Atoll d'Astove, Seychelles

BONNE FÊTE LOULOU, ma charmante amie et accompagnatrice!!!!

Il fait un temps radieux et notre navire est positionné bien tranquille dans les eaux turquoises de l’Océan Indien.  Nous avons quitté l’atoll d’Aldabra hier soir et nous sommes à l’atoll d’Astove ce matin pour y passer la journée. 

En avant-midi, nous avons eu une plongée en apnée des plus fantastique car le récit coralien à Astove est spectaculaire. Astove est une célébrité chez les plongeurs explorateurs fortunés ou grands reporters animaliers. Le "Mur d’Astove" qui attire de nombreuses tortues vertes, est une longue falaise descendant à 40 m, creusée de sompteuses cavernes et cheminées recouvertes de coraux spectaculaires où foisonne la vie.  D’énormes murènes s’y faufilent dans un feu d’artifice de couleurs.  Une faune et une flore fantastiques dans un environnement grandiose!  C’est la destination ultime des Seychelles où nous sommes aujourd’hui.  L’on se sent bien privilégié de pouvoir fouler le sol de ces endroits mythiques de l’Océan Indien. Que du bonheur!  Et « ça n’arrête pas de ben aller » je pense à Patrice un bon voyageur qui avait cette devise.  Bonjour à mes voyageurs de Chibougamau!

L'île Astove est un atoll. Grossièrement circulaire avec six kilomètres de longueur du nord au sud pour quatre kilomètres de largeur d'est en ouest, elle comporte un pseudo-lagon en son centre. Celui-ci communique avec la pleine mer par une brèche, le Gueule Bras Channel, dans le Sud-Ouest de l'île. Ce pseudo-lagon n'est profond que de trois mètres au maximum et comporte des bancs de sable et quelques îlots dans sa partie Sud-Ouest. La superficie des terres émergées est de 4,96 km2 pour une superficie totale de 9,5 km2, lagon inclus. Son littoral, composé de plages de sable entrecoupées de récifs coralliens émergés, notamment dans le Sud-Ouest de l'île, est protégé par un étroit récif corallien d'une largeur maximale de 180 mètres. Au-delà de ce récif, la bathymétrie augmente rapidement avec une profondeur de 550 mètres à 300 mètres de distance du rivage. Nous sommes à plus de 1000km de l’île de Mahé.

L'île, en forme d'anneau, n'est large que d'environ un kilomètre dans sa partie occidentale. Majoritairement plate, son point culminant est composé de dunes s'élevant à 18 mètres de hauteur dans sa partie orientale. À l'opposé de l'île, dans sa partie la plus large, se trouve une partie émergée du récif corallien qui culmine à cinq mètres d'altitude. L'île est couverte d'une végétation tropicale composée de cocoteraies et de plantations de sisal.

Pour terminer avec l’Atoll d’Aldabra encore quelques informations.

C’est Jacques-Yves Cousteau à bord de la Calypso qui le premier avait déclaré en 1954 :

"Aldabra derniers sanctuaires naturels de la planète que l'homme n’a pas encore profané!".

Du fait de son isolement, l’atoll d’Aldabra conserva durant 200 000 ans une nature primitive et endémique. L’introduction par les premiers colons de chèvres rats, poules et autres animaux domestiques, provoqua un bouleversement qui reste difficile à endiguer. En novembre 1982, pour préserver la richesse et la biodiversité extraordinaire d’Aldabra, l’UNESCO proclamait l’atoll, Patrimoine Mondial de l’Humanité. Son accès en tant que réserve spéciale, est donc soumis à une demande que nous effectuons auprès de la SIF Seychelles Island Foundation.

Les oiseaux de l’atoll d’Aldabra : Nous trouvons dans l’atoll d’Aldabra de nombreuses colonies d’oiseaux de mers et d’oiseaux terrestre endémique à la région dont le Râle de Cuvier qui est le dernier représentant d’une espèce aujourd’hui disparue, les Dryolimnas qui tel le Dodo, est incapable de voler. L’on rencontre également la plus grande colonie au monde de Phatéons à brins rouges, l’Ibis sacré, le Foningo à pieds rouge et bien d’autres aux noms exotiques et rares. Lors de la période de nidification, les Frégates donnent un spectacle saisissant.

La faune aquatique d’Aldabra : La grande majorité des animaux marins de l’océan indien vivent à Aldabra. Requins, pélagiques, baleines, dauphins, raies Manta et plus de 200 espèces de poissons de récifs abondent à l’intérieur et autour de l’atoll. Caranges, Fusiliers arc-en-ciel, poissons porcs-épics, papillons, anges, rascasses, sergents à queues jaunes, tortues vertes et imbriquées entrent et sortent au rythme de la marée. L’on y trouve également de nombreuses espèces de crabes, mollusques, coques, et anémones que l’on ne trouve que rarement ailleurs et qui apprécient la principale formation végétale du lagon constitué par la mangrove de palétuviers.

Même la mystérieuse vache des mers, appelé Dugong ou Lamantin de l’Océan Indien, a réélue domicile depuis 15 ans à Aldabra. La barrière de corail et la géologie remarquable d’Aldabra abrite une faune exceptionnelle qui fait de cette destination particulière un véritable paradis pour les plongeurs financièrement à l’aise qui peuvent se reposer en nageant dans le lagon au milieu de jeunes requins pointe noire.

Notre plongée en matinée a été l’une des plus jolies à date et la mer était très calme. Le soleil reflétait comme un miroir les magnifiques coraux et poissons de toutes les couleurs. L’on revient à bord pour un autre excellent repas. Nous avons deux endroits pour manger, le grill sur le pont 3 et la salle à manger au pont 4. Les choix sont nombreux et la cuisine est exceptionnelle.

Nous étions attendus à 14 h 00 pour notre deuxième sortie cette fois ci pour rejoindre la plage de sable blanc d’Astove. Nous pouvions y marcher ou juste s’y installer confortablement pour admirer et profiter de cette mer turquoise. Lek est allée marcher et a pris des photos de l’île d’Astove pour vous faire découvrir ce petit coin de paradis. Pour ma part je suis restée avec plusieurs voyageurs à la plage. J’ai pu prendre des photos de notre belle Jeannine qui en était à ses premiers balbutiements avec la plongée en apnée. Nous avons beaucoup rigolé tous ensemble et surtout Jeannine qui s’était fait la promesse d’essayer la plongée en apnée au moins une fois. Ce fût des beaux moments de partage entre d’excellents voyageurs.

Déjà le temps de revenir au navire et de se préparer pour l’apéro. C’est vrai que la vie est difficile à bord… apéro tout en musique et souper à la salle à manger. Quelques couples avaient signé pour manger en compagnie de naturalistes et on beaucoup aimé leur souper.  Nous avons terminé au pont 6 pour un petit digestif tous ensemble. Une très belle chimie s’est installée parmi le groupe.

Nous avons aussi souligné l’anniversaire d’une amie et accompagnatrice, Louise Gobeil qui fêtait au Québec son anniversaire de naissance. Toutes les raisons sont bonnes pour ouvrir du champagne! Bonne fête encore mon amie Loulou.

Lek et Louise