Phillipsburg, St-Martin

Bonjour aux familles et amis de mes voyageurs,

Encore une splendide journée sous tous les aspects, tant en ce qui concerne la température qu’en ce qui a trait à notre belle harmonie dans le groupe. Wow! Wow! Wow!  Vive les vacances!

Aujourd’hui, nous avons fait escale dans une de mes îles préférées, une île aux surnoms évocateurs. Ses habitants l’appellent souvent la Friendly Island en raison de sa coexistence harmonieuse franco-néerlandaise, tandis que les Autochtones l’appelaient Soualiga (Terre de sel) ou Oualichi (Terre des belles femmes courageuses) en référence à ses salines et en hommage à ses femmes. Voilà qui déjà devrait vous donner un avant-gout de cette merveille qu’est Saint-Martin!

Ce matin, nous étions attendus au port à 8 heures. Nous avions une bonne heure et demie de parcours avant d’y arriver. L’oiseau matinal que je suis ne pouvait qu’apprécier ce temps de trajet, tant le décor était vraiment magnifiquement surréel! Merci à la vie pour toutes ces merveilles ! Je suis arrivé au buffet très tôt, afin d’être fin prêt et bien installé pour jouir du paysage et tout voir.

La température était chaude à souhait avec au moins 26 degrés Celsius, mais agrémenté d’un bon vent qui nous climatise un peu. Une toute petite couverture nuageuse nous donne la chance d’effectuer la visite de l’île sans une chape de chaleur étouffante. Oups!, j’avais oublié que vous êtes dans la neige et le froid par-dessus la tête! Toutefois, en échange, si ça peut vous consoler, sachez que nous avons eu de la pluie durant les derniers kilomètres, pendant 2 minutes 23 secondes!

J’aime beaucoup le côté amical des locaux que je tiens à faire découvrir à mes voyageurs. Ceux-ci considèrent les touristes comme des Saint-Martinois d’adoption et, peu importe la durée de leur séjour, les locaux se feront un plaisir d’interagir avec eux, de les aider et de leur parler. Nous avons donc fait notre entrée au port sous le soleil et avec une chaleur supportable, digne de nos plus belles journées chaudes d’été. Cependant, nous n’étions pas seuls, car il y avait aussi sept autres navires qui y faisaient escale en même temps que nous. Toutefois, grâce à la vaste expérience de VLD, notre passage sur l’île allait être un succès!

À notre arrivée, nous étions attendus par le meilleur guide qui soit. En effet, quoi de mieux que d’avoir comme guide, un ami du Québec, le célèbre Guy Mercure de Trois-Rivières, et même, un natif de St-Tite! Guy est sans conteste un guide hyper compétent et surtout extrêmement intéressant. Ceci n’est pas étonnant quand on sait qu’il habite l’île depuis 20 ans, donc il connait sa matière. Notre chauffeur est Ricardo, un bon chauffeur avec qui j’ai travaillé de temps en temps.

L’île de Saint-Martin a une double personnalité et ses deux visages rivalisent pour nous séduire. Faisant partie à la fois des Antilles françaises et des Antilles néerlandaises, son nom est double lui aussi : Saint-Martin pour les Français et Sint Maarten pour les Hollandais. Politiquement parlant, l’île poursuit la plus longue des histoires d’amour depuis 1648. Français et Hollandais se sont partagé les pouvoirs en toute harmonie. Lors de la division du territoire, la France reçut 54 km2, la Hollande se contentant de 41 km2, mais sa part incluait les importants marais salants situés près de Philipsburg. Ces premiers colons français et hollandais se mirent d’accord sur un autre point : aucun impôt ne frapperait les marchandises importées. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, on peut y faire nos achats hors taxe. Théoriquement, il existe une frontière, mais elle n’est gardée ni d’un côté ni de l’autre, et l’on n’y voit pas l’ombre d’un douanier! Chaque partie a son identité propre. Le côté hollandais est l’un des endroits les plus animés et les plus cosmopolites des Caraïbes, tandis que le côté français aime paresser langoureusement au soleil.

Guy nous fait visiter plusieurs belles parties de l’île; ce grand tour est adapté spécialement pour nous afin de voir l’île dans son ensemble. Il reste encore quelques traces de la destruction causée par l’ouragan Irma en 2020, surtout du côté français. Nous commençons notre visite par Terre basse située à l’extrémité ouest de l’île, où des plages toutes plus belles les unes que les autres se suivent avec des noms très évocateurs : Baie aux Prunes, Baie rouge, Cupecoy Bay Beach. Un arrêt à Marigot s’impose afin de faire un peu de magasinage pour les souvenirs et nous voilà repartis. Nous avons fait un court détour dans le village de Grand Case avant d’arriver à Orient Bay où nous sommes restés un bon deux heures afin de diner et de nous baigner un peu dans la mer. C’est un beau coin de l’île très apprécié des Québécois, selon Guy.

Merci, Monsieur Mercure, pour votre accueil et vos riches renseignements sur l’’île. Votre présence fut fort appréciée par tout un chacun. Au revoir et à bientôt peut-être.

Comme le temps passe vite, déjà notre visite s’achève. Nous voilà de retour au navire, la tête et la caméra remplies de belles images paradisiaques. Bravo à tout mon groupe encore une fois pour leur fantastique sens de la ponctualité!

Nous quittons cette magnifique île à 18 heures, ça donne le temps aux gens de se préparer pour souper. 

Tout le groupe tient à nouveau à remercier Louise Drouin pour l’attention qu’elle porte à l’égard de ses clients. Merci, Louise Drouin! Quant à moi, je ne le dirai jamais assez, je suis vraiment privilégié d’avoir un jour croisé le chemin de cette femme vraiment exceptionnelle.

Merci de suivre nos aventures, j’espère vous donner un peu de chaleur dans vos journées plutôt froides.

Je vous écris présentement en regardant la pleine lune, qui se reflète dans la mer, c’est vraiment comme dans la série «La Croisière S’amuse».

Bonne nuit et à bientôt!

Line et Pierre Diamond