Accompagnée par
Marie-Christine Drouin, Eric Bilodeau

Bonjour chers lecteurs,

Notre Boeing 787 atterri en douceur à l’aéroport d'Heathrow après 6 heures de vol. Nous voilà sous le ciel de Londres par une belle journée ensoleillée et la météo prévoit 16 degrés. Il est maintenant 6 h 45.

Dès notre descente d’avion, nous procédons aux formalités douanières. Après avoir récupéré rapidement nos valises, Martin, notre guide local, nous attend et nous apprendra tout sur Londres pour les trois prochains jours ! Natalia, notre chauffeure a le défi de nous conduire dans la City et les boroughs de Londres, parmi les interdictions de circuler et les routes bloquées en raison des événements entourant le décès de la Reine Elizabeth II. Défi relevé avec brio !

Une fois montés à bord de notre confortable autocar, les présentations faites, nous roulons vers le centre-ville de Londres situé à environ 45 minutes de l’aéroport Heathrow. Martin profite de ce temps pour nous décrire le programme de la journée mais aussi de toute l’agitation qui s’y déroule ces temps-ci.

Les voyageurs ont une première impression de la conduite automobile à sens inverse du nôtre. Même que des indications de regarder à droite sont gravées aux traverses piétonnes pour éviter les accidents !  Saviez-vous que Winston Churchill s’est déjà cassé une jambe en traversant la rue à New-York car il n’a pas regardé du bon sens de la rue avant de traverser !! Dès notre arrivée dans les secteurs résidentiels de Londres, Les quartiers des « townhouse » collées les unes aux autres nous impressionnent; leur nombreuses cheminées qui, pour chauffer les résidents ont craché la fumée de charbon, sont employées maintenant par le gaz naturel. En fait, la plupart des maisons se trouvant sur notre chemin ont été construites après la deuxième guerre mondiale, Londres ayant été bombardée durant la deuxième guerre mondiale. L’utilisation de la brique rouge pour les murs et des tuiles rouges pour la toiture était très populaire à cette époque.

Nous traversons plusieurs quartiers, dont le « Chiswick » qui tire son nom des anciennes fermes laitières du secteur, celui de Chelsea, puis nous nous dirigeons vers Hyde Park où nous descendons au « Albert Mémorial ». Nous apercevons nos premiers taxis « Black Car », nos premiers autobus « Double Decker » et nos premières cabines téléphoniques si traditionnelles. Après avoir vu les affiches lumineuses du Piccadilly Circus, nous entrons dans Westminster (qui signifie Les ministères de l’Ouest).  Nous aurons l’occasion d’y faire une bonne marche en raison des fermetures des rues du cœur de ce quartier. La sécurité est omniprésente, les gardes armés, les bobbies, les gardes des chefs d’États qui seront présents pour les funérailles de la Reine. Descente du car près de Trafalgar Square aperçu du Mall si solennellement décoré de drapeaux de «l’ Union Jack».  Dire que le cercueil de la Reine est passé ici il y a quelques jours à peine. Big Ben et les monuments du quartier aux traits architecturaux si variés sont sous leurs plus beaux jours. L’affiche de la station du Underground Westminster nous rappelle que le métro de Londres est le plus vieux métro du monde (1863) !! Nous poursuivons vers le quartier des Musées, financier, tous aussi riches d’histoire puisque Londres fut d’abord sous occupation romaine après tout ! Tout ceci donne faim et ce sera au superbe resto-pub Jamie Adam’s Court.  Quoi de mieux que de commencer par un bon “Fish’n Chips” londonien!! 

Nous aurons même le plaisir de faire un tour très rapide après le lunch au Borough Market d’où les effluves des étals aux mille produits si variés, si frais (poissons, paela, saucissons, raclette, fromages, thés, épices, herbes, etc.) nous donne envie d’y revenir dès que possible! 

Cette journée est vraiment bien remplie et même pas terminée ! Il y a tant à voir de Londres ! Nous terminons notre tour d’orientation par l’ascension de la tour Shard. Au dernier étage, nous profitons d’une vue panoramique incroyable de Londres sur 360 degrés. The Shard est une tour de verre de 309,60 m, 72 étages est située près du London Bridge, dans le quartier de Southwark, sur la rive sud de la Tamise. Inaugurée le 5 juillet 2012, elle était alors la plus haute tour d'Europe, mais elle a depuis été supplantée par la Lakhta Center, Saint-Pétersbourg, Russie (462 m, 86 étages).  D’ailleurs, 7 des 10 plus hautes tours d’Europe sont en Russie. Le gratte-ciel Shard, conçu par l'architecte Renzo Piano, est réparti entre bureaux, hôtels et appartements de luxe. Le projet, financé par l'État du Qatar était d'envergure et il a fallu pas moins de 600 millions d’euros pour le réaliser. Les loyers et le prix des appartements sont sans surprise très élevés. Comme la majorité des appartements à Londres. L'hôtel, le Shangri-La Hotel, s'étend du 34ème au 52ème étage dans la tour en forme d'éclat de verre. La tour se visite depuis janvier 2013, des étages sont entièrement dédiés aux touristes. Des ascenseurs à la vitesse de 6 m/s) emmènent les visiteurs aux soixante-huitième, soixante-neuvième et soixante-douzième étages. Ce dernier étage est constitué d'une plateforme panoramique à ciel ouvert, baptisée « The View from the Shard ». On peut y contempler une vue impressionnante, jusqu'à 65 kilomètres autour de Londres, depuis ses 244 mètres.  

Ce qui attire notre regard est sans doute la plus longue file de londoniens et des autres visiteurs jamais vue qui attendent de pouvoir rendre un dernier hommage à la Reine, exposée en chapelle ardente au Palais de Westminster.  On dit que plus de 750 000 personnes attendent nuit et jour pendant plus de 20 heures avant d’y accéder! La file atteindrait 8 à 10 km.

Souper de groupe à pied près de l’hôtel. Après cette journée si bien remplie de belles découvertes, nous rentrons à l’hôtel Tower, merveilleusement bien situé au bord de la Tamise et au pied du Tower Bridge. Ce monument est connu dans le monde entier pour sa silhouette néo-gothique et son pont-levis construit entre 1886 et 1894. Sa longueur totale atteint 805 mètres. Reliées aux rives de la Tamise par deux ponts suspendus, les massives tours gothiques constituant l’armature sont unies par un pont-levis à l’étage inférieur et à l’étage supérieur, soit à 42 mètres au-dessus de la Tamise, une passerelle pour piétons équipée d’un plancher de verre offrant des vues panoramiques. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la croissance du commerce maritime au centre de Londres obligeait à augmenter les moyens d'échange entre les deux rives de la Tamise. La construction d'un pont fixe aurait été impensable pour le passage des bateaux de marchandise.

Sur ce, le sommeil de la nuit londonienne sera plus que bienvenu ! 

À demain !

Eric et Marie-Christine