🏛️Bien le bonjour passionnés de carnet de voyage,
Au petit matin, les lève-tôt ont eu la chance d’apercevoir Santorin au lever du jour. Les célèbres toits bleus et les maisons blanches se dessinaient doucement à l’horizon, baignés par la lumière dorée de l’aube.
Peu à peu, les voyageurs émergent de leur cabine, attirés par ce panorama enchanteur. Un café à la main, chacun profite de l’instant, les yeux encore émerveillés par la beauté du décor.
Après un petit-déjeuner convivial, nous voilà prêts à vivre une journée de rêve sur cette île idyllique, entre mer turquoise, ruelles pittoresques et vues à couper le souffle
Amarrés près du port d’Athinios, nous sommes fin prêts à embarquer à bord des tenders, ces petits bateaux-taxis qui nous mèneront jusqu’à l’île.À notre arrivée, nous faisons la rencontre de Magda (Madeleine), notre guide francophone, chaleureuse et dynamique. Un large sourire aux lèvres, elle nous accueille avec enthousiasme et nous prépare à découvrir les merveilles de Santorin.C’est avec elle que nous débutons notre aventure à travers les villages emblématiques de Oia et Fira, perchés sur les falaises volcaniques, entre maisons blanchies à la chaux, dômes bleus et ruelles charmantes. La journée s’annonce riche en découvertes, en émotions et en panoramas à couper le souffle.
Santorin – L’île des dieux et des panoramas divins!
Perchée sur les falaises d’un ancien volcan, Santorin offre un décor à couper le souffle : maisons blanches, dômes bleus, mer turquoise et ciel éclatant. Mais derrière cette beauté se cache une légende… On dit que cette île serait le vestige de l’Atlantide, engloutie par la colère de Poséidon après que ses habitants aient défié les dieux.
Chaque coucher de soleil à Oia semble alors être un clin d’œil des divinités, chaque ruelle une invitation à rêver. Entre balades à Fira, dégustations de vins volcaniques et panoramas mythiques, Santorin n’est pas qu’une île… c’est une épopée à ciel ouvert!
Son nom grec d’origine, Callisti, signifie tout simplement « la plus belle »… et on ne peut qu’être d’accord! Santorin, c’est l’île star des Cyclades, celle qui fait battre les cœurs et crépiter les appareils photo. Elle attire les voyageurs du monde entier avec ses paysages à couper le souffle : à l’ouest, des falaises vertigineuses plongent dans la mer, tandis qu’à l’est, les côtes s’étendent avec douceur, comme une invitation à la détente.
À chaque virage, c’est une carte postale vivante : la mer scintille, les îles voisines se dessinent à l’horizon, et les promontoires offrent des vues à faire pâlir les plus grands photographes. Mais Santorin ne se contente pas d’être belle — elle est aussi chargée d’histoire.
Des fouilles archéologiques ont révélé que l’île fut occupée par les Phéniciens, et même bien avant, dès la préhistoire. Chaque pierre semble porter un secret, chaque falaise murmure un récit ancien. Santorin, c’est une rencontre entre la beauté et la mémoire, entre le rêve et les racines.
Depuis notre navire ancré près du port d’Athinios, nous avons embarqué à bord d’un tender — ce petit bateau navette pouvant accueillir environ 200 passagers. Et hop, c’est parti pour une mini-croisière de 10 minutes sur les eaux scintillantes de la caldeira! Le paysage défile, les falaises se dressent majestueusement… l’entrée en matière est déjà spectaculaire.
Une fois débarqués, notre autocar privé nous attendait pour nous conduire vers Oia, ce village perché aux maisons blanches et aux dômes bleus, où chaque ruelle semble sortie d’un rêve grec.
🐍La route en serpentin vers Oia – Un tourbillon de vues à couper le souffle!
Accrochez-vous, on grimpe! La route qui nous mène à Oia serpente comme un ruban de pierre accroché aux flancs de la caldeira. Chaque virage dévoile un nouveau panorama : la mer scintille en contrebas, les falaises se dressent comme des géants endormis, et les maisons blanches semblent flotter entre ciel et terre.
C’est un peu comme monter dans un manège panoramique — sauf qu’ici, ce sont les Cyclades qui défilent sous nos yeux! Les voyageurs collés aux vitres ne savent plus où donner de la tête : à gauche, un promontoire digne d’un tableau; à droite, une chapelle perchée comme une sentinelle.
🍇 Puis Les vignobles de Santorin – Là où la vigne défie le soleil, des vignes basses, enroulées en couronne, qui semblent se cacher du vent. Bienvenue dans les vignobles à agriculture sèche de Santorin — un véritable exploit agricole!
Ici, pas d’irrigation, pas de grands rangs bien droits : la vigne pousse dans un sol volcanique pauvre mais riche en minéraux, nourrie uniquement par la rosée du matin et l’humidité que retient la cendre. Les viticulteurs ont développé une méthode unique, appelée "kouloura", où les ceps sont tressés en forme de nid pour protéger les grappes du soleil brûlant et des vents marins.
Le résultat? Des vins volcaniques aux arômes puissants et minéraux, comme l’Assyrtiko, emblème de l’île. Chaque parcelle raconte une histoire de résilience et de savoir-faire ancestral, et chaque verre est une gorgée de paysage.
Et au bout de cette route en lacets? Oia, le joyau suspendu, nous attend avec ses ruelles étroites, ses dômes bleus et ses couchers de soleil légendaires. Une montée qui vaut chaque virage!
Perchée à l’extrémité nord de Santorin, Oia (prononcée “Ia”) domine la caldeira comme un nid d’aigle blanc et bleu, accroché aux falaises volcaniques. Ce village emblématique des Cyclades est situé à environ 11 km au nord-ouest de Fira, sur un promontoire qui offre des vues spectaculaires sur la mer Égée.
📜Autrefois appelée Apáno Meriá (“les hauts”), Oia fut un centre maritime florissant, notamment au XIXe siècle, avec une flotte marchande qui sillonnait la Méditerranée. Le village a été durement touché par le séisme de 1956, mais ses maisons troglodytes creusées dans la roche volcanique ont résisté, et beaucoup ont été transformées en hôtels de charme.
La caldeira qui s’étend sous Oia est le fruit d’une éruption volcanique cataclysmique vers 1600 av. J.-C., souvent associée à la légende de l’Atlantide. Certains pensent que Santorin serait le vestige de cette civilisation engloutie, décrite par Platon comme “disparue en un jour et une nuit de malheur”. Et comme l’île est sous la protection de Poséidon, dieu de la mer et des tremblements de terre, on dit que ses caprices ont sculpté les falaises et les paysages lunaires de Santorin.
À Oia, les couchers de soleil sont un véritable rituel. Chaque soir, les visiteurs s’installent sur les murets, les terrasses, les escaliers… parfois même sur les toits! Et quand le soleil plonge dans la mer, un applaudissement spontané éclate. Oui, ici, le soleil a droit à sa standing ovation!
Après notre temps libre à Oia, on remonte à bord de notre autocar pour rejoindre Fira, la capitale animée de Santorin. Ici aussi, les ruelles débordent de boutiques locales, parfaites pour dénicher des souvenirs grecs authentiques… et souvent à des prix plus doux qu’à Oia! Mais Fira, ce n’est pas que du shopping — c’est aussi une vue imprenable sur la caldeira, avec des panoramas qui méritent à eux seuls une pause contemplative. Ne manquez pas le point de vue juste en face de la cathédrale Saint-Jean, une élégante église orthodoxe qui veille sur la ville avec sérénité.
Fira est une capitale née du chaos et devenue carte postale perché à 206 mètres au-dessus de la caldeira, n’a pas toujours été la capitale de Santorin. Elle n’apparaît vraiment qu’au XVIIIe siècle, et ce n’est qu’en 1835 qu’elle prend le relais des anciens centres administratifs, gravement endommagés par les tremblements de terre successifs. Autrement dit, Fira est une capitale de résilience, née du besoin de se reconstruire… avec vue!
Elle devient aussi le siège de la Métropole orthodoxe de Théra, et conserve des traces de son passé vénitien et ottoman, notamment à travers ses églises et ses ruelles étroites. Et même si le séisme de 1956 a détruit une partie de ses bâtiments historiques, Fira a su renaître, plus vibrante que jamais.
Aujourd’hui, Fira est le cœur battant de Santorin : vivante, animée, et toujours prête à accueillir les voyageurs avec ses musées, ses terrasses panoramiques et ses boutiques colorées. C’est là que l’histoire ancienne rencontre la modernité… avec un verre de vin volcanique à la main!
Après avoir profité de la magnifique ville de Fira, nous avons redescendu vers le port… en télécabine ! Avec ses 598 marches, inutile de dire que l’option tender s’est imposée d’elle-même – nos genoux nous en remercient !
De retour à bord, un petit moment de détente s’imposait : une brève toilette, on enfile nos plus beaux habits, et nous voilà tous réunis au restaurant “Le Petit Chef”, gracieusement offert par Mme Louise Drouin à ses fidèles voyageurs. Dès les premières minutes, les yeux grands ouverts et les exclamations enthousiastes ont rempli la salle : un véritable spectacle technologique s’est animé devant nous, mêlant gastronomie, animation et émerveillement. Un moment unique, à la hauteur des attentes – et que dire de la nourriture… un vrai délice !
Au nom de tout le groupe, je tiens à remercier sincèrement Mme Drouin pour ce magnifique cadeau, fort apprécié de tous.
Après ce souper copieux et une journée bien remplie, plusieurs ont doucement regagné leur cabine pour un repos bien mérité. Quelques courageux ont poursuivi la soirée avec le spectacle à bord, pendant que d’autres prolongeaient le plaisir autour d’un dernier café (parfois légèrement “aromatisé” !) au Al Bacio.
P.S. Aujourd’hui c’était la fête de Mme Sylvie Demers, que nous avons souligné comme il se doit. Encore bonne fête Sylvie!
« Santorin, c’est une île née du feu, bercée par les dieux, et photographiée par tous ceux qui cherchent à capturer l’éternité. »
Nathalie et Johanne