Aujourd’hui, c’était la journée mondiale du tourisme, on est fiers d’être des touristes, en Espagne, youppi!!! On a fait la grasse matinée pour fêter ça. Réveil à 8 h et départ à 9 h 30, il faisait déjà 21 degrés lorsque nous sommes partis et la température est montée à 38 degrés.
Notre guide local pour l’avant-midi, Fernando, a été particulièrement apprécié du groupe, il est une véritable encyclopédie vivante. Il faut savoir que les guides, en Europe, ont une formation d’une durée de cinq ans. Ils voient la géographie, l’histoire et l’histoire de l’art entre autres.
Nous avons débuté par un tour d’orientation de la ville de Séville, 704 000 habitants. Elle est la 4e ville en importance en Espagne et une capitale municipale, régionale et provinciale. Un fleuve passe dans la ville, le Guadalquivir, le seul fleuve naviguable d’Espagne. Il doit son nom à une appellation arabe qui signifie la grande vallée, il est naviguable sur 90 km jusqu’au sud.. Il reçoit des navires de croisière d’un maximum de 600 passagers. On compte une population étudiante de 10%, c’est-à-dire prés de 70 000.
Nous voyons le parc arboretum Maria Luisa au passage en nous rendant sur la Place d’Espagne. Conçue pour l’Exposition ibéro-américaine de 1929 par l’architecte Aníbal González, remplacé par Pedro Sànchez Núñez, mille hommes ont prticipé à sa construction, terminée en 1928. Ce fût la construction la plus coûteuse de l’exposition. De forme demi ovale, au centre de la place se trouve une fontaine, créée par Vincent Traver en 1927. On y trouve quatre ponts consacrés aux royaumes de Castille, d’Aragon, de Navarre et de Léón reliant la place centrale et le palais, symbolisant l’unité politique de l’Espagne. Fernando nous apprend que plusieurs films y ont été tourné, c’est d’une beauté extraordinaire. Nous avons bien fait d’arriver tôt, la Place se remplit très vite. Maintenant, c’est l’administration de l’armée qui occupe les pavillons. On y tient régulièrement des parades de mode et des rassemblements civils.
Retour en autobus, avec notre super chauffeur Vasco, toujours à l’heure, l’autobus hyper propre. En route pour l’Alcázar. Avec ses plus de mille années d’histoire, il est l’un des édifices les plus complexes et les plus riches du monde : la diversité et la singularité de ses pièces, qui sont presque parfois des labyrinthes, possèdent une valeur inestimable, elle nous conduisent, à chaque pas, à travers des moments clé de l’histoire : l’arrivée des rois des taïfas, le califat almohade, la transformation castillane. L’histoire de l’Alcazar islamique est celle de la propre ville de Séville : une histoire dynamique et grandissante, tant en termes de dimension que d’influence politique et de richesse architectonique. Nous visitons ses jardins, dont la diversité et l’harmonie témoignent de la splendeur de Séville à partir de la Renaissance. Il y a sept hectares de jardin. Ce sont maintenant des fleurs et des arbres mais autrefois, ces jardins servaient pour se nourrir. On pouvait vivre de leur récolte le temps de touver une solution au cas où ils seraient attaqués. Trente années de construction. Dans la salle du trône ont été tournées des scènes de la 5e série de Games of Throne. Habilement guidé par Fernando, cette visite nous en apprend sur l’histoire arabe et nous ébahit par sa beauté. Nous terminons par la salle où il y a des tapisseries. Mes amis, vous devriez voir ces beautés. Tissées en 1744 en laine de mérinos, elles ont pris de 2 à 3 années chacune et compte des milliards de fils.
Dîner dans le quartier Santa Cruz, au restaurant Cerveceria Catedral : salade verte, œufs brouillés, boules au poisson, calemars frits (les meilleurs au dire de nos connaisseurs), tournedos de porc au whisky et au dessert, petites bouchées sucées, un délice pour les yeux, et le palais.
Après le repas, temps libre sur la grande place. Quelques-uns ont pris la direction de l’hôtel, à pied. Toujours les mêmes, nos aventuriers qui sillonnent les rues espagnoles : Michel et Jacynthe, Claude et Lucie et Caroline et Denis. Ils vivent des expériences différentes. La majorité s’est rendue en autobus. Repos bien mérité à l’hôtel avant de repartir vers 19h30.
Souper de groupe au restaurant Carlos Baena dans le quartier San Bernardo: entrée de salade de patates, petites bouchées de fromage frits et morue fraîche en sauce tomate. Pour dessert, on a toujours une petite place pour ce dernier, délicieux gâteau au fromage.
Au retour, j’ai pris soin de prendre en photo nos trois André, en attendant Vasco.
Cette nuit, c’était la course nocturne. On présume qu’ils font le marathon de nuit parce qu’il fait moins chaud. Je vous ai dit qu’il a fait 38 degrés aujourd’hui? Demain, nous partons vers la plage, sur le bord de la mer Méditerrannée.
Allez hop, au lit. Nous partirons tôt demain matin.
À plus.
Renée.