Accompagnée par
Louise Drouin
Villes visitées
Addis Abeba, Mekele, Hawzen, Lalibela, Bahar Dar, Awra Amba, Gondar, Debark/Simien, Arbaminch​

Bonjour!

Aujourd’hui, c’est journée de transport.  Heureusement pour nous, l’aéroport de Gondar n’est que de l’autre côté de la rue. Pas besoin de partir trop tôt!

Nous prenons notre petit-déjeuner à l’hôtel, puis nous traversons la rue ou presque car l’aéroport est à 2 minutes!  C’est ici, que nous quittons notre chauffeur, car il ne pourra se rendre à Arba Minch pour nous y accueillir. Dans le sud notre transport est prévu en véhicule 4X4.

Notre premier vol vers Addis-Abeba se fait très bien, en moins d’une heure. Puis nous avons à peine 45 minutes à attendre avant de prendre notre second vol vers Arba Minch, qui sera d’environ une heure.

Arba Minch est une jolie ville aux portes de la vallée de l’Omo, en bordure du lac Chamo. L’altitude est tout de même de 1500 m environ et la population est de 100 000 habitants.

Nous sommes au sud-ouest de Addis-Abeba et la distance nous séparant de la capitale est maintenant de 524 km. Capitale de la province de Gamo Gofa, Arba Minch (« les 40 sources » en amharique) se divise en ville basse, Sikela, et ville haute, Shecha, dont l’urbanisation aérée crée une atmosphère paisible. Mais c’est avant tout l’emplacement de la ville qui lui vaut sa réputation. En partie juchée sur un promontoire, Arba Minch s’ouvre sur l’un des panoramas les plus saisissants du pays, vers les plaines du Nechisar et les lacs Abaya et Chamo.

Le lac Abaya couvre une superficie de 1 160 km2 sur quelque 60 km du nord au sud. Abaya est le plus long et le deuxième plus vaste lac d’Ethiopie. Cerné de zones boisées inondables et de marécages, et alimenté par cinq rivières principales, le lac, peu profond (13 m), est d’une teinte brune cuivrée, caractéristique de ses eaux ferrugineuses. Pour qui vient d’Addis, Arba Minch est perçue comme une frontière entre deux mondes, la dernière étape citadine avant la « plongée » vers une région que l’on imagine mystérieuse et fascinante, la face cachée d’une Ethiopie méconnue.

On se rend tout d’abord au restaurant local où notre guide à fait préparer le dîner pour nous. C’est un joli hôtel où nous mangeons dans les jardins. C’est maintenant le temps de partir pour notre excursion de l’après-midi. Nous nous rendons dans les montagnes environnantes aller visiter le village de l’ethnie des Dorze.

Une visite du village est l’occasion d’évoquer l’importance pour cette ethnie de l’Ensat, sorte de faux bananier exploité des racines aux feuilles. Elément central de la survie des Dorze, l’Ensat nous est expliqué par notre guide. Cette plante peut atteindre 8 à 9 mètres de haut. On la trouve dans de nombreux pays, mais l’Ethiopie est le seul endroit où l’on en extrait un produit comestible.

Nous sommes invités à découvrir les fameuses huttes traditionnelles de ce peuple ainsi que leurs activités quotidiennes, exceptionnelles. La finesse de construction, exclusivement en matériaux traditionnels, ravie les amateurs d’architecture. Les huttes sont étudiées pour durer 3 générations, car même si les termites mangent la base, rongeant sa hauteur petit à petit, elles sont construites si hautes et si vastes qu’elles finissent trente ans après à hauteur d’enfant ! Les maisons sont constituées d’une partie destinée à la famille et une autre à l’étable des animaux.

La communauté des Dorze est aussi le quartier général d’une coopération de vingt-huit tisserands. Des écharpes de toutes sortes et de belle facture sont à vendre ainsi que de petits objets artisanaux de la cuillère en corne aux petites lyres à six cordes. Une très belle visite et un excellent accueil qui ne nous a pas fait regretter notre ascension jusqu’à ce beau village. La visite s’est faite dans le plaisir et mes voyageurs ont bien participé. René s’est sacrifié pour essayer les boissons locales (alcool fait maison….) et faire le cri de ralliement de la tribu. La galette faite à base du faux bananier et du miel local complétait la dégustation de leur boisson.

Après ce rituel de la tribu les chants et danses étaient au rendez-vous et mes voyageurs se sont bien amusés à danser sous le rythme endiablé du rythme africain. Les gens du village bien costumés se plaisaient à nous faire danser. Chose amusante lors de la montée et la descente vers le village nous avons rencontré plein de jeunes qui s’amusaient à danser en se brassant le derrière devant les voitures et à faire le grand écart dans les cailloux pour nous amuser. Ils sortent de partout ces enfants !

Ensuite nous nous dirigeons tout de suite à notre lodge. C’est l’adresse la plus chic de la ville, située dans un cadre exceptionnel avec une vue époustouflante sur les lacs. Les chambres sont en pierre avec toits de chaume et agrémentées de belles terrasses. Spacieuses, confortables et bien équipées, elles sont décorées dans un style local élégant. Dès notre arrivée, on se rend à la salle à dîner, où on nous attend, pour prendre notre souper. La cuisine est de qualité et créative et assis sur la terrasse quel bonheur ! Souper délicieux d’ailleurs.

Nous avons eu une bonne journée !

Allez, au repos maintenant !

Louise