Bonjour chers Amis voyageurs et lecteurs,

J’aimerais bien commencer par m’excuser pour la piètre qualité des photos envoyées. Il semble que quelques images sont floues. Je ne peux comprendre facilement pourquoi sauf de déduire qu’il y a un maillon faible entre mon appareil et le logiciel de traitement de l’image du portable que j’utilise et le site sur lequel je l’envoie. Puisque mes photos ont une résolution raisonnable de 6-8mb par image, je ne peux que déduire que le problème vient du logiciel de traitement du vieux portable. J’ai bien tenté différents réglages mais sans succès je crois. Alors comme on dit au Québec, "on va faire avec!"...puisque c’est le seul équipement que je possède. Pour mes voyageurs, je mets à leur disposition les originales.

De plus, pardonnez les quelques fautes qui se glissent. De fait, je tiens à remercier encore et encore Caroline qui doit sûrement passer du temps supplémentaire à corriger mes textes. 

Maintenant, commençons cette merveilleuse journée....

Effectivement, la température fraîche à 12C sera maintenue pour toute la journée car nous allons monter en altitude à près de 900 mètres. Par contre, quel ciel bleu fabuleux nous a suivi toute la journée !! 

Koyasan est un endroit magique, spirituel et mystique. Ses "sugi, hinoki et koyamaki", soit les cèdres, cryptomerias et pin de Koyasan plusieurs fois centenaires, offrent un fond vert profond aux exceptionnels rouges et jaunes lumineux des érables. Les couleurs des feuillus étaient à leur paroxysme ! J’ai une fierté certaine d’avoir, encore une fois, choisi les meilleures dates pour effectuer ce voyage. Fait intéressant, le sapin de Koyasan a presque disparu de la surface de la terre et persiste ici à Koyasan. C’est l’arbre sacré du site.

Que dire aussi de la beauté et sérénité des constructions religieuses de plus de 800 ans entourées de ces arbres majestueux. Tous sont impressionnés par le mysticisme de  l’environnement naturel. La canopée semble joindre le ciel tout loin la haut.... Le cimetière est impressionnant par l’âge de ces mausolées qui s’échelonne sur plus de 1200 ans.

Nous quittons le site en laissant volontairement une partie de notre âme....

Bonne nuit.

Dino.

 

INFORMATION TECHNIQUE : Source Wikipédia

Mont Kōya (高野山, Kōya‐san?) est une montagne de la préfecture de Wakayama, au sud d'Osaka qui a donné son nom à un complexe de 117 temples bouddhiques.

Le bonze Kūkai a installé la première communauté religieuse sur ce mont, qui allait devenir le principal centre du bouddhisme Shingon. Situé sur un plateau à 800 m d'altitude entouré de huit sommets, le premier monastère s'est développé pour devenir une ville, Kōya, possédant une université d'études religieuses et plus de cent temples offrant l'hospitalité aux nombreux pèlerins et touristes.

Les sites religieux :

– l'Okuno-in, un immense cimetière avec près de 200 000 pierres tombales de samouraïs, de personnalités et de gens ordinaires, sous une forêt de cryptomerias centenaires. Au cœur du cimetière se trouve le Tōrō‐dō, le temple des lanternes. On pense que deux flammes y ont brûlé sans interruption depuis un millier d'années. À proximité du Tōrō‐dō se trouve le Gobyo, le mausolée de Kūkai, devant lequel viennent se recueillir de nombreux fidèles ;

– le Kongōbu‐ji, temple à partir duquel sont gérées les affaires religieuses des 3 600 temples de la secte Shingon ;

– le Garan ou Danjōgaran est le complexe principal des temples du Kōyasan. Il contient plusieurs pavillons et pagodes, dont entre autres :

– le Konpon Daitō, une pagode vermillon haute de 49 mètres qui d'après la pensée Shingon est au centre d'un mandala en forme de fleur de lotus couvrant tout le Japon. Elle abrite entre autres la représentation de Dainichi Nyorai, le Mandala des deux royaumes,

– le Kondō, premier pavillon du complexe où Kūkai dispensait son enseignement et discutait avec ses disciples. Il abrite des copies des représentations de Yakushi Nyorai le bouddha guérisseur, et des « mandalas du sang » tracé avec le sang de Taira no Kiyomori, les originaux ayant été détruits avec le bâtiment lors du grand incendie de 1925,