Accompagnée par
Louise Drouin

Bonjour à tous

Nous entamons ce matin notre dernière journée au Qatar

Après une grasse matinée à profiter des installations de notre superbe hôtel, nous quittons en début d’après-midi pour un tour panoramique de Doha et ses environs, suivi d’un souper au Restaurant Al Demashqi, après quoi nous nous dirigeons directement vers l’aéroport pour notre prochain vol nous permettant de rejoindre notre convoitée destination: la Namibie.

Déjà belle naturellement, cette moderne ville bordant une baie du même nom, s’est dotée de nouvelles infrastructures et redonné une beauté pour les controversés Championnats du Monde d’Athlétisme qui ont eu lieu du 27 septembre au 6 octobre dernier.

Des airs de déjà vu nous rappellent Abu Dhabi & Dubaï avec sa partie ultra moderne d’un côté, les anciens quartiers historiques millénaires, The Pearl, l’impressionnant archipel d’îles artificielles accueillant marinas, commerces, et complexes résidentiels, ainsi que les incontournables dhows.

De nombreux parcs proposent des édifices d’une grande beauté, à l’architecture autant modernes qu’arabiques, avec entre autres, le National Museum of Qatar et ses formes inspirées des pétales de roses du désert, que nous apercevons à chaque fois que nous longeons le chemin de l’aéroport. C’est le plus récent édifice de Doha, dessiné par l’architecte français Jean Nouvel.

La Promenade de la Corniche longeant le front de mer et le centre-ville nous mènent tantôt vers d’autres icônes tels Le Musée d’Art Islamique, implanté sur une des îles artificielles, dessiné par le récemment décédé

I. M. Pei, les Souqs Waqif et celui des faucons, et enfin au coeur historique de Doha, le Quartier Msheir, ou le Village Culturel de Katara, ainsi que le magnifique amphithéâtre tout de blanc marbre.

Il est difficile de concevoir qu’il y a 100 ans à peine, Msheir qui veut dire «la place où on boit l’eau» n’était qu’un humble village de pêcheurs où les locaux faisaient la queue au puits.

Comme pour les émirats voisins, la découverte du pétrole en 1939, et la demande frénétique mondiale pour cet or noir ont catapulté ces états dans un développement débridé où la démesure de la richesse n’a plus de fin.

Ont survécu la tradition ancestrale de la fauconnerie, ces beaux rapaces étant utilisées à toutes les sauces, incluant comme animaux domestiques.

Ils sont choyés, et traités aux petits oignons, avec des compétitions, marchés, cliniques et hôpitaux dédiés strictement à cette lucrative faune aviaire.

Les marchés traditionnels, communément appelés souqs, ont aussi continué à prospérer au grand bonheur des touristes. Ces dédales et labyrinthes, intérieurs et extérieurs, continuent d’offrir aux locaux, tout comme aux visiteurs, une panoplie infinie de produits divers, souvenirs, or et bijoux, vêtements, nourriture et autres produits de consommation de tout acabit.

Toutes ces belles visites nous ont creusé l’estomac, et il est grand temps de nous diriger vers un copieux repas au Al Damashqi où nous découvrons une grande variété de mets locaux entremêlés de plats plus connus, où chacun y trouve quelque chose à son goût.

Les conversations du groupe sont animées autant du point de vue de nos belles découvertes Qataries, que l’anticipation de notre destination ultime.

Bien repus, nous nous dirigeons finalement vers l’aéroport pour notre vol sur Windhoek, prévu pour 02h15, toujours sur les ailes de Qatar Airways.

À notre arrivée demain, lundi le 18, Louise et Léonce prendront la relève pour le reste de notre beau voyage.

Cette courte immersion dans le monde arabe en laissera plusieurs sur leur faim, et je leur souhaite un retour hâtif au Qatar, que ce soit en tandem avec l’un ou l’autre des émirats, ou en escale maritime.

Ce fût un privilège pour moi de vous accompagner à Doha.

Je nous souhaite un bon voyage en Namibie!

Shukran & Ma’ Assalama Doha