Bonjour!
Après un bon petit-déjeuner, nous voilà prêts à reprendre la route pour nous diriger vers la ville de Lalibela. Le départ est prévu à 7 heures ce matin car la route peut être imprévisible, et comme nous traverserons les montagnes, nous sommes prudents. Nous avons une bonne journée de route aujourd’hui à faire, mais comme l’admiration des paysages fait partie du voyage, nous en profitons grandement surtout avec ce soleil et un ciel tout bleu !
Voici maintenant quelques informations supplémentaires sur Mekele et l’Éthiopie en général.
Partiellement détruite pendant la guerre contre Mengistu, chef d'état dictateur de 1977 à 1991, Mekele a largement bénéficié des programmes de réhabilitation d'après-guerre et est devenue une ville où il fait bon flâner. Selon les historiens, la ville de Mekele fut créée au 13ème siècle, mais connut son apogée lorsque l’empereur Yohannès IV décida d’y établir sa capitale et y fit construire son palais. Situé sur un point dominant la ville et offrant une vision panoramique sur les montagnes des alentours, il surprend par son architecture.
Au niveau économique, les ressources principales et potentielles de l’Éthiopie sont la terre, l’eau, l’énergie hydroélectrique, le bétail, la forêt, les minerais et le gaz naturel. Les ressources en eau sont immenses: 14 rivières importantes ou moyennes. En ressources animales, le pays se trouve en première position parmi les pays africains et au dixième rang parmi tous les pays du monde.
Il y a une tradition qui persiste dans tout le pays: les hommes portent un espèce de châle qui leur sert de protection contre le froid et contre la chaleur, ainsi qu’un bâton. Ce bâton servait à l’époque a guider les chèvres et les ânes, mais il sert encore aujourd’hui à toutes sortes d’utilités. Les hommes sont aussi très près les uns des autres. Ils se prennent par la main, par la taille, ils se saluent par une poignée de main et un coup d’épaule, l’équivalent d’un câlin!
Tout le long de la route, le paysage est tout simplement époustouflant. Des montagnes à perte de vue. Il fait 18 degrés à notre départ ce matin et il faisait encore la même température cet après-midi à 3150 mètres d’altitude. Et puis, après environ 2h de route, le paysage est complètement différent. Tout est vert! Les champs sont cultivés, les arbres sont tout verts, il y a du gazon: nous sommes dans une vallée irriguée. Puis encore quelques kilomètres, et nous voilà dans un autre pays. On voit des dromadaires et c’est beaucoup plus chaud: on monte à 32 degrés assez rapidement.
On profite vraiment du paysage qui fait partie intégrante du voyage en Éthiopie. Sur la route, on a vu 3 bicyclettes, 2 motocyclettes, 30-40 dromadaires, des tonnes de chèvres, vaches et ânes, et … 1 voiture personnelle et deux ambulances, c’est tout... Les « tuk tuks », s’appellent ici des « bajajs ». Ce sont des triporteurs qui viennent de l’Inde. Les nouveaux bajajs, sont de petites voitures genre Smart. Aujourd’hui, j’ai vu qu’ils étaient 6 là-dedans! Nous avons fait quelques arrêts-photos en cours de route, en voulant conserver précieusement les décors qui nous entourent.
Nous nous sommes arrêtés dans un petit village et notre guide a demandé la permission d’utiliser la hutte avec des petits bancs pour manger notre sandwich préparés par notre hôtel. C’était amusant et drôle de manger dans une hutte locale. Il faut dire qu’il n’y a vraiment rien sur la route pour s’arrêter avec un groupe.
Nous continuons notre voyage sur une route (si on peut appeler cela une route), en admirant la nature qui est splendide. Cela vaut le coup malgré la difficulté de cette longue journée. Les couleurs dans les champs en étage étaient très intenses. Cela devrait donner de bien belles photos mais avec un internet trop lent pour télécharger encore ce soir, je vais devoir attendre pour vous faire rêver de ce beau pays.
Puis nous poursuivons notre route vers Lalibela. À notre arrivée dans la ville, on se dirige vers notre superbe lodge, le Mezena Lodge, tout récemment construit. Wow! Quelle vue magnifique nous avons sur les montagnes environnantes! On s’installe rapidement dans nos chambres et nous nous retrouvons pour le souper à l’hôtel. Nous sommes déjà conquis par l’endroit!
C’est déjà le temps d’aller se reposer avant nos visites de la ville planifiées pour demain…
Merci de nous lire,
Louise