Accompagnée par
Louise Drouin
Villes visitées
Los Angeles, Papeete, Tahiti, Fakarava, Omoa, Atuona, Hapatoni, Taiohae, Huahine, Bora Bora, Taha'a, Moorea

Jour 8, lundi le 5 novembre 2022    Journée à Fakarova

Notre navire s’est approché de Fakarava tôt ce matin vers 6 h 00. Plusieurs étaient sur le pont pour voir l’entrée dans cet atoll. La couleur de l’eau nous impressionne toujours autant. Aujourd’hui était une journée assez tranquille car la petite ville de Fakarava ou nous débarquons en matinée offre un certain nombre de visite mais d’une façon très limitée. Il ne faut pas oublier que Fakarava est vraiment tout petit. Fakarava est un atoll situé dans les îles Tuamotu plus précisément dans le sous-groupe des îles Paliser, nommées en l’honneur d’un capitaine de la flotte britannique.

Les habitants des Tuamotu vivent de la pêche, du coprah (je vous explique plus loin) et des huîtres perlières. En pirogue à moteur, ils partent pêcher le mahi-mahi (daurade coryphène) ou le saumon des dieux. Ces poissons succulents sont préparés selon les traditions de la Polynésie. Ils se dégustent crus, avec du lait de coco, ou bien grillés, avec du citron vert. Ce régal s’accompagne de riz, de patates douces ou encore de frites d’uru (fruit de l’arbre à pain).

Le coprah, ou copra, est l’albumen séché de la noix de coco. 
La floraison du cocotier produit une drupe, un fruit vert qui contient une noix et pousse en grappes de cinq à plus de dix, selon la variété, à l'aisselle des branches. La noix est entourée d'une enveloppe fibreuse, épaisse de cinq à quinze centimètres, appelée mésocarpe. Sous cette enveloppe se trouve une mince coque brune très dure, qui renferme l'albumen – un liquide translucide un peu blanchâtre qu'on appelle eau de coco et qui se transforme en chair au fur et à mesure de la maturation du fruit. C'est la noix proprement dite ou coprah

À Fakarava, nous sommes à 450 km de Tahiti. Un atoll de 60 km de largeur et de 21 km de largeur pour une superficie de terres émergées de 16 km2.

D’un point de vue géologique, nous sommes sur une excroissance coralienne du sommet d’un très petit mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure 1 170 mètres (3838 pieds) depuis le plancher océanique, formé il y a environ 60 millions d’années.

Depuis 2016, Fakarava fait partie des sept atolls classés réserve de biosphère par l’UNESCO.

Un navigateur russe mentionne l’atoll dans ses carnets en juillet 1820.

Au XIXe siècle, Fakarava devient un territoire français peuplé d’environ 375 habitants développant une production d’huile de coco et devient l’un des centres principaux du commerce de cette ressource et de production de nacre grâce à son positionnement géographique et du havre maritime qu’offre son lagon.

Reconnue mondialement pour la plongée sous-marine, son lagon est le deuxième plus grand de toute la Polynésie française. Il offre de très belles plages de sable fin et de formidable conditions de plongée dans la passe de Garuae

En 2017, la population totale est de 844 personnes.

Quelques voyageurs avaient opté pour des activités diverses et les autres nous ont suivi Céline et moi pour une petite marche à Fakarava afin de trouver une plage agréable. Nous avons trouvé un endroit avec assez d’arbres pour avoir de l’ombre et une eau limpide et bleu turquoise. Le fond dû à la formation de cette île coralienne était parsemé de petites pierres et de coquillages, vive les souliers de plage aujourd’hui mais comment ne pas résister à ces beaux paysages avec ce beau soleil. En après-midi, j’avais opté pour une découverte des fonds marins avec une jolie expédition de plongée en apnée. C’était vraiment très beau et avec tant de poissons, nous avons même vu une tortue et quelques requins. Une très jolie sortie pour les amateurs de plongée en apnée.

Maintenant venu le temps de se retrouver au piano bar pour un cocktail avant ce soir de se rendre au restaurant La Veranda pour notre souper spécial. Je vous en parlerai demain.

Merci de me lire

Louise