Bom Dia,
Ce matin tous n’ont pas les yeux ouverts de la même façon.
Le décalage horaire semble plus se faire sentir et certains ont eu un sommeil mitigé.
Même Patrick ce matin au déjeuner a eu besoin de plus d’un café pour se mettre en branle.
Qu'à cela ne tienne, on part tel que prévu à 8h30 en autobus pour se rendre à la basilique des étoiles (basilica da Estrela). C'est de là que débute notre tour privé en tramway. Notre chauffeur, ou plutôt le garde-frein comme l’appelle Patrick (on se soucie plus de la capacité de contrôler les descentes que les montées), nous fait sillonner les vieilles rues de Lisbonne. Ça grince, le moteur gronde, surtout en montant les côtes parfois abruptes de la vieille ville. Heureusement nous n’avons pas eu besoin de pousser…. Il y a du sable pour améliorer l’abrasion du lourd véhicule de 15 tonnes sur ses rails.
Wow! Les rues sont étroites. Parfois on peut toucher les murs des bâtiments qui bordent les ruelles. Plusieurs vues saisissantes: funiculaire, trafic, ruelles. On se demande comment font les automobilistes pour négocier ces étroites rues et surtout s’y stationner. Il y a quelques miroirs de véhicules automobiles qui ont eu clairement peur de notre lourd véhicule historique.
En fin d'excursion, Lise semble déjà trouver la retraite longue, et envisage brièvement de s’improviser chauffeur de tramway. Finalement les rues sont trop étroites à son goût et elle décide de poursuivre son voyage avec nous…
On déambule ensuite à travers les rues jusqu’au Château de St-George. En fait, on grimpe jusqu’au château car il est situé en surplomb de la ville. Les vues y sont saisissantes.
La descente vers le port nous fait voir d'autres vues pittoresques des résidences et petits commerces, la cathédrale de Sé, diverses petites églises et finalement l'église de Saint-Antoine, église de style baroque du XVIIIe siècle. On y descend pour voire la crypte, considérée comme lieu de la naissance de St-Antoine, connu par la suite comme St-Antoine de Padoue, frère Franciscain canonisé 1 an après sa mort. On termine notre exercice matinal près du port, on retrouve notre bus en route pour le dîner.
En après-midi, c’est la visite de Sinra.
Belle petite ville en banlieue de Lisbonne, elle est célèbre de par son palais national et ses jardins à flanc de montagne.
Patrick nous en explique l’histoire et se laisse emporter par la définition du romantisme. Là, ça donne à discuter! Les perceptions des explications par les hommes du groupe ne sont pas les mêmes que celles de la gent féminine!
Lise a fait des gros yeux à Michel, et par la suite Martin a fait preuve d’un romantisme hors du commun alors que sa Juliette attendait la sérénade sur son balcon. La sérénade n’était pas à la hauteur de ses attentes.
Histoire de Sintra:
Sintra (anciennement Cintra) est située à 25 km au nord-ouest de Lisbonne dans le district de Lisbonne (région de Lisbonne et sous‑région de la Grande Lisbonne).
Le Palais national de Sintra constitue l’un des principaux monuments de la ville de Sintra au Portugal ; ses deux cheminées coniques blanches hautes de 33 mètres lui donnent une silhouette tout à fait distincte et en font, de ce fait, le symbole de la ville.
Très probablement élevé sur les fondations de la résidence des walis musulmans, il fut le palais des rois portugais dès l’époque de la Reconquête Chrétienne. Ébranlé par le grand tremblement de terre de 1755, il fut aussitôt reconstruit « à l’ancienne », selon le terme de G. Baretti, un voyageur italien qui le visita cinq ans après la catastrophe.
Très utilisé au Moyen Âge comme résidence royale de chasse dans la Serra de Sintra ou comme refuge aux époques de peste, le palais fut toujours fréquenté par les monarques au long de l’Histoire du Portugal.
Soulignons les divers plafonds symboliques, les azulejos du XVIe siècle qui constituent la plus grande collection d’Europe et une multitude d’éléments mudéjars comme portes et fenêtres géminées à encadrements mauresques, arcs outrepassés à intrados polylobés ou zigzagués, merlons dentés…
Devenu musée en 1940, le palais a gardé une partie du mobilier du temps des derniers rois. Le reste provient d’autres palais et musées nationaux ou a été acquis en 1939‑1940.
En 1995 le palais ainsi que tout le paysage de Sintra sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO. En 1997, le domaine de la Regaleira est racheté par la mairie de Sintra.
Le retour à l'hôtel est calme.
Il y a même un coquin qui m’aurait pris en photo, en flagrant délit de sieste! La rumeur veut qu’elle fut parsemée de doux ronronnements.
Arrivée à l'hôtel vers 19 heures, ce fut une bonne journée.
Souper privé encore ce soir au restaurant de l’hôtel.
Demain l’aventure se poursuit.
Boa Noite
Martin
Sylvie