Bonjour à vous, chers amis et familles de nos voyageurs!
Je vous sais nombreux à me suivre pour cette expédition en Antarctique à bord du Boréal de la compagnie PONANT.
Eh bien oui, c’est moi, à nouveau, la chanceuse et globe-trotteuse, Louise Drouin, qui a la chance de faire une nouvelle visite dans ce merveilleux coin de la Planète qu’est l’Antarctique. Je suis, une fois de plus, très enthousiaste de partir et, je dois l’admettre, ce voyage espéré par mes voyageurs depuis près de 2 années après leur achat, me fait, à moi aussi, vivre des moments d’excitation et de fébrilité... Oui, j’ai l’opportunité de partir passablement souvent (sourire), mais cela ne m’était plus arrivé depuis un bon bout de temps déjà… Même que dimanche dernier, lors de ma journée de présentation de voyages à Trois-Rivières, je ne tenais plus en place!
C’est avec un grand bonheur que je vous ferai partager ce merveilleux voyage sur le continent blanc... Oui, oui, l’Antarctique…. Quelle chance j’ai de pouvoir vivre ce voyage exceptionnel en compagnie d’un superbe groupe de 20 personnes. C'est un réel plaisir pour une accompagnatrice d’amorcer un voyage avec des clients, devenus bien souvent des amis, et de faire la connaissance de nouveaux voyageurs également. Je suis certaine que chacune/chacun vivra son expérience différemment mais chose certaine, nous vivrons tous des moments de pur bonheur!
Nous avons quitté le Québec par un beau vendredi sans neige (!!!) vers...Toronto. Malgré la froideur de la température, le soleil était au rendez-vous donc les vols étaient assez à l'heure et aucune perturbation ne nous a dérangé. Nous avons eu le temps de prendre une petite photo assez amusante avec une partie du groupe devant une image à l'aéroport de Pierre-Elliott-Trudeau. Vous êtes probablement, tout comme nous, passés devant sans y prêter attention. Cette fois-ci, le petit manchot avec un sac d'école rouge au dos nous a attirés... Comme nous nous dirigeons vers l'Antarctique pour aller leur faire un petit coucou, cette photo était de mise.
L’escale à Toronto s’est faite en deux temps trois mouvements. Nous n’avons pas eu de temps pour nous ennuyer malgré que l’aéroport est immense et que son nouvel aménagement est super agréable. Un petit retard d'une heure à notre départ de Toronto ne nous a pas trop dérangés. Ce vol quittait à 19h20 et nous sommes partis à 20h20, c'était encore parfait comme heure de départ pour le vol vers Buenos Aires. Ce sont des vols assez faciles pour les voyageurs compte tenu que Buenos Aires ne compte que deux heures de décalage en plus par rapport au Québec. Plusieurs voyageurs ont mentionné avoir réussi à dormir durant le vol qui s’est déroulé avec que de légères turbulences, tout à fait tranquille, d’une durée de 10 heures et 45 minutes.
Nous sommes logés à l’hôtel Madero, hôtel 5* de style contemporain. Un hôtel que j'utilise régulièrement pour sa situation enviable, au cœur du quartier Puerto Madero donc à proximité de l’eau. Nous sommes donc venus directement car il était déjà proche de l'heure du dîner et nous voulions descendre les valises et changer de vêtements. Nous en avons profité pour enlever quelques pelures hivernales car il fait un confortable 25 degrés aujourd'hui.
Puerto Madero est le quartier le plus récent de la capitale argentine. Le quartier porte le nom d’Eduardo Madero, un important commerçant de la fin du XIXe siècle, auquel le président de la République de l’époque, Julio Argentino Roca demanda, en 1882, d’édifier un nouveau port. Ce fut le premier port de Buenos Aires, inauguré en 1897...puis complètement abandonné une décennie plus tard, en raison de la faible profondeur de ses eaux qui le rendit obsolète.
Complètement rénové dans les années 90, suite à un concours national d’idées lancé avec l’appui de la municipalité de Barcelone, les anciens docks en briques rouges ont été transformés en lofts ultramodernes et en bureaux, et une quantité impressionnante de hauts buildings furent édifiés, abritant appartements chics et sièges d’entreprises. C’est aujourd’hui le quartier le plus prisé de la ville.
Puerto Madero offre de larges avenues ainsi qu’une promenade agréable sur les quais ensoleillés donnant sur le Rio de La Plata, où l’on trouve nombre d’hôtels de luxe, dont le célèbre FAENA, « designé » par le français Philippe Starck, des restaurants, cafés et glaciers.
La zone est aujourd’hui un grand pôle d’investissement, avec de nombreux projets en cours : parcs, centres de conventions, musées et hôtels 5 étoiles.
Nous voici donc dans la belle ville avec notre charmant guide Esteban.
La ville est très grande avec 4 millions d''habitants dans son centre et plus de 12 millions si on compte la banlieue. Notre guide nous répète souvent "lorsqu’on change de quartier, c’est comme si on change de pays". Quel contraste quoi!
Nous verrons deux attraits principaux de Buenos Aires avant notre installation à l’hôtel : la Casa Rosada ainsi que la Place de Mai dont je vous parle ici :
La façade rose et l’architecture majestueuse de la Casa Rosada en font l’un des édifices les plus reconnus et photographiés d’Argentine. Pendant argentin de la Maison Blanche, la Casa abrite les bureaux présidentiels depuis 1860. Il faut s’arrêter pour en admirer l’ensemble architectural de l’édifice et sa façade rose.
Deux théories non confirmées viennent expliquer ce choix couleur. La première voudrait que, pour le président Domingo Sarmiento, le rose représentait la combinaison des couleurs de deux principaux partis politiques rivaux de la fin du 19e siècle. L'autre théorie suggère que l'on aurait utilisé du sang de bœuf pour peindre le bâtiment, une pratique répandue à l'époque, ce qui, en séchant, aurait donné cette couleur rose saumon. Quoi qu'il en soit, l'édifice est fascinant, surtout lorsqu'il est illuminé le soir par des lumières roses.
Aujourd'hui nous avons à l'horaire l'entrée dans ce palais, ce sera l’occasion de pénétrer dans les galeries et les salons présidentiels, nous n'avons pas manquer de jeter un coup d'œil au bureau du président avec ses sculptures et ses peintures anciennes, les arcades des cours intérieures ainsi que le mobilier richement décoré. Nous sommes même sortis sur le balcon présidentiel d'où les dirigeants politiques, comme Eva Perón et le dictateur Leopoldo Galtieri, s'adressaient à la nation et d'où la vue sur la Plaza de Mayo est imprenable. Notre guide de la Casa Rosada, Bruno était des plus intéressants. Vous remarquerez une belle photo de groupe devant une belle peinture, oui une peinture d'un des glaciers célèbres le Perito Moreno situé en Pantagonie. Cette immense toile nous a fasciné car nous aurions pensé plus que c'était une photo.
La place de Mai quant à elle, est le site central de la ville de Buenos Aires, capitale de l’Argentine. Elle est née historiquement de l’union de deux places toutes proches; la Plaza de la Victoria et la Plaza del Fuerte, après la démolition en 1884 d’une construction qui les séparait.
Évidemment, notre journée fût agrémentée de notre premier repas en sol argentin, au restaurant Puerto Cristal. Plusieurs en ont profité pour découvrir les excellents steaks de l'Argentine. Et nous avons souligné l'anniversaire de notre voyageuse Linda.
L’heure est venue pour nous d’aller nous installer à notre hôtel où nous logerons pour les quatre prochaines nuits. Après tant d’heures de vol, il est maintenant le temps d’aller au lit…ce sera bien mérité!
À demain pour la découverte des autres quartiers de la ville. Demain sera l'arrivée de Sophie, ma petite sœur qui arrivera de la Suisse pour faire ce voyage avec nous. Nous serons donc 19 personnes dès demain mais il nous manquera un charmant couple qui nous rejoindra le jour du départ pour Ushuaia afin de rejoindre notre navire de Ponant.
Vous serez choyés si vous aimez les photos car j'ai avec moi Louise Gobeil, qui cette fois-ci, sera en voyage personnel en Antarctique avec nous. Difficile pour une accompagnatrice d'être voyageuse à temps plein….on ne sort pas complètement l'accompagnatrice de notre belle Loulou, mais j'apprécie tellement son aide tout comme vous apprécierez ces belles photos. Elle et Sophie feront des photos pour nous.
Merci de me lire,
Louise Drouin