUfff on gagne nos chambres, rassurés d’avoir une chambre pour notre séjour. L’Hôtel est magnifique mais comme il manque de personnel ils n’avaient pas vendus les autres chambres donc que mon groupe sur le site pour nos 3 jours.

Maintenant le jour 2, il nous annonce un peu de pluie mais il fait beau à notre départ pour une journée dans la région de Chapais situé à moins de 25 minutes de route de notre hôtel. Notre journée débute avec un tour de la ville de Chapais avec notre guide Jean-Claude de Borea Canada. Autre anecdote, j’avais bien parlé à Jean-Claude au téléphone quelques fois mais c’est plus mon collaborateur qui a travaillé le programme avec moi, Nicolas et comme Nicolas est français, Jean-Claude monte à bord et pense que nous sommes français et non québécois. Il avait adapté sa présentation pour nos cousins français jusqu’à ce qu’il réalise que nous étions morts de rire de l’entendre nous prendre pour des Français. Et il n’est pas le seul. Plusieurs ont fait la même erreur, prendre une réservation au téléphone avec un Français et penser que tout le groupe est de France.
Nous en avons bien ri à chaque fois.

Chapais est une petite municipalité de moins de 1500 habitants. En plein cœur de la forêt Boréale et bordée de lacs majestueux et de rivières sauvages, la communauté chapaisienne s’offre une vie en pleine nature. La ville a été stigmatisée par des évènements malheureux comme le feu de Chapais en 1979 qui a fait 48 victimes, la communauté est résiliente et dynamique. Nous avons visité un superbe parcs et ensuite deux monuments importants pour la ville, celui du premier investisseur de la ville et celui sur le site de la salle communautaire qui a été le théâtre de cette tragédie. Jean-Claude nous en parle avec émotion. Par la suite nous nous sommes rendus à BoreA Canada. Cette entreprise familiale produit des huiles essentielles, des hydrolats et d’autres extraits d’une très grande qualité grâce à son procédé d’extraction à la fois traditionnel et novateur sur une base de durabilité.

Ce sont des produits biologique, authentique et de qualité supérieure. En effet nous avons appris que l’entreprise est en collaboration avec Cogénération de Chapais en utilisant leur vapeur excédentaire et en leur retournant les résidus d’extraction comme matière première. C’est ce que nous appelons la production circulaire et le respect de l’environnement.  En effet cela réduit les gaz à effet de serre (GES) de 60 % contrairement au procédé standard. Nous avons eu le plaisir d’en apprendre sur la forêt boréale qui nous entourait. La forêt boréale canadienne s’étend sur plus de 3 millions de km2 et couvre 60 % du territoire canadien. Les résineux couvrent plus de 75 % de la forêt boréale du Québec. Les conifères dominants sont l’épinette noire, le pin gris, le sapin beaumier, l’épinette blanche et le mélèze.  Ici les hivers sont longs, secs et froids, voire très froids et les étés sont courts frais et humide. Ici ont dit « y fait fret ! ». C’est le cas de le dire. Un orage imprévu nous a surpris et nous avons continué notre visite dans l’autobus avant de terminer à la salle communautaire ou nous étions attendus pour faire une expérience pour découvrir les huiles essentielles avec notre odorat. C’était très bien fait et vraiment intéressant. Je vous ai ajouté les petites explications bénéfiques pour chacune des huiles de Borea. Grâce à cette activité nous avons ainsi découvert les superbes produits issus de cette belle forêt. Une grande variété d’huiles essentielles aux multiples vertus, les hydrolats précieux de l’aromathérapie, la résine et les plantes en vrac. Nous avions du choix pour se gâter et profiter encore une fois des trésors de notre beau pays. Nous étions tous très heureux de manger un repas traditionnel local fait par une dame de la ville. Comme c’était bon nous avons gouté à des biscottes de lapin avec une gelée de peuplier. Une soupe à la gourgane et une tourtière du lac St-Jean, non de Chapais 😊 et pour terminer une croustade aux bluets. Tout était délicieux et le service des plus agréables. Nous avons appris sur le poivre des dunes que nous avons utilisé sur notre croustade. Délicieux!

Après le diner sur place, nous nous sommes retournés à Oujé pour visiter cette communauté en compagnie de Jacqueline Paddy et de sa fille India.

Oujé-Bougoumou est une terre réservé crie situé en Eeyou Istchee. En 2011, la nation crie d’Oujé est devenu la dernière première nation à être reconnue par le ministère des Affaires autochtones et du nord du Canada. Il s’agit d’une population de moins de 1000 habitants. Le nom du village signifie « notre terre » à l’origine. Cette communauté existe depuis 1989 à la suite d’une entente avec le gouvernement du Québec.  Le village est récipiendaire de plusieurs prix de l’UNESCO pour sa construction selon plusieurs critères de développement durable ainsi que pour son architecture traditionnelle.  On y retrouve un système de réseau de chaleur, c’est-à-dire un système de chauffage central entièrement automatisé comportant deux cuves d’ébullition chauffés au bois et à l’huile reliant tous les bâtiments. Les cuves sont approvisionnées par des résidus forestiers provenant du moulin à scie. On adore constater l’ingéniosité des gens d’ici. Nous avons eu la chance de visiter le superbe musée de Oujé avec des salles bien impressionnantes. La construction de ce magnifique musée est une réalisation du même architecte qui a fait le musée des civilisations de Gatineau. Comme c’était beau, vous serez impressionnés de voir cet immeuble comme beaucoup d’immeubles de la réserve. C’est vraiment un superbe village avec énormément de services pour aider la petite communauté de 1100 habitants à Oujé. De retour au lodge un petit goûter nous attendait fait par une dame locale de la communauté. Encore délicieux et intéressant de voir leurs coutumes. Merci Jacqueline pour cette superbe visite et pour avoir tout orchestré pour nous. Ils sont vraiment recevant dans ton village.

Après cette belle visite nous nous rendons à notre souper gastronomique à la Table cachée.

Que dire a part WOW WOW WOW je vous parle demain de ce souper SUPER soirée de rêve merci chef Nath!

Louise