Accompagnée par
Louise Drouin
Villes visitées
Addis Abeba, Mekele, Hawzen, Lalibela, Bahar Dar, Awra Amba, Gondar, Debark/Simien, Arbaminch​

Bonjour!

Ce matin, après un bon petit-déjeuner et avoir encore apprécié le paysage autour de nous, nous sommes partis à 7 h 30 vers notre prochaine destination, Bahar Dar.

La route est en meilleur état à part quelques exceptions et les paysages sont encore une fois fabuleux.  Nous avons fait route parfois sur de la terre battue, parfois sur de l’asphalte, c’est vraiment imprévisible.

Durant notre route nous avons eu droit à un passage difficile et mes voyageurs se sont empressés d’aider notre guide à remplir un trou qui nous empêchait de continuer.  Vraiment incroyable comme route principale!  Finalement notre chauffeur a bien manœuvré pour traverser de trou de boue.  Nous nous sommes ensuite arrêtés dans une petite ville afin de faire le plein d’essence et, pendant ce temps, nous avons marché à la découverte de la ville et de ses commerces.  J’ai photographié, pour André, un salon de coiffure et j’ai fait une super petite vidéo de la boucherie typique sur la rue. 

Hier, nous avions d'ailleurs vu une boucherie et notre guide nous avait expliqué que, lorsque l’on accroche un poumon frais à l'extrémité d’un bout de bois, c’est qu’ils ont de la viande fraîche à vendre.  La photo est assez spéciale.  Personnellement, je ne connaissais pas cela un poumon de bœuf. 

On fait plusieurs arrêts photos. On monte à plus de 3100 mètres d’altitude et on se retrouve sur une crête, avec de profondes vallées de chaque côté.  On croise beaucoup de piétons sur la route et pratiquement aucune automobile privée.  On nous explique que le prix d’une Toyota Land Cruiser peut coûter entre 30 000 et 40 000 USD pour une compagnie, comme les tours opérateurs. Pour un particulier, on ajoute une taxe de … 200% ce qui fait plus de 100 000$ USD, alors qu’un salaire moyen doit être moins de 1000$ par année.  Alors vous comprendrez que personne n’a d’automobile.  On ne voit pas non plus de motocyclette, ni de bicyclette, ce qui est un peu surprenant.  Mais on voit beaucoup d’ânes.  C’est sûrement le moyen de transport le plus populaire après la marche.

On s’arrête en chemin pour dîner dans un restaurant local. La cuisine est bonne et le  service rapide.

En chemin, nous nous arrêtons pour faire une visite culturelle en rencontrant la communauté d’Awra Amba.  Cette communauté compte 400 membres et est située dans la région Amhara à près de 1900 mètres d’altitude.  Awra Amba est à première vue, un village comme les autres.  On remarque cependant une organisation différente des autres communautés : des femmes qui labourent, des hommes qui cuisinent.  Ce village a été fondé pour résoudre des problèmes socio-économiques par l’entraide, grâce à un esprit égalitaire et exempt de sexisme, en rupture avec les traditions du peuple amhara. 

Ne pouvant vivre uniquement de l'agriculture étant données la pauvreté et la rareté du sol, les habitants d'Awra Amba se sont diversifiés vers le tissage, la meunerie et le commerce. Notre immersion dans la communauté nous permet de voir leur façon de vivre.  C’est très intéressant de voir ce à quoi ils sont parvenus comme accomplissement par la solidarité.  

Nous poursuivons notre route tout l’après-midi dans un cadre enchanteur.  Et nous voilà rendus notre l’hôtel, sur les rives du lac Tana, le plus grand lac d’Éthiopie avec une superficie de 3500 km carrés.

Wow, quel hôtel!  On ne s’attendait vraiment pas à ça!  C’est comme dans une caverne, tout en pierre et en bois.  Tout un décor, avec une superbe piscine.  Bienvenue chez les Pierrafeu!!   À cet hôtel, nous avons aussi droit à un massage d’une heure et un massage de pieds de 30 minutes.  Petit cocktail offert par l’hôtelier avant le souper.  Que la vie est bonne pour nous!

Le souper est très bon: tilapia, pêché à même ce lac, malgré que nous avions le choix de tout le menu tout le groupe a opté pour du poisson.  Le site du restaurant est charmant et le service impeccable.  Nous nous sommes habitués au vin éthiopien et finalement il n'est pas si mauvais que ça.  Nous sommes vraiment gâtés (et je vous rappelle que nous sommes en Éthiopie!).  Après ces moments de détente, nous allons faire de beaux rêves…

Bonne soirée et merci de nous lire,


Louise