Accompagnée par
Renée Lafleur, Patrick Simard
Guidé par
Patrick Simard

Déjà samedi.  Le temps passe vite lorsqu’on est en bonne compagnie!  Nous étions tous au rendez-vous pour déjeuner ce matin, le départ était prévu pour 8 h 30 et nous sommes partis à l’heure. Il faisait 18 degrés lorsque nous sommes partis.

En route pour Ronda, ancien royaune, et maintenant une ville installée au sommet d’une montagne, dans la province de Malaga, en Andalousie. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vielle ville, datant de l’occupation mauresque. Nous avons traversé les montagnes. En fait, nous sommes toujours dans les montagnes.  Franchement nous ne nous attendions pas à tant de beauté.  De grandes étendues, des élevages de toro-bravo, des plantations de chênes-liège et encore et toujours des plantations d’oliviers.  Nous traversons la région la plus pluvieuse d’Espagne.  Les montagnes sont vertes et boisées pour la majorité.  On y voit des plantations d’eucalyptus. Ceux-ci servent d’aspirateur pour l’eau et les moustiques les détestent, un bon point pour l’eucapyptus. 

Arrêt à Algodonales, province andalouse de Cadix.  J’y goûte une olive.  Pas mûre du tout, Caroline en a été témoin!  Étonnant de voir les quartiers de porc qui attendent de trouver preneur dans les différents restaurants de l’Andalousie. Un petit café et on reprend la route.

La route des villages blancs, les plus beaux villages d’Andalousie, c’est le sud de l’Espagne, nous longeons cette route pour nous rendre à destination de Ronda. On peut faire la route des villages blancs en trois jours. 

Arrivés à Ronda, nous rencontrons notre guide local qui nous familiarise avec le monde de la tauromachie. La place de tauraux fut inaugurée en 1785, en fait la tauromachie, l’art d’affronter le taureau, soit lors de combats à l’issue desquels le taureau est mis à mort, soit lors de jeux, sportifs ou burlesques, a débutée ici, à Ronda.  Un taureau coûte en moyenne 7 000 Euros. La place contient 5 000 personnes et il en coûte, 150 Euros, à l’ombre ou 35 Euros, au soleil, pour assister à une corrida.  Les premières corridas qui furent organisées eurent lieu le 1er mai 1785 avec Pedro Romero de Ronda et Pepe Hillo.  On y tua trente taureaux.  Notre guide nous instruit sur les techniques des corridas. Nous visitons cet endroit avec émotion.  Un tour de ville nous mène au pont Neuf, le plus récent et le plus imposant des trois ponts franchissant les gorges du Guadalevín qui coupe la ville en deux.  La vue est extraordinaire. La ville a été construite sur la falaise. Je vous ai placé des photos mais ça ne rend pas justice à la beauté des lieux. 

Une suprise nous attendait au retour au village, signée Voyage Louise Drouin. 

Dîner au restaurant La Pilastra des Torero, sur la terrasse surplombant la vallée. Un délice pour les yeux et le palais. Le service était excellent, des serveurs exclusivement pour les voyageurs de Voyage Louise Drouin.

Du temps libre avant de reprendre la route pour notre destination finale soit la Costa del Sol. On arrive en fin d’après midi, on s’installe et on mets les pieds dans la mer Méditerrannée. On savoure la mer.

Souper chacun à son rythme puisque l’hôtel offre un buffet jusqu’à 21 h 30.

Ça sent la fin mais avant, on savoure l’Espagne.

À demain.

Renée xx