Bom dia,
Au déjeuner ce matin, nous sommes accueillis par le serveur avec un petit mousseux.
Il devait savoir que la veille au soir certains avaient prolongé le plaisir s'improvisant un petit bar à la sortie du resto. Il faut éviter le sevrage.
Première destination, la tour de Belém.
En y allant, on peut constater que le pont Champlain n’est pas le seul à souffrir d’embouteillage le matin. On peut voir que le pont 25 avril - eh oui c’est son nom - est compétitif.
La tour est construite sur les bords du Tage dans la freguesia (paroisse) de Santa Maria de Belém, entre 1515 et 1521, par le roi Manuel Ier de Portugal pour garder l’entrée du port de Lisbonne. Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1983, conjointement avec le monastère des Hiéronymites.
Elle est édifiée au XVIe siècle par Arruda pour abriter les capitaines du port et surveiller les navires marchands pour éviter la contrebande. Elle avait aussi un rôle de défense protégeant l’embouchure du Tage et le monastère des Hiéronymites, lesquels constituaient des points stratégiques pour envahir la ville.
La tour qui se trouvait à marée haute entourée d’eau du Tage se retrouva aux berges après le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le retrait des eaux.
Après quelques photos magnifiques, on se dirige vers le monument des découvertes maritimes. Y figurent Henri le navigateur à sa proue, d’un côté les personnages clés qui ont rendu possible la conquête des eaux par les Portugais, de l’autre les divers navigateurs les plus célèbres. En 1415 débutent les découvertes des nouveaux mondes en recherchant le passage pour l’Inde, et on souligne donc les 100 ans d’histoire de navigation des Portugais.
Les quais qui bordent le Tage entre ce monument et la tour de Belém ont été construits pour l'exposition internationale de 1940. Patrick nous dit que le Portugal était resté neutre pendant la 2e guerre mondiale.
Ensuite, direction la pâtisserie Pastéis de Belém où on y déguste une tartelette typiquement portugaise. Avec sa recette originale, accompagnée d’un petit café, c’est vraiment bon. Il faut mettre un peu de cannelle pour la relever. Supposément la cannelle donnera aux messieurs une petite vertu supplémentaire pour la soirée, nous dit Patrick!
Jean François en a ajouté beaucoup et même a mangé tout son bâton de cannelle au souper. Michel a pris deux tartelettes pour pouvoir ajouter le condiment. François…. Combien en a-t-il déjà mangé de tartelettes déjà? La dernière fois, il regarde sa Nicole, la tarte, Nicole… hésite…. Puis la tartelette gagne!
Après la gourmandise, on ne va pas dépenser d’énergie. Oh non. Il faudra attendre 45 minutes en ligne au soleil ardent pour entrer et visiter Le Monastère des Hiéronymites. C’est à ce moment qu'on découvre que Christine est très populaire auprès des dames qui veulent lui vendre leurs breloques. Pas aux autres... qu’à une Christine bien découragée qui tente de se cacher tant bien que mal. Plutôt mal, elle est toujours découverte!
St-Jérôme (il aurait été le premier à traduire la bible) aurait formé, avec l’accord du pape sa congrégation : les Hiéronymites (jérome-nymite).
Le Monastère des Hiéronymites (en portugais : Mosteiro dos Jerónimos) est un monastère portugais, de style manuélin, témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde.
Sur l’emplacement d’un ermitage fondé par Henri le Navigateur, le roi Manuel Ier entreprit en 1502, un peu après le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde, de bâtir un magnifique monastère destiné aux religieux de l’ordre des hiéronymites. Il a été en grande partie financé par les profits du commerce d’épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du XVIe siècle. Patrick nous précise qu'il aurait fallu 100 ans pour le construire.
En 1834, avec l’expulsion de l’Ordre religieux des hiéronymites, l’église Sainte‑Marie des hiéronymites (Santa‑Maria de Jerónimos) est devenue une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de Belém (Santa Maria de Belém).
Des bâtiments ajoutés au milieu du XIXe siècle à l’ouest du clocher affectent quelque peu l’harmonie architecturale de l’ensemble qui était jusque-là respectée. On y a installé les musées de la marine et de l’archéologie.
Classé monument historique en 1907, le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1983. Le 13 décembre 2007, les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne s’y réunirent pour signer un nouveau traité constitutionnel appelé traité de Lisbonne.
Son cloître, qui serait le plus beau d'Europe, possède une richesse sculpturale impressionnante. De forme carrée de 55 mètres de côté, il comprend deux étages. L’étage inférieur, construit par Diogo Boitaca, est percé de larges arcades dont les remplages prennent appui sur de fines colonnettes dont la décoration s’inspire du gothique finissant et de la Renaissance. L’étage supérieur, construit par João de Castilho, a un style plus espagnol, moins exubérant. Dans un couloir du cloître se trouve depuis 1985 le tombeau de Fernando Pessoa.
La salle capitulaire du cloître abrite aujourd’hui le tombeau de l’écrivain Alexandre Herculano. La sacristie et le réfectoire des moines sont recouverts de voûtes à liernes et tiercerons.
Ensuite, en route pour Cascais où notre restaurant, avec sa terrasse extérieure au bord de la falaise avec vue imprenable sur l’océan, nous offre encore ce midi un menu délicieux. Entrée de salade, olives, boules de chorizo, frites et poulet au curry. Tout ça se termine avec un gâteau au fromage ou une tarte aux amandes.
Par la suite, direction le centre-ville de Cascais où on a un peu de temps libre pour fouiner. On termine le tout en dégustant une petite liqueur Beirao, typique portugaise, gracieuseté de voyage Louise Drouin.
Retour à l'hôtel, on a une heure pour se changer car ce soir c’est le souper spectacle Fado. Encore une fois, la nourriture exceptionnelle agrémentée de nos deux guitaristes qui accompagnent tour à tour Sonia et Félipe nous épatent par leur prestation. Même dans la rue en revenant au bus il y a un groupe qui chante. C’est vraiment typique de l'endroit.
La nuit sera courte, départ tôt demain on doit refaire nos valises on quitte notre beau HF Fénix Urban.
Boa Noite
Martin
Sylvie