Villes visitées
Lisbonne, Sintra, Cascais, Tomar, Coimbra, Douro, Giumaraes, Bom Jesus, Porto, Aveiro, Nazare, Alcobaça et Batalha

Ce matin, c’est un avant midi d’autobus.

Vasco notre chauffeur me disait hier que la route qu’on fera ce jour est la plus belle du Portugal selon lui.  Dommage, il pleut une partie du voyage, mais descendant la vallée, ça s'éclaircit et on peut avoir une superbe vue de l’endroit, reconnu pour sa production viticole. 

Notre destination, Quinta da Pacheca dans la vallée de Duro qui est la principale région de production viticole du Portugal.

Au domaine, on y cueille également le raisin pour une production de vin, mais 75% de la production est destinée au Porto. 

Notre vignoble a été créé en 1738 et acquis par la famille en 1903. On en est à la 3e génération qui poursuit la tradition.

Sergio nous explique les rudiments de la production viticole de la région et l’ABC du Porto.

Quinta da Pacheca ont 75 hectares de vignes. Dans la Vallée, il y a 33000 producteurs.  Tout étant répertorié pour l’appellation contrôlée, dès qu’un individu détient un hectare on le considère producteur.  Les petits vendent leur raisin.  Notre domaine produit 500,000 bouteilles par an et commercialise lui-même 75% de sa production.  Malheureusement pour nous, ils connaissent la SAQ et il leur est impossible de nous livrer du porto au Québec.

À une altitude de 75m au-dessus du niveau de la mer, on y produit du raisin pour les vins et porto rouge.  Le domaine possède d’autres terres plus en altitude pour la production de vin blanc.

Une vigne vieillissante produit moins de raisin, mais ils sont plus petits et plus concentrés en saveur. On les garde pour les vins de meilleure qualité, les grands crûs.  Dans la vallée, il y a 77 cépages autorisés pour produire le porto. 

Touriga National est le cépage le plus réputé du Portugal.

À la vendange, le raisin est cueilli et transporté manuellement jusqu' au vignoble.

On le foule vraiment à pieds nus à chaque jour de vendange; entre 19 heures et 23 heures chaque soir et même toute la nuit!  C’est la méthode de choix pour éviter d’écraser les pépins ce qui augmenterait l’acidité du nectar.  Les habitants de la région mettent— le pied dans le raisin (pas la main à la pâte dans ce cas-ci, n’est-ce pas) - pour aider les producteurs.  C'est leur fierté et leur mode de vie de participer à la production.

 

L’appellation Porto est contrôlée.  Les autres pays devront dire qu’ils produisent du ‘porto style’.

La couleur du porto dépendra de la grosseur du fût, son âge, son origine (français ou américain).

Un porto passera entre cinq et huit ans à vieillir minimum, sauf le rosé.

Vintage est le seul qu’on fera vieillir en bouteille.

Le défi pour les producteurs c’est l'espace. Pour laisser vieillir du porto 10-20-30 ou 40 ans il faut l'entreposer quelque part…

Il y a 4 sortes de porto:

-    Blanc

-    Rosé : il n’est pas vieilli sinon il perdrait sa couleur. C’est un porto jeune, à boire l’année même de la vendange. On aime l’utiliser pour les drinks et cocktails quand il fait chaud

-    Rubis

-    Towny qui signifie couleur ambrée.  

On y prend notre dîner accompagné de deux petits blancs et un porto Towny 10 ans pour dessert.  Encore une fois c’est excellent. 

Ensuite. LE MAGASIN….. Faut en profiter c’est notre seul passage chez un producteur. 

Ensuite on prend la direction de la Casa Mateus, somptueuse résidence du 18e siècle de style baroque, encore habitée par la 17e génération des descendants. On profite de l’accalmie de pluie pour profiter des somptueux jardins.  Les appareils photos sont sollicités.

Finalement on termine notre tour de la vallée à Guimarães, on s’y installe à l'hôtel du même nom, moderne et confortable. Ce soir on prendra une petite marche pour aller souper au ‘restaurante Petisqueira’.  On fait un petit tour de la vieille ville de soir en revenant, ça donne une vision différente de la ville.

Boa noite

Martin

Sylvie