Accompagnée par
Nathalie Monette, Johanne Dupuis
Villes visitées
San Diego (2 nuits), Cabo San Lucas – Mazatlan (Mexique), Puerto Quetzal (Guatemala), Puntarenas (Costa Rica), navigation du Canal de Panama, Colon (Panama, Carthagène (Colombie), Georgetown (Grand Caïmans), Fort Lauderdale

Bon matin, explorateurs connectés,


Le réveil sonne avant même que le jour ne soit complètement levé. Aujourd’hui, ciel azur, brise tiède, promesse d’évasion…


Georgetown, capitale vibrante nichée sur la côte sud-ouest de Grand Cayman, Georgetown est bien plus qu’un simple port d’escale : c’est une mosaïque de cultures, d’histoire coloniale et de modernité tropicale. Fondée sous l’influence britannique, elle incarne aujourd’hui l’élégance discrète des Caraïbes, avec ses bâtiments gouvernementaux, ses musées, et ses rues bordées de boutiques colorées.

Avec environ 27 700 habitants (recensement 2010), Georgetown est la plus grande ville de l’archipel et même de tous les territoires britanniques d’outre-mer. Cosmopolite et accueillante, sa population est composée de Caïmanais, de Britanniques et de citoyens européens, reflétant une triple citoyenneté unique. Georgetown est le poumon financier des Îles Caïmans. Plus de 600 banques y sont enregistrées, attirées par une fiscalité avantageuse. Yachts de luxe, pavillons de complaisance, et sociétés offshore font partie du paysage économique. Le PIB par habitant atteint près de 60 000 $ US, plaçant les Caïmans parmi les plus prospères des Caraïbes.

La températures moyennes est autour de 27°C toute l’année, avec des pics à 30°C en été. La saison des pluies s’étend de mai à octobre, mais même les averses tropicales semblent chorégraphiées pour ne pas gâcher la fête.

Georgetown séduit les croisiéristes avec ses plages mythiques comme Seven Mile Beach, ses excursions vers Stingray City, et ses balades dans le quartier historique. Le musée national, installé dans un ancien tribunal vieux de 150 ans, raconte les récits maritimes et les traditions locales. Les minibus collectifs sillonnent la ville, et les bateaux de croisière y jettent l’ancre chaque jour.

Ce matin, les rues de Georgetown s’animent sous le soleil. Des parfums de fruits tropicaux flottent dans l’air. Les façades pastel s’illuminent, les marchés s’ouvrent, et les voyageurs s’émerveillent. Ici, chaque coin de rue est une invitation à ralentir, à sourire, à vivre.


Aujourd’hui, nos voyageurs embarquent pour une aventure marine inoubliable, au cœur des eaux turquoise des Caraïbes…

Le bateau fend les vagues scintillantes, cap vers Stingray City, ce banc de sable mythique où les raies pastenagues de l’Atlantique Sud évoluent avec grâce. Dans les eaux peu profondes, nos voyageurs entrent en communion avec ces créatures en forme de diamant, certaines larges comme une table de salon, au toucher rugueux sur le dos, mais si doux en dessous. Elles glissent entre les jambes, curieuses et paisibles, offrant une rencontre aussi douce qu’émouvante.

Quelques minutes de navigation suffisent pour rejoindre Starfish Point, un havre de tranquillité où les étoiles de mer coussins rouges tapissent les fonds sablonneux. Ici, le temps ralentit. Les voyageurs s’immergent dans les eaux tièdes, observent, touchent avec délicatesse, et savourent la magie d’un monde sous-marin intact. Les plus audacieux s’aventurent vers les eaux plus profondes pour une baignade vivifiante.

Entre deux éclats de rire et quelques bouchées de collation, le groupe savoure pleinement ce moment sur la plage. Les pieds dans le sable, les discussions fusent. Le soleil, complice, brille encore haut… jusqu’à ce qu’un souffle plus frais se lève.

D’un coup, le ciel change d’humeur. Un nuage gris, lourd et menaçant, s’étale au-dessus de nous. Le vent se lève et en quelques secondes, la pluie s’abat avec force. Un épais brouillard surgit, engloutissant la plage comme un rideau tiré trop vite.

Tout le monde au bateau !

On ramasse en hâte les sacs, les serviettes, l’embarcation nous attend, mais son abri minuscule ne protège que partiellement.

La traversée du retour est tout sauf paisible. La pluie fouette les visages, les conversations se sont tues, les sourires se sont faits rares. Le groupe, d’ordinaire si énergique, avance en silence, trempé et frigorifié.

Mais dans les regards échangés, un éclat de complicité demeure celui de ceux qui savent qu’ils viennent de vivre une aventure dont ils se souviendront longtemps.


L’après-midi se poursuit à un rythme plus calme. Pour certains, c’est séance de magasinage dans les petites boutiques locales, à la recherche d’un souvenir ou d’un simple prétexte pour flâner. Pour d’autres, c’est enfin le moment d’un repos bien mérité — après le lever aux aurores, les émotions de la journée, la pluie et les frissons, une sieste s’impose.

En fin de journée, le groupe se retrouve pour le traditionnel 5 à 7. Les rires reviennent, les anecdotes de la traversée fusent autour des verres, chacun y allant de sa version de « la pluie diluvienne ». Puis, direction la salle à manger, où l’ambiance redevient chaleureuse. On se raconte, on se taquine, on partage encore — comme si la tempête du matin n’avait été qu’un simple prétexte pour souder un peu plus le groupe.

La soirée s’étire doucement après le souper. Les conversations s’apaisent, les rires deviennent plus rares, étouffés par la fatigue. Certains s’attardent encore un peu, un dernier thé à la main, pendant que d’autres quittent déjà la salle, les épaules alourdies mais le cœur léger. Dans les chambres, le calme s’installe. On range les souvenirs du jour, on ferme la lumière. Le bruit des vagues — ou du vent, selon le lieu — berce la nuit. Peu à peu, tout s’endort. Une journée bien remplie vient de s’éteindre, mais les souvenirs eux resteront bien éveillés.


Nathalie et Johanne