Accompagnée par
Diane Verville-Caron
Villes visitées
Amsterdam, Warnemunde, Helsinki, St-Pétersbourg 2 jours, Tallin, Stockholm, Copenhague

Bonjour chers lecteurs, amis et familles,

Nous partons tôt ce matin pour nous rendre en premier, en face de la cathédrale du Saint-Saveur-sur-le-Sang-Versé, le temps de prendre quelques photos de ce bâtiment emblématique de la ville. Cette église fut érigée sur les lieux de l'assassinat d'Alexandre II, mort de ses blessures suite à une explosion qui lui fit perdre les deux jambes.

Ensuite, nous nous dirigeons vers le musée de l’Ermitage. Nous arrivons face à un immense édifice d’un autre siècle aux teintes de vert et de blanc situé devant une grande place pavée de pierres. Construit par l’architecte italien Rastrelli en 1754, le Palais d’Hiver est le bâtiment le plus ancien. D’abord résidence des tsars, il se transforme en musée en 1764, sous l’ordre de Catherine II. Petit à petit, le musée s’agrandit pour accueillir les œuvres d’art que Catherine II achète aux 4 coins du monde. Nous entrons dans ce joyau russe.

C'est l'un des plus riches musées du monde, à l'égal du Louvre à Paris. Environ dix pour cent des quelques 3 millions d'œuvres d'art conservées y sont exposées, couvrant plus de deux millénaires d'art et d'histoire. Autant dire qu'il faut bien plus d'une journée pour faire le tour des 400 salles de l'ancien Palais d'Hiver des tsars bâti au cœur de Saint-Pétersbourg. Véritable dédale, le musée occupe en fait cinq bâtiments tous aussi somptueux les uns que les autres: le Palais d'Hiver, le Petit Ermitage, le Grand Ermitage, le Nouvel Ermitage et le Théâtre de l'Ermitage. En restant une minute devant chaque œuvre, huit heures par jour, il faudrait quinze ans pour tout voir! Ces collections ont été principalement acquises par Catherine II qui, sur les conseils avisés de l'encyclopédiste français Diderot, y accumula quantité de chefs-d'œuvre achetés à travers le monde. Le musée renferme en particulier d'impressionnantes collections des maîtres italiens (Léonard de Vinci, Botticelli, Véronèse), hollandais (Rembrandt, Rubens), et français (Gauguin, Poussin, David, Delacroix, Matisse, Renoir, Degas). Le musée accueille près de 3 millions de visiteurs par an.

L’Ermitage est bien plus qu’un musée. Pendant la visite nous parcourons les quatre principaux bâtiments du Musée. Le Palais d’Hiver : à l’intérieur, nous y découvrons l’exposition d’archéologie égyptienne et les peintures françaises du XVIIe siècle. Le Petit Ermitage : c’est là qu’est exposée l’Horloge de Paon, la montre automatique la plus grande au monde. En plus, dans ce bâtiment nous pouvons admirer une sélection d’objets décoratifs du Moyen-Âge. Le Grand Ermitage : il contient une collection d’art de la Renaissance italienne impressionnante, comme la « Madonna Benois » de Leonard de Vinci ou la « la Madone Connestabile » de Raphaël, parmi d’autres trésors picturaux de grands maîtres comme le Titien ou Caravage. Le Nouvel Ermitage : ici, nous trouvons les toiles de maîtres flamants et hollandais comme Van Dyck ou Rembrandt. La bâtiment contient aussi une impressionnante collection d’art espagnol du XVIe et du XVIIe siècle.

Une chance que Voyage Louise Drouin avec fait les arrangements avec son fournisseur pour réserver l’entrée de notre groupe de 27 voyageurs parce que nous n’avons pas eu à attendre pendant une heure ou deux à faire la file à l’extérieur. En plus, notre guide, Elena, native de la ville de Saint-Pétersbourg, s’exprime très bien en français. Lors de notre visite, elle nous aide à découvrir ce lieu unique aussi riche par son architecture et ses intérieurs que par les œuvres qu'il abrite. Le contenu de ce formidable musée est si considérable qu’il aurait fallu y rester plusieurs jours, voire plusieurs semaines!

En sortant de l’Ermitage, nous allons directement prendre un bateau rapide, un de ces bateaux soviétiques se déplaçant sur l’eau avec deux patins à l’avant afin de réduire la résistance de l’eau sur la coque. En quelques minutes nous sommes rendus au port du Palais Peterhof. Il est situé à 29 km à l'ouest de Saint-Pétersbourg, au bord du golfe de Finlande.

On y établit la résidence des tsars à partir de 1705. Nous marchons à partir du quai le long d’un petit canal pour enfin arriver aux fontaines dorées projetant l’eau à plus de 10 mètres dans les airs. C’est vraiment impressionnant. Notre guide nous raconte l'histoire de ce lieu magnifique à travers les trois derniers siècles. C’est une expérience unique, peu d’endroits sur terre ont cette prestance!

Peterhof est un véritable joyau de l'art russe. Le palais dévoile une longue façade blanche et ocre sur plus de 260 mètres. En 1717, après avoir visité Versailles, Pierre le Grand confia à l'architecte français Jean-Baptiste Leblond, le soin de redessiner les jardins du domaine, peuplés de statues et fontaines animées de jeux d'eau, tandis qu'en 1745, Elisabeth chargea Rastrelli d'agrandir le palais. À l'intérieur du Grand Palais, brillent par le luxe des salles d'apparat, des salons et des galeries. Notre visite continue à l'intérieur du palais de Pierre le Grand. Nous y trouvons le cabinet de Pierre le Grand, la chambre de la couronne, la salle des portraits, la salle de bal et les étonnants cabinets chinois. Nous entrons dans l'histoire de la dynastie des Romanov. Son intérieur a dû être reconstruit presque intégralement après la Seconde Guerre mondiale, comme pour le Palais de Catherine que nous avons visité hier. Il aura fallu, pour les deux Palais, compter des années d’efforts et de travail intensif de la part d’artisans russes et allemands pour arriver à la reconstruction telle qu’on la connait aujourd’hui.

Allez voir nos photos qui accompagnent ce récit vous pourrez comprendre pourquoi nous avons été si impressionné par les musées visités lors de cette belle journée.

Au plaisir de vous retrouver demain,

Diane et Michel