Accompagnée par
Louise Drouin
Villes visitées
Los Angeles, Papeete, Tahiti, Fakarava, Omoa, Atuona, Hapatoni, Taiohae, Huahine, Bora Bora, Taha'a, Moorea

Jour 10, mercredi 7 décembre 2023, Omoa, Fatu Hiva, Marquises

Wow! Wow et WOW! Quelle belle arrivée aux Marquises, l’on se réveille à 6 h pour voir cette arrivée dans l’archipel des Marquises. Quelle chance comme depuis le début il fait très beau avec quelques nuages mais rien de dangereux. Nous avons ce matin, une belle excursion de prévue avec le navire pour aller en 4X4 visiter les plus beaux panoramas de l’île et voir les deux villages.

C’est vraiment un début de matinée marquée par l’ambiance de l’île la plus méridionale des îles Marquises, c’est aussi la plus isolée des îles habitées. Elle compte près de 800 habitants. La langue officielle est le français.

Nous sommes à Omo’a, une petite ville au fond de la baie du même nom, sur l’île de Fatu Hiva.

Un livre porte le nom de l’île, dans lequel elle est décrite, c’est celui de l’explorateur et archéologue Thor Heyerdahl, écrit dans les années 30.

Au début des années 1960, jusqu'en 1966, la plupart des hommes de l'île sont allés travailler à Moruroa, dans l'archipel des Tuamotu, à la construction du Centre expérimental [nucléaire] du Pacifique.

Les habitants actuels cultivent l'arbre à pain, la noix de coco, l'igname, le taro, la patate douce, la banane et d'autres fruits tropicaux pour leur propre consommation.

Le secteur primaire est encore prédominant, notamment la pêche au thon, au maquereau, à la bonite, à l'espadon et au marlin, ainsi qu'aux écrevisses.

Le tourisme est limité en raison de l'absence d'aéroport, bien que l'île soit visitée par des bateaux de croisière. Les habitants doivent prendre un bateau pour se rendre dans l’île où se trouve l’aéroport environ 4 heures de navigation et on ajoute un bon 3 heures de vol pour rejoindre Tahiti. C’est tout un périple pour les habitants. Il n'y a qu'une infrastructure touristique limitée, sans banques, guichets automatiques ou taxis, et seulement des logements limités. Fatu Hiva n'a pas de plages de baignade. Peu importe les infrastructures nous sommes sur le charme de la beauté de cette île spectaculaire avec ses hautes falaises et sa végétation. Notre débarquement de nos bateaux navettes sur le petit quai est vraiment accueillant avec tous les conducteurs et le comité d’accueil avec la remise des colliers de fleurs à chacun de nous. Ces colliers sentent tellement bon qu’on les porte avec plaisir. L’accueil est fantastique et nous rencontrons nos chauffeurs pour notre avant-midi de déplacements sur l’île. C’est une super façon de visiter et nous sommes environ 20 voitures qui se faufileront sur la seule route de l’île qui relie les deux villages. Notre charmante conductrice Tehaina nous parlent avec plaisir et attachement de sa vie et de la vie des habitants de l’île. C’est super intéressant de l’écouter nous parler sans retenue de leur vie et de leurs anciennes coutumes. Nous quittons le village et déjà notre route nous amène dans la beauté escarpée de ces lieux. C’est magnifique et j’en profite pour faire plusieurs photos de mes voyageurs qui se trouvent aux points de vue en même temps que moi. La vie d’insulaire est très particulière car souvent des habitants de Tahiti tentent de venir s’installer aux Marquises et ils ne font pas plus de 4 mois même si ces lieux sont paradisiaques, je crois qu’il faut être né ici pour s’y habituer. Souvent les mariages sont difficiles car à la fin ils sont presque tous dans les mêmes familles…. Notre guide nous parle aussi de ses tatouages et avec une autre guide, j’ai fait un petit vidéo, que je tenterai de vous partager. L’histoire des tatouages aux Marquises est particulière et différente. Sur mes photos vous verrez des arbres fruitiers en quantité. Les mangues tombent par terre et ils en ont tellement, que notre guide nous dit, qu’ils ne peuvent pas tout manger des fruits que l’île produit. J’ai photographié un arbre qui produit nos délicieux cashews on voit le petit fruit mais c’est sur la noix qui s’y rattache que l’on extrait le caschew. On voit aussi l’arbre a pain, un arbre indispensable à la culture polynésienne, on voit aussi d’autres magnifiques arbres uniques à leur île. Nous avons eu la chance de manger de bon fruit frais lors de notre arrêt dans le village de l’autre côté. Les bananes frites que nous enrobions de coconut étaient délicieuse, le fruit de la passion, le pomelo (pamplemousse des îles) et les mangues, c’était tellement bon!

Vous verrez aussi de jolis colliers faits sur place. Les habitants portent fièrement ces colliers. Les rondelles blanches sont des vertèbres de requins et les billes sont souvent des graines tandis que les cornes blanches comme en ivoire sont les défenses des phacochères (cochons sauvages que l’on chasse la nuit par plaisir et pour la viande).  

De retour au port, nous avons visité les artisans locaux qui font de magnifiques sculptures sur bois, de beaux colliers, des instruments de musique et de belles gravures. Ils sont si charmants et ils aiment bien discuter avec nous. Ils parlent français sur l’île et aussi le dialecte marquisien. Nous sommes chanceux de pouvoir communiquer si facilement.

Maintenant venu le temps de revenir au navire. L’on se prépare à notre croisière au coucher du soleil pour voir l’île dans toute sa splendeur. Je peux juste vous dire que nous avons vécu un moment unique bercé par la musique et les chansons polynésiennes de nos gauguines, un petit cocktail à la main et les paysages qui défilaient sous nos yeux ébahis de voir tant de beautés. La preuve sera visuelle car je n’ai pas pu m’empêché aujourd’hui de faire la photographe japonaise et de vous ajouter plus de 230 photos…. bon c’est un peu un récit photo que j’aime bien vous faire espérant que mes photos vous plaisent autant que moi j’ai du plaisir à les prendre.

En passant j’adore les bateaux de croisière 😉 et la vie à bord!

Louise.