Bonjour chers Amis voyageurs et lecteurs,

Désolé pour le délais des récits, nous avons eu un super horaire chargé de très belles découvertes à vivre !

Après le petit-déjeuner, départ en Shinkansen, ou train à haute vitesse pour une visite au château d'Himeji, dont la construction de 1609 est encore de nos jours intacte. Certaines sections du château sont encore en  restauration. C’est la plus grande restauration depuis sa construction. Cela aura pris plus de 6 ans. À la fois inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et considéré comme trésor culturel du Japon, il représente l'un des douze châteaux japonais en bois encore existants.

Il est vraiment l’apogée des forteresses militaire. Surnommé «le château du héron blanc», d’une de ses cours adjacentes il semble vraiment s’envoler. Tous les détails sont remarquables chef d’œuvres architecturaux, surtout lorsque l’on prend en considération sa date de construction, la grosseur des matériaux et les moyens de l’époque.

Suite à notre dîner libre, nous continuons notre route en autocar vers Hiroshima, la « Ville de la paix », où une visite du musée mémorial de la Paix s’impose. Le musée nouvellement complètement rénové présente   les troublants artéfacts entourant l'événement du 6 août 1945. Une très grande amélioration sur la précédente exposition puisque plus de 50% a été changée. L’intention du musée n’est pas de s’apitoyer sur son sort mais bien d’arrêter la prolifération des armes atomiques dans le monde.

Une promenade dans le parc de la Paix présente le monument de la Paix dédié aux enfants, la Flamme de la Paix, le Cénotaphe, la Cloche de la Paix et le tristement célèbre Dôme de la bombe « A », seul bâtiment à rester debout près du lieu où explosa la première bombe atomique. Il a été préservé tel qu'il était juste après le bombardement grâce à de nombreux efforts, dont ceux des habitants d'Hiroshima, en espérant une paix durable et l'élimination finale de toutes les armes nucléaires de la planète. C'est un symbole dur et puissant de la force la plus destructrice que l'homme ait jamais créée, qui incarne en même temps l'espoir de la paix. Afin de de mieux assimiler l’expérience, nous nous sommes tenus debout sur le pont Aioi, la cible visée par le bombardier. Frissonnant comme expérience…Installation et souper à notre hôtel qui est parfaitement localisé pour effectuer une bonne marche en soirée.

 

INFORMATION TECHNIQUE : Source Wikipédia

Hiroshima (littéralement large île) est la capitale de la préfecture de Hiroshima et la ville la plus importante de la région de Chûgoku. Elle se situe sur la côte Nord de la mer intérieure de Seto, sur l’île de Honshu, à l’ouest du Japon. La ville est tristement célèbre pour avoir été la victime du premier bombardement atomique de l’Histoire, le 6 août 1945.

Hiroshima fut entièrement reconstruite après la guerre. À l’initiative de son maire, Shinzo Hamai, elle fut proclamée la Cité de la Paix par le parlement japonais en 1949. La ville est aujourd’hui l’un des principaux centres industriels et portuaires de l’ouest du Japon. Les usines automobiles Mazda sont l’une des principales activités de la ville.

Avant la bombe

Hiroshima est fondée en 1589 sur la côte nord de la mer intérieure de Seto (Setonaikai) par le seigneur féodal Terumoto Mori. Celui-ci construisit le château de Hiroshima sur la plus grande des îles que forment les bras de la rivière Ōta, d'où le nom de la ville.

Hiroshima devient un centre urbain d'importance durant l'ère Meiji. En 1910, sa population est de 143 000 habitants, au recensement de 1940, elle atteint 344 000 habitants.

Pendant la première guerre sino-japonaise, Hiroshima devient l'une des principales bases logistiques de l'armée impériale japonaise. Elle conserve cette fonction au cours de l'ère Showa.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Hiroshima est un centre stratégique assurant la défense terrestre de tout le sud du Japon ainsi qu'un centre industriel de première importance. Juste en face du port de la ville, sur l'île d'Okunoshima, était établie une usine de fabrication de gaz toxique affiliée au réseau d'unités de recherche de Shiro Ishii. Avec l'expansion de l'empire, différents types d'armes chimiques y furent produites comme le gaz moutarde, le lewisite et le cyanure. Ces gaz étaient notamment utilisés contre les soldats et les civils chinois ainsi que dans les expérimentations sur des humains par les unités de Shiro Ishii.

 

Première attaque atomique de l'Histoire

Le 6 août 1945 à 8 h 15 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques. Deux autres B-29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.

À 7 h 09, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation météorologique Straight Flush. Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission de reconnaissance identique. Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus de Hiroshima ; la ville est choisie comme cible. Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord.

La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima, situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est du pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».

L'explosion, équivalant à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville ; 75 000 personnes sont tuées sur le coup, dont un tiers de militaires, la ville étant entre autres le siège de la deuxième armée générale (第2総軍, Dai‐ni Sōgun) créée le 8 avril 1945 à partir de la dissolution du Commandement de la défense générale (防衛総 司令部, Bōei Soshireibu) chargée de la défense de l'Ouest du Japon, et de nombreux arsenaux et bases aériennes. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000. Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits. Il ne resta aucune trace des habitants situés à moins de 500 mètres du lieu de l'explosion.

 

Au retour, les aviateurs verront pendant 500 kilomètres le champignon qui, en deux minutes, a atteint 10 000 mètres d'altitude. L’Enola Gay atterrit six heures plus tard à Tinian. Son équipage est aussitôt décoré.

Après la bombe

Hiroshima fut entièrement reconstruite après la guerre. À l'initiative de son maire, Shinzo Hamai, elle fut proclamée Cité de la Paix par le parlement japonais en 1949.

En guise de témoignage, les ruines du Genbaku Dome, l'un des seuls bâtiments à ne pas avoir été entièrement détruits par l'explosion, furent conservées.

La reconstruction de la ville intègre un musée de la Paix, dont les bâtiments ont été conçus par l'architecte Kenzo Tange. Un vaste parc, le parc du Mémorial de la Paix, s'étend sur 12 hectares, à proximité de l'hypocentre de l'explosion, dans lequel chaque année, le 6 août, une cérémonie commémorative est organisée. Ce parc abrite de nombreux monuments à la mémoire des victimes de la bombe. Le cénotaphe contient le nom de toutes les victimes connues de la bombe ; une flamme de la paix y brûle, destinée à rester allumée tant que des armes nucléaires existeront.

En novembre 2010 lors du sommet de Hiroshima, le dalaï-lama et cinq autres lauréats du Nobel de la paix ont participé au sommet des prix Nobel de la Paix. Ce sommet était consacré au désarmement nucléaire et organisé à Hiroshima. Le premier prix Nobel de la paix chinois Liu Xiaobo, emprisonné en Chine, a été représenté à ce sommet par Wuer Kaixi, un des leaders étudiants lors des manifestations de la place Tian'anmen en 1989. Ce dernier a appelé à la libération de Liu Xiaobo. Il a par ailleurs déclaré : « Les militants en faveur de la démocratie et les avocats défenseurs des droits de l'homme continuent d'être harcelés et emprisonnés en Chine, au moment où nous sommes réunis à Hiroshima ».

La ville est touchée par des glissements de terrain en août 2014, ayant entraîné 74 morts.