Accompagnée par
Nathalie Monette, Johanne Dupuis
Villes visitées
San Diego (2 nuits), Cabo San Lucas – Mazatlan (Mexique), Puerto Quetzal (Guatemala), Puntarenas (Costa Rica), navigation du Canal de Panama, Colon (Panama, Carthagène (Colombie), Georgetown (Grand Caïmans), Fort Lauderdale

Un bonjour à nos compagnons d'aventures numériques,


À peine le pied posé sur la péninsule sablonneuse de Puntarenas, bordée par les eaux scintillantes du golfe de Nicoya, le voyage prend une autre dimension. Ici, la nature ne se contente pas d’être présente — elle déborde, elle exulte, elle vous enveloppe. Chaque souffle d’air transporte des parfums de jungle, une palette de verts inédits.

Ce matin, pas un rayon de soleil à l’horizon… mais qu’importe ! La lumière du Costa Rica, elle, brille autrement : dans ses paysages, dans ses couleurs, et surtout dans nos sourires.

Sous une pluie fine, nous mettons le pied à terre, impatients de découvrir ce petit coin de paradis. Les gouttes glissent sur nos imperméables, mais nos visages restent lumineux. L’enthousiasme du groupe est contagieux : un pas après l’autre, nous partons à la rencontre de la nature luxuriante, des senteurs tropicales et de l’accueil chaleureux des Costaricains.

La pluie ? Juste un détail. La vraie météo du jour, c’est la bonne humeur !


Dans ce petit pays niché entre le Panama et le Nicaragua, la biodiversité est reine : 5 % de toutes les espèces mondiales se partagent 51 100 km² de merveilles. C’est vertigineux. Même votre café du matin raconte une histoire — celle d’un sol si fertile qu’il imprègne les grains d’arômes profonds, presque sauvages.

Les « ticos », comme on appelle affectueusement les Costariciens, vous accueillent avec une chaleur qui rivalise avec celle du soleil, notre guide Chris en est la preuve. Leur gentillesse est aussi généreuse que leur terre : un paradis où cohabitent plages de carte postale et sommets escarpés, jungles épaisses et steppes lunaires, mangroves mystérieuses et deux océans aux vagues parfois indomptables.

Sous cette beauté exubérante, un engagement profond : préserver, protéger, honorer cette richesse naturelle. Le Costa Rica ne se contente pas d’être beau — il est conscient, vibrant, vivant.


Jadis port stratégique pour les exportations de café, Puntarenas fut le cœur battant du commerce costaricien. Aujourd’hui, elle reste une porte d’entrée vers les merveilles du sud : le parc Corcovado, les mangroves de Sierpe, les plages de rêve de Montezuma.

Sous ses airs tranquilles, cette province cache une biodiversité explosive : plus de 10 000 espèces de plantes, 1 400 orchidées, 231 mammifères, et près de 900 oiseaux, dont le quetzal resplendissant et les aras écarlates qui survolent les cimes comme des éclats de feu. Chaque pas dans la jungle est une leçon de biologie vivante.

Avec près de 487 000 habitants répartis sur 13 cantons, Puntarenas est une mosaïque humaine où les « puntarenenses » vivent au rythme des marées, du tourisme et de la pêche. La province s’étend jusqu’à l’île Cocos, à 550 km au large, rattachée administrativement comme un joyau lointain.

Côté politique, le Costa Rica brille par sa stabilité et son engagement écologique. Depuis les années 1960, le pays a fait de la conservation une priorité : près de 30 % du territoire est protégé, et Puntarenas abrite plusieurs réserves et parcs nationaux emblématiques. Ici, l’écotourisme n’est pas une tendance — c’est une philosophie.


Le Costa Rica est l’un des rares pays au monde à ne pas avoir d’armée permanente — une décision historique qui remonte à 1948.Après une courte guerre civile cette année-là, le président José Figueres Ferrer a pris une décision audacieuse : abolir l’armée. Le 1er décembre 1948, il déclara la dissolution officielle des forces armées et fit symboliquement briser un mur de la caserne Bellavista, aujourd’hui transformée en Musée national à San José.


Pourquoi le Costa Rica n’a pas d’armée et depuis quand:

Figueres croyait qu’un pays petit comme le Costa Rica se défend mieux par l’éducation, la démocratie et la paix que par les armes. Il voulait éviter les coups d’État fréquents en Amérique latine à cette époque et garantir la stabilité du pays.L’argent qui aurait servi à financer l’armée a été réinvesti dans :

  1. L’éducation : le Costa Rica a l’un des meilleurs systèmes scolaires et un taux d’alphabétisation supérieur à 97 %.
  2. La santé publique : un système de santé universel et reconnu dans toute l’Amérique latine.
  3. La protection de l’environnement : plus de 25 % du territoire est protégé (parcs nationaux, réserves naturelles).
  4. Le développement durable et le bien-être social, ce qui a permis au pays de devenir un modèle mondial d’écologie et de paix.

En Résumé, depuis 1948, le Costa Rica a choisi de remplacer les armes par les livres, les soldats par les enseignants, et les frontières défendues par la guerre par des frontières protégées par la paix.


Aujourd’hui, chers voyageurs, nous vous emmenons au cœur d’un Costa Rica vibrant, entre estuaire palpitant et sanctuaire de vie sauvage. Après un bref trajet à travers la campagne pittoresque de Puntarenas — palmiers ondulants, maisons colorées et champs — nous embarquons pour une croisière en bateau à travers la mangrove, ce labyrinthe aquatique où la nature respire à chaque rame.

Sous l’œil expert de notre guide naturaliste, ouvrons grand les yeux : hérons, ibis, pélican, se partagent les eaux tranquilles, tandis que les racines des palétuviers dessinent des arabesques dignes d’un conte tropical. C’est un écosystème unique, fragile et fascinant, où chaque cri d’oiseau est une invitation à l’émerveillement.

De retour sur la terre ferme, cap sur le sanctuaire faunique de Natuwa — un lieu de soin, d’espoir et de renaissance. Ici, les aras rouges, joyaux ailés en voie de disparition, apprennent à voler librement dans des enclos circulaires, avant de retrouver la forêt… et parfois de revenir, comme pour dire merci. Nous croiserons aussi des paresseux au sourire contagieux, des singes espiègles, des ocelots furtifs, des jaguars majestueux et même des tapirs rescapés, chacun porteur d’une histoire émouvante.

Pendant que nous flânons dans les jardins, nous nous laissons toucher par les récits de conservation, goûtons aux fruits frais locaux, et pourquoi pas, rapporter un souvenir engagé. Ce n’est pas qu’une visite — c’est une rencontre avec la vie sauvage, avec l’âme du Costa Rica.

De retour à bord après un délicieux dîner, l’énergie du groupe est toujours au rendez-vous. Plutôt que de céder à la détente, nous décidons de prolonger l’aventure !Avec un petit groupe de voyageurs curieux et enthousiastes, nous repartons à terre, direction Puntarenas. La ville s’anime doucement malgré la pluie, rires, musique, odeurs d’épices et de fruits tropicaux flottent dans l’air.Nous flânons entre les étals colorés du marché d’artisanat local, où chaque objet raconte un peu de l’âme costaricienne bois sculpté, tissus chatoyants, bijoux faits main. Les artisans nous accueillent avec chaleur, fiers de partager leur savoir-faire et leur bonne humeur.Un moment simple, authentique, vibrant… une belle immersion dans la vie quotidienne du Costa Rica, entre convivialité et découverte.


Ce soir, une belle surprise attend nos croisiéristes ! Fidèle à sa générosité, Madame Louise Drouin a invité tout le groupe à un souper au Samba Grill, gracieuseté de Voyages Louise Drouin.

À l’annonce de cette attention, les visages s’illuminent : quelle magnifique façon de clore cette journée riche en découvertes ! L’ambiance est joyeuse, les conversations animées, et les plats savoureux enchantent les papilles.

Les voyageurs, touchés par cette délicate attention, m’ont chargé de transmettre un grand merci à Mme Drouin pour ce délicieux repas si apprécié. Pour accompagner ce souper, du vin a été servi à tous, nous avons levé nos verres à la santé de Louise Drouin et de toute son équipe, en signe de gratitude et d’amitié. Un moment de partage et de bonheur qui restera gravé dans les souvenirs du voyage. Repus et heureux, nous regagnons nos cabines, la tête remplie de souvenirs colorés et d’images de paysages enchanteurs, et le ventre comblé des saveurs partagées au fil de la journée.


PURA VIDA! Pura Vida” signifie “Vie pure” ou “Vie simple et bonne”. Mais au Costa Rica, ce n’est pas juste une traduction : c’est une philosophie de vie. Cette petite phrase, simple mais pleine de sens, résume tout ce que nous avons vécu aujourd’hui : la joie de profiter de l’instant, la gratitude pour la beauté qui nous entoure, et l’art de vivre avec légèreté. Dans ce pays où chaque sourire est sincère et chaque rencontre authentique, “Pura Vida” n’est pas seulement un mot : c’est l’essence même de l’expérience costaricienne.


Nathalie et Johanne