Nous quittons Madrid avec nos valises ce matin, en route pour Barcelone.
Nous faisons un agréable voyage à bord d’un train haute vitesse, le train AVE. Ce type de train circule sur le réseau à grande vitesse le plus long d’Europe, soit 3 100 km. La vitesse de pointe est de 310 km/h. Nous profitons d’un paysage extraordinaire. Oui, c’est un milieu semi-désertique mais, les oliviers se démarquent dans le décor de même que les champs de tournesols, les montagnes au loin, les petits villages avec ses châteaux, les forêts verdoyantes. Un décor magnifique. Nous serons à Barcelone en moins de 3 heures. On en profite pour jouer une petite game de 500, j’ai enfin trouvé des joueurs! Le temps passe vite lorsque l’on s’amuse. D’autres en profitent pour dormir. Il faisait 20 degrés ce matin lorsque nous sommes partis et 29 degrés lorsque nous sommes arrivés à Barcelone à 12 h 30.
Le voyage nous a ouvert l’appétit. On se rend prendre notre lunch au restaurant La Tramoia, en plein centre de la ville dans laquelle nous retrouvons plus de taxis qu’à New York. De l’avis général, c’était DÉLICIEUX. On a profité du lunch pour célébrer la fête à Gilles. Nous lui avons chanté une petite chanson et offert une pointe de gâteau, gracieuseté de Voyage Louise Drouin.
Barcelone est la capitale cosmopolite de la région Espagnole de Catalogne. Elle compte 1,615 million d’habitants. La ville est réputée pour son art et son architecture. Nous sommes tout près de la mer des Baléares. Ça y’est! Nous sommes près de la Méditerranée d’ailleurs, un vent doux nous le confirme, nous le sentons. La ville fait partie des top 10 en Espagne, c’est la 2e ville en importance, pour les congrès. Il y a beaucoup de pistes cyclables, les routes sont très larges, six voies, séparées par un terre plein central sur lequel il y a beaucoup d’arbres et une voie piétonnière. C’est humide ici et, il neige une fois par cinq ans. Ne cherchez pas de gratte-ciel dans la ville, les plus grands édifices ont neuf étages, ça me fait penser à Trois-Rivières dont le plus haut édifice, l’édifice Royal, compte 15 étages, mais en réalité en compte 14 puisqu’il n’y a pas de 13e étage! Ah, la superstition.
Marie, notre guide locale, nous rejoint pour un tour panoramique. On y apprécie une muraille construite au 1er siècle avant Jésus-Christ mais un tour de ville à pied demain nous rapprochera un peu plus de l’histoire de la ville qui date d’avant Jésus-Christ. La ville compte plusieurs musées dont celui consacré à Pablo Picasso né au sud de l’Espagne, il arrive à 14 ans à Barcelone, son père était enseignant d’art. On voit de superbes églises construites au 14e siècle; la promenade Christophe Colomb dont le monument a été inauguré en 1888, qui mène dans le quartier gothique.
Ce tour nous permet de mettre pried à terre sur le Montjuic, colline qui était habitée par les juifs au 15e siècle, d’où son nom : mont Juif, qui est devenue un parc public et un centre culturel qui reçu, en 1929, la 2e exposition internationale de Montjuic. Je vous le dis, ce voyage est un véritable cours d’histoire, on écoute religieusement les guides qui nous racontent l’Espagne. Cette colline domine l’ancienne ville et son vieux port qui est un des ports les plus importants en Europe, il peut recevoir neuf navires de croisière en même temps. Barcelone compte près de 100 kilomètres de plage, devinez où nous irons demain! Nous y voyons le stade olympique Lluis-Companys, construit pour les jeux olympiques d’été de 1992. Nous empruntons la Paseo de Gracia, cette célèbre avenue bordée par de nombreux édifices de style modernisme catalan. Nous sommes totalement dépaysés.
Nous circulons sur la Gran Via, avenue principale qui traverse la ville d’ouest en est. En 1857, on démolit les murailles qui ceinturent la ville afin de donner plus l’espace à la ville, d’amener une brise de la mer, d’enrayer la maladie et de voir un peu plus au loin!. On construit, déjà en ces temps, ces grandes avenues que les Catalans empruntent régulièrement aujourd’hui. À cette époque, on trace les rues perpendiculaires de la mer vers les collines et des collines vers la mer (des « one way »). Facile de s’y retrouver, comme à New York!
Le clou de la journée, la Sagrada Familia, basilique consacrée à la Sainte-Famille dont l’architecte Antoni Gaudi consacra sa vie avant dêtre frappé par un tramway en 1926. La construction a débutée en 1882, c’est Gaudi qui reprit le flambeau en 1883. C’est une véritable beauté. C’est devenu l’emblème de la ville de Barcelone. Donc, débutée en 1883, la basilique devra être terminée en 2026, 100 ans après la mort de Gaudi qui était architecte pour les familles riches de Barcelone.
Gaudi, c’est l’architecte du futur, du modernisme catalan, un visionnaire qui savait que le monde entier viendrait voir son travail, son œuvre. À sa mort, la construction s’est arrêtée. Pendant 25 ans, rien ne se fait. Puis, avec différents dons et les recettes des entrées des visiteurs, la construction peut reprendre. Beauté, démesure, spiritualité, émotion, couleur, grandeur, espoir et consécration. Voilà la Sagrada Familia. Il est le monument le plus visité d’Espagne. Faut voir cette basilique Line!
Nous nous installons à l’hôtel Montcada H10 pour trois nuits. Le bonheur. Cet hôtel a du style et est très bien situé, en face de l’ancienne muraille et du quartier gothique et vous devriez voir sa terrasse, elle offre une superbe vue sur la mer et un coucher de soleil aux couleurs chaudes, propre à la méditerranée.
Nous prenons notre souper à l’hôtel, encore délicieux. Mais, ce qui l’est plus encore, c’est la qualité de nos relations.J’espère que votre voyage avec nous vous comble.
À demain.
Renée