Toute bonne chose a une fin! C’est l’heure du retour.
Déjà un changement, notre vol a 1 h 30 de retard. J’anticipe déjà la difficulté de prendre notre vol Toronto-Montréal.
On a donc un peu plus de temps pour flâner dans l'aéroport de Lisbonne. Quoi de mieux que de magasiner encore un peu pour trouver les petites perles de dernière minute, et prendre un petit lunch puisqu’on partira à 14 h 30. Certains délaissent le poisson pour un p’tit McDo, se donner un avant-goût de la maison.
Le vol est tranquille, mais je remarque que l'heure de l'atterrissage se repousse de quelques minutes au fur et à mesure qu'il progresse. Finalement, on a une heure entre l'arrivée à la rampe de débarquement et le départ du prochain vol. Ouch. Est-ce possible?
On a souvent entendu des critiques sur Air Canada et l'aéroport de Toronto, mais cette fois on doit admettre qu’ils ont fourni des efforts pour faciliter notre transition. On nous avise dans l'avion qu’on retrouvera nos valises à Montréal, on commence à faire débarquer les voyageurs en transit en premier, on facilite notre passage aux bornes de déclaration douanière en passant par groupe de cinq, pas besoin de repasser la sécurité comme on anticipait devoir le faire donc on arrive à temps pour l'embarquement à 18 h 40. Tout ça en 40 minutes. Le zodiac au complet était aligné pour que ça puisse se faire! Et les valises? Deux passagers ont eu une mauvaise nouvelle à Montréal mais le lendemain, tout a été réglé, livrées à la maison.
On reprend tous nos chemins vers nos vies respectives.
De ce voyage, je retiendrai:
De Patrick notre guide, son patriotisme son amour de son pays et du foot (soccer). Dès notre arrivée il nous avait montré les boutiques de sport avec articles promotionnels de foot et nous explique les rudiments de la ligue portugaise, il le voie retirer le crayon d'un jeune en train de faire des graffitis, partir à courir après un voleur qui avait dérobé une bouteille de vin au resto de porto. Mais aussi ses connaissances de l’histoire de son pays hors du commun. Il n’y en a pas deux comme lui c’est certain!
Vasco notre chauffeur, discret, sympathique, il a aidé Patrick à optimiser les déplacements et faire de petits détours pour nous montrer de petits extras. Son habileté à manœuvrer son énorme autocar dans les petites rues est impressionnante. Et la prononciation de son nom... En effet, en portugais on ne prononce pas la voyelle terminant un mot et le S en milieu des mots se prononce CH. Faites l'exercice, vous comprendrez notre expression quand Patrick nous l'a présenté.
Marcher, marcher, marcher, monter, descendre ce pays vallonné. On avait un groupe en forme c'est prouvé.
Les rues en pavé partout dans le pays. C'est joli mais on apprend vite à regarder où se mettre les pieds car tout est inégal.
Les rues étroites où cohabitent piétons-autos-trains-tramways. Parfois on se dit : y’a pas de place pour que ça passe, mais oui ça passe serré mais ça y va!
Le patrimoine impressionnant des églises-monastères-cloitres qui sont tout aussi différents les uns des autres, chacun avec son cachet. Difficile de se souvenir combien on en a visité!
Les grues - je ne parle pas des oiseaux- difficile de prendre des photos sans qu'elles fassent parti du décor. Il y en a autant que des cônes de circulation à Montréal!
Le poisson! On savait qu'on en mangerait mais pas autant, surtout pas que ce serait la morue des eaux nordiques qui serait le mets national prisé.
Le sable en suspension dans l'air, originant de l’Afrique du Nord, qui masque les levers et couchers de soleil et parfois même le soleil a son zénith, dû à la sécheresse qui afflige le pays depuis trois ans.
Le vin et lo porto de grande qualité qu'on a pu déguster tout au long du voyage.
Bon retour au pays a tous, au plaisir de vous retrouver lors d'une prochaine aventure.
Martin et Sylvie