Nous sommes partis avec nos valises ce matin. On aime bien partir à la découverte d’autres villes, d’autres paysages. On aime bien être ensemble aussi, ça se sent.
Pas chaud ce matin, 14 degrés mais on sait très bien que la température va monter, une petite laine et nous partons en direction de l’Alhambra et du jardin Generalife. Préparez-vous je vous ai placé plus de 250 photos. On aime bien vous faire voyager avec nous, en attendant que vous y mettiez les pieds.
Lorsque nous sortons de la ville, Patrick nous instruit sur les taureaux. Ici, la corrida a toujours sa place, ça fait partie de la culture depuis des siècles. On dit qu’un taureau coûte en moyenne 1500 à 2000 Euros à élever. La viande est consommée, pas beaucoup mais tout de même. Le plus populaire, le toro bravo, en espagnol. Bravo, brave, signifie sauvage et désigne la combativité de l’animal et son instinct offensif. La tauromachie n’est pas coutume partout, à Valence par exemple, ça fait plus de 10 ans que la tauromachie ne se pratique plus. Il y a pire que la corrida! Je vous passe les détails.
Notre guide Daniel, Dany pour les intimes, nous attendait à l’Alhambra. C’est quoi l’Alhambra, c’est un jardin, c’est un palais, c’est un complexe arabe unique qui symbolise l’apogée de l’art musulman en Europe au 14e siècle. C’est de toute beauté. Nos yeux ne suffisent pas à voir, que dis-je, à admirer la splendeur des jardins et de l’architecture. Daniel nous dresse le portrait de l’histoire des sultans, des princesses, des guerres et des coutumes arabes. Le complexe s’étend sur 121 hectares dont la construction a pris 250 années. On dit qu’il y a plus de 1000 tremblements de terre par mois, le complexe y a survécu. Plus de 8000 visiteurs par jour viennent admirer cette beauté architecturale. Si vous voulez en apprendre plus sur l’Alhambra, vous pouvez lire un roman de Washington Irving, qui vécu dans ce palais en 1829 dont le titre est : Les contes de l’Alhambra. Les pièces sont vides car le dernier sultan qui est venu a tout rapporté avec lui. Vous y trouverez un canal d’irrigation de sept kilomètres qui date du 13e siècle, toujours fonctionnel. Il y a des fontaines et des canaux partout dans le complexe.
En route pour Cordoue. Nous traversons des champs d’oliviers, à perte de vue et les champs qui sont en jachères ont été et seront utilisés, au printemps, pour la culture de tournesols. La région en fabrique en quantité pour la transformation en huile. Nous longeons la Sierra Morena, une chaîne de montagne qui abrite plusieurs zones naturelles protégées qui date de 300 millions d’années.
C’est au restaurant Almudaina que nous prenons notre repas du midi : des boulettes de jambon, des canapés de thon en entrée et le cariera, repas traditionnel de Cordoue. En fait, c’est un porc en sauce et le porc, partie de viande prise dans les joues. Cordoue, c’est un ancien quartier juif. On y trouve une chapelle du 15e siècle. L’influence musulmane est très présente. On y apperçoit St-Raphaël, le protecteur de Cordoba ou Cordoue. C’est avec Fernando, notre guide local que nous visitons la vieille ville et la mosquée. Cordoue fut la capitale de l’Andalousie. On y retrouve quelques familles juives. La mosquée, devenue cathédrale est magnifique. Quatre différentes cultures y ont séjourné et on y célèbre encore la messe régulièrement. C’est très impressionnant. À l’origine, 1013 colonnes y ont été installées maintenant, on en retrouve 856. On y trouve également un magnifique ostensoir datant du 16e siècle et pesant 123 kg, en argent et or. C’est un bâtiment immense, Claude et Denis ont fait le calcul : près de 198 500 pi carré.
Après 8 km de marche, nous partons en direction de notre destination finale, pour aujourd’hui, Séville. Nous arrivons, à près de 32 degrés, en fin de journée. On s’installe et on se retrouve au restaurant de l’hôtel, le NH Collection, pour notre souper de groupe : entrée de salade verte, poisson et légumes grillés.
Nous savons que vous êtes fidèles à lire nos récits alors nos voyageurs ont des messages pour vous :
Bonne fête à Alberte, 88 ans, la mère à Denis.
Bonjour de Denyse, Mom, à sa fille Thaly!
Bonjour à Olivette de Michel et Jacynthe.
Demain, grasse matinée. Réveil à 8 heures.
À demain!
Renée