Bonjour chers Amis voyageurs et lecteurs,
Notre dernière visite "officielle" du voyage s’effectue ce matin à l’impressionnant Kiyomizu monté sur une foret pilotis sur le flanc sud est des collines de Higashiyama. Bien que le pavillon principal entouré d’érables flamboyants est en restauration en prévision des jeux olympiques, l’immense site offre des points de vue extraordinaire sur la vallée de Kyoto. Il est important de mentionner que les temples et sanctuaires au Japon sont très fréquemment conçus pour être visités en automne. L’automne est souvent la saison favorite pour les Japonais.
Nous vivons l’expérience du bus public ce matin avec un bus bien plein ! Très bien organisé, ce système de transports public est d’une efficacité remarquable. En chemin, nous assistons à la fabrication de nouilles de soba. Le chef spécialisé assez âgé, roule sa pâte avec beaucoup de rigueur pour terminer avec des nouilles de sarrasin, ou soba, entièrement coupées à la main d’une précision remarquable.
Arrivé au Hondo, ou pavillon principal du Kiyomizu, il est facile de remarquer le plancher immaculé datant de plusieurs siècles, tout comme s’il avait été fait il y a quelques années seulement. Au Japon, nous avons l’exceptionnel avantage de fouler le sol des sites classés UNESCO versus les voir à une certaine distance.
A la sortie du Kiyomiizu, les marchants du temple nous attendent avec leurs produits touristiques de qualité ainsi que de grandes œuvres d’art.
.....et la période de magasinage intense commence.....!!
Ce soir notre souper d’adieu se fait à l’hôtel mais il est précédé d’un super 6-7 avec rien de moins que du champagne !! Michel, ou Kami Michel ou Kamichel fin connaisseur de vins, a eu la magnifique idée de nous inviter à goûter deux champagnes apportés du Québec ! De memoire, c’est la première fois qu’un voyageur pense à faire cela !! Quelle générosité !! Mille mercis Nicole et Michel !! J’ai augmenté la mise avec quelques autres bouteilles de bons mousseux. Notre souper en sera que plus agréable !
Je vous quitte. J'ai une belle soirés qui m'attend !
Dino.
INFORMATION TECHNIQUE : Source Wikipédia
Kyoto a été la capitale du Japon pendant plus d'un millier d'années et elle est devenue, au cours de ces siècles, le berceau d'une grande partie de ce que le pays a produit de plus élaboré dans les domaines des arts, de la culture, de la religion ou des idées. Elle possède plus de 2 000 temples et sanctuaires, de nombreux jardins d'une valeur inestimable et 17 sites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le Kinkaku-ji, ou « Pavillon d'Or », car il est entièrement recouvert de feuilles d'or, qui est considéré comme une mixture harmonieuse de la culture Heian, Samouraï et Bouddhiste. En utilisant les styles japonais, indien et chinois connus à cette époque, il a créé une architecture originale.
Kyoto, littéralement « ville capitale », est une ville japonaise de la région du Kansai, au centre de Honshu. Elle fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon. Elle est aujourd'hui la capitale de la préfecture de Kyoto, ainsi que l'une des grandes villes de la zone métropolitaine Keihanshin (Osaka-Kobe- Kyoto). Sa population est de 1,46 million d'habitants (estimations 2010).
Bien que des preuves archéologiques permettent d'affirmer que les premiers hommes foulèrent les terres des îles du Japon dès 10 000 ans avant J.-C., la région de Kyoto ne fut peuplée qu'à partir du VIIe siècle par le clan Hata venu de Corée. Au cours du VIIIe siècle, voulant s'éloigner de l'influence du clergé bouddhiste au sein du gouvernement impérial, l'Empereur prit la décision de déplacer la capitale depuis l'actuelle Nara vers une région éloignée de cette influence.
La nouvelle ville, Heiankyo (littéralement « la capitale de la Paix ») devint le siège de la cour impériale en 794. Plus tard, la ville fut rebaptisée Kyoto (« la ville capitale »). Elle développa deux quartiers spécifiques : le quartier sud où se situait le palais impérial et la cour; le quartier où le Shogun Yoshimitsu Ashikaga plaça en 1378 sa résidence dans le 'Hana no Gosho' (ou Muromachi-dono, Karasumaru-dono) du quartier de Muromachi. Cela donnera par ailleurs le nom de la Période Muromachi de l'histoire de l'archipel. Le shogun se fit également construire le Pavillon d'Or Kinkaku-ji dans le nord de la ville. Par la suite, la ville fut véritablement dévastée par les armées lors de la guerre d'Onin, abandonnée en grande partie par ses habitants et livrée au pillage de 1467 à 1477. En 1489, le shogun Yoshimasa Ashikaga se fit construire l'une des merveilles architecturales du Japon : le Pavillon d'Argent (Ginkaku-ji) qui voulait rivaliser avec le Pavillon d'Or construit par son grand-père Yoshimitsu Ashikaga.
L'avènement du shogunat Tokugawa en 1600 fit perdre à Kyoto son rôle de centre politique et administratif au profit d'Edo, lieu de résidence des shoguns. Toutefois, Kyoto resta la capitale impériale du Japon jusqu'au transfert de la résidence de l'Empereur à Edo en 1868, lors de la restauration de Meiji. Après qu'Edo fut rebaptisée Tokyo (signifiant « la capitale de l'Est »), Kyoto fut connue peu de temps sous le nom de Saikyo (« la capitale de l'Ouest »).
Épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Kyoto échappa de peu à la destruction atomique; en effet, la ville figurait en tête des cibles désignées par le comité des objectifs américain. La ville fut finalement rejetée suite à l'intervention du secrétaire de la Guerre des Etats-Unis, Henry Lewis Stimson, et de conseillers, dont le Français Serge Elisseeff, qui connaissaient la richesse culturelle de la ville, et estimèrent que sa destruction serait un obstacle grave à une réconciliation ultérieure avec le Japon.