Accompagnée par
Louise Drouin

Eh oui, c’est déjà ce matin que nous quittons notre magnifique navire.  Notre croisière a été plus que parfaite et nous avons, comme Ponant en a l’habitude, été traités aux petits oignons…. Il fait très beau et on nous annonce un bon 27 degrés cet après-midi. Nous sommes chanceux car nous sommes en saison sèche qui est la plus clémente malgré l’humidité qui est toujours assez élevée mais rien à voir avec la saison des pluies où il peut faire 40 degrés et plus humide…. Nous avons oui visité plus de 6 pays différents d’Amérique centrale, une découverte qui pour plusieurs leur donnera le goût peut-être d’y retourner.

Le Guatemala et nos découvertes ont été pour beaucoup un beau coup de cœur! Surtout si l’on pense à notre hôtel monastère d’Antigua.. Que de bonheur!

Nous rencontrons notre guide et chauffeur qui nous attendaient à notre sortie du navire. Lors du débarquement des passagers, tout le personnel que nous avons côtoyé se tient sur le pont de  pour nous souhaiter bon retour et à la prochaine.  Notre charmant commandant, Charbel Daher n’y échappait pas et était là pour nous saluer et nous faire la bise. C’est tout à fait différent de vivre un débarquement chez Ponant pour notre grand plaisir.  Rien de compliqué et tout se fait en douceur.  Nous étions les derniers à descendre à 9h15 donc rien ne pressait. 

Après avoir fait un dernier au revoir à notre Soléal nous rencontrons notre guide William qui était prêt à nous faire découvrir sa ville d’adoption. Il est belge mais a visité l’Équateur il y a près de 30 ans et a choisi de s’y établir.  Quelle chance nous avons car c’est vraiment un guide d’exception qui nous donne tellement d’informations sur la vie, les plantes, les animaux et tout finalement. Nous avons profité de toutes ces connaissances et de son sens de l’humour aussi.

Nous sommes à Guayaquil, en Équateur, surnommée la « perle du Pacifique ».

Guayaquil est la ville la plus peuplée de l’Équateur. Fondée par les conquistadors en 1535, elle borde les côtes de la province de Guayas. C’est une ville ou il fait bon flâner en toute quiétude à l’occasion d’une promenade dans la partie haute de la ville, qui jouxte le quartier Las Peñas. Ce quartier bohème aux maisons colorées vous offrira une vue impressionnante sur la cité, à condition de gravir les marches qui séparent les habitations de la chapelle et du phare du Cerro Santa Ana. En plus de ce joyau, la ville est pourvue de nombreux parcs, poumons verts propices à la rêverie.

Nous avons quitté le port en autocar pour un trajet de 20 minutes à l’intérieur des terres, vers Ecuagenera Orchid Farm (la Ferme aux Orchidées de Ecuagenera), une visite qui nous permettra d’avoir un aperçu de la biodiversité en Équateur grâce à la visite de ce lieu unique.

Ecuagenera est l’une des plus grandes et des plus impressionnantes fermes aux orchidées de tout le pays et la deuxième au monde après la Thaïlande. Le climat chaud et humide favorise la grande variété de ces plantes, plus de 4000 espèces ont été dénombrées dans les jungles équatoriennes.  La famille des orchidées est considérée comme l’une des plus répandues parmi toutes les familles de plantes à fleur en Équateur. Depuis sa fondation, il y a plus de 50 ans, Ecuagenera Orchid Farm s’est imposée comme un leader dans la recherche, la préservation et la conservation de ces plantes en Équateur. Ecuagenera est aussi le plus important exportateur d’orchidées au pays et l’un des plus importants de toute l’Amérique Latine.

Pendant notre visite guidée, nous avons pu voir toutes les étapes du travail, depuis la plantation, la culture et la récolte, jusqu’à l’exportation de ces magnifiques fleurs.  Magnifique et très instructif!  Comme les orchidées étaient belles et certaines toutes nouvelles à nos yeux. Plusieurs étaient aussi bien odorantes. Les photos seront assurément bien colorées et vous en mettront plein la vue.

Par la suite, tout le groupe se dirige où le repas de midi sera servi sur le bord du fleuve dans un charmant hotel, le Whydham. Nous avons fait la découverte de la cuisine équatorienne et ce fût un délice.

Une fois le repas terminé, c’est au Parque Historico, parc de 8 hectares situé sur les rives de la rivière Daule que nous nous rendons.  Ce parc a pour but de raconter l’histoire et le développement de cette ville devenue plus grand port industriel du pays.  Le parc est divisé en 3 « zones » : la première concerne la faune menacée d’extinction et présente 45 espèces d’oiseaux, d’animaux et de reptiles dans un habitat semi-naturel ; la deuxième est consacrée à l’architecture de la zone urbaine et met en valeur le développement de l’architecture du début du 20ème siècle à Guayaquil, enfin, la zone des traditions, présente les coutumes locales par le biais de l’artisanat, de l’agriculture et des usages ruraux. Certains bâtiments historiques de la ville ont été sauvés d’une destruction certaine pour être exposés dans le parc.

Suite à cette belle visite, très enrichissante, il est maintenant temps de prendre la direction de l’aéroport… mais comme le vol était en fin de soirée, nous nous sommes arrêtés pour prendre un dernier souper tous ensemble dans un restaurant sans prétention mais avec un excellent chef qui nous a bien gâté. Nous en avons aussi profité pour fêter l’anniversaire de Daniel.

Nous arrivons donc à l’aéroport en temps mais on ne peut en dire autant de notre appareil qui accusait un léger retard. Le léger retard s’est transformé en plus important retard ce qui a fait que notre correspondance à notre arrivée à Miami le lendemain était compromise. Eh non, cela ne faisait pas partie des surprises…… mais que peut-on faire à part de travailler de pair avec la compagnie aérienne pour faire le meilleur.  J’ai eu la chance d’avoir un charmant José qui a su travailler pour m’aider à replacer tous les voyageurs demain sur un vol. Dans notre malchance nous avons pu avoir le vol direct mais celui de 19h50 demain soir.  J’ai des voyageurs très compréhensifs. Merci à « ma belle gang » comme aurait dit Léonce mon super guide d’Afrique que je verrai sous peu. Ce fût un bon vol vers Miami ou tout le monde dormait ou presque.

Les Louise