Malaga - Nerja

Il est où le bonheur? Il est où? Comme le chante si bien Jacynthe depuis le début du voyage. Il a envahi notre groupe le bonheur.

Ce matin, le bonheur a été de voir le lever du soleil sur la mer Méditerranée en prenant un petit-déjeuner au bord de la mer.  L’hôtel offre un brunch répondant à tous les estomacs. Vasco, notre chauffeur, nous a menés à notre dernier tour de ville du voyage. En route, Patrick nous a fait pratiquer différents noms appris en espagnols. Il nous questionne sur différents points d’histoire. Une date que nous n’oublierons jamais : 1492!  Un couple qui a marqué notre voyage : Ferdinand et Isabelle, roi et reine d’Espagne dite Isabelle la Catholique.

Notre hôtel est sur la Costa del Sol, dans la ville de Torremolinos, un littoral compris entre une pointe et un cap à 125 km du détroit de Gibraltar porte d’entrée des phéniciens. Nous avons pris la route de Malaga, ville de 600 000 habitants offrant une offre culturelle extraordinaire. Une ville de congrès dans laquelle les édifices ont une hauteur entre 8 et 10 étages seulement.  Depuis 10 ans, grâce à l’aéroport internationnal, la ville reçoit de plus en plus de touristes.  On y retrouve également un port de croisière important. On y a découvert une flore étonnante : des bougainvilliers, des hibiscus de toutes les couleurs, des oiseaux de paradis, géraniums et autres qui donne un cachet unique à Málaga.  C’est un paradis pour les amateur de botanique. On peut compter plus de 300 jours de soleil avec une température moyenne de 25 degrés. On l’appelle la Floride de l’Europe avec ses 17 km de plage. 

Nous avons rencontré notre guide local, Francis, avec qui nous avons fait d’abord un tour panoramique puis un tour pédestre qui nous apprend que Málaga a vu naître Antonio Banderas et Picasso.  D’ailleurs, un boulevard longeant la mer porte son nom de même, évidemment, qu’un musée. 

Nous montons au point le plus haut de la ville : Gibralfaro d’où nous avons une vue magnifique sur l’arène de taureaux, le port et une bonne partie de la ville. Nous descendons par la suite au centre de la ville en passant devant l’Université, on commence à voir la citadelle arabe, datant du 11e siècle. La marche nous mène du centre historique de Málaga, le quartier historique, on y voit les fondations de l’ancienne ville, d’un théâtre romain datant du 1er siècle avant Jésus-Christ. Et, SURPRISE, Voyage Louise Drouin, par le biais de notre guide Patrick, nous offre un petit café au El Pimpi. Pour les amateurEs d’Antonio Banderas, acteur espagnol, c’est dans ce restaurant qu’il prend son café, il a un appartement au coin de la rue! Banderas a fondé une école d’art dramatique dans la ville qui sera inauguré prochainement. Les bâtiments sont magnifiques particulièrement la cathédrale de l’Incarnation dont la première a été posée en 1528.

Au début du 19e siècle s’est développé ici l’industrie de la canne à sucre. On cultive plus de 20 millions de kg de mangues (on a vu les plantations) introduites récemment, des avocats et de la papaye grâce au climat. Notre guide francis nous quitte et nous prenons la direction de Nerja, le balcon d’Europe.

C’est dans cette ville balnéaire de plus de 20 000 habitants située sur la Costa del Sol que nous prenons notre dîner, sur une superbe terrasse surplombant la Méditerrannée : entrée de fromage et jambon ibérique, salade de patates et en plat principal un délicieux porc d’une tendreté et d’un goût divin!  Pour d’autres, ça été un filet de sole farci aux crevettes.  C’est un voyage gastronomique que nous faisons, je vous l’avais dit?  On a beaucoup de plaisir.  On passe devant le Café Albi, ce qui fait penser à Nicholas André et Vivi.  Vous êtes salué cher Nicholas.

Retour à l’hôtel, une saucette dans la piscine ou dans la mer ou tout simplement une siesta et nous nous rencontrons dans le hall à 20 h 30 pour un souper de groupe dans un restaurant sur le bord de la mer à 3 minutes à pied, chez Larry.  Entrée de poisson cru et oignons espagnols, patates dans une mayonnaise épicée et un délicieux poulet légèrement épicé avec de bonnes patates frites. Un souper pour Claude.

À bientôt.

Renée.