Accompagnée par
Manon Gagnon
Villes visitées
Casablanca, Rabat, Meknès, Fès, Ifrane, Azrou, Midelt, Errachidia, Erfoud, Merzouga, Rissani, Todra, Skoura, Palmeraie de Skoura, Ouarzazatem Aït Ben Haddou, Marrakech, Essaouira, Agadir

Bonjour, chers amis, familles et futurs voyageurs curieux!


La journée s’annonce magnifique, avec un ciel bleu éclatant et du soleil. La crème solaire est donc toujours de mise. Depuis notre arrivée, nous sommes bénis par une météo radieuse, une chance que nous savourons pleinement. Aujourd’hui marque déjà notre troisième journée d’aventure, et l’esprit du groupe s’épanouit à merveille. L’entraide, les éclats de rire et la bonne humeur sont désormais les compagnons naturels de notre périple.


Après un petit-déjeuner animé par la musique marocaine, nous nous apprêtons à découvrir l’un des joyaux du Maroc, la troisième ville impériale de notre circuit : Fès.


Fès : berceau de l’histoire et de la spiritualité


Fondée au VIIIe siècle par Idriss Ier, descendant du prophète Mahomet et fondateur de la dynastie Idrisside, Fès est bien plus qu’une ville : c’est une capitale spirituelle et intellectuelle du monde islamique, souvent considérée comme l’âme du Maroc. Au fil des siècles, elle a été le théâtre d’échanges culturels, religieux et commerciaux d’une richesse inestimable.


La médina de Fès, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, attire chaque année des milliers de visiteurs fascinés par son labyrinthe de ruelles, son architecture andalouse et son artisanat millénaire.

Notre guide Othmane, fin connaisseur de l’histoire et de la vie locale, a rapidement compris que l’affluence touristique risquait de ralentir notre progression. Il a donc eu la brillante idée de commencer par un détour au Borj Nord, une forteresse construite en 1582 par les Saâdiens. Dominant la ville, ce bastion militaire transformé en musée des armes nous a offert un panorama saisissant de la médina : un enchevêtrement de toits ocre, de minarets élancés et de petites cours intérieures ombragées. Une vue imprenable qui nous donne déjà un avant-goût de la journée exceptionnelle qui


Othmane nous explique que Fès doit son développement à sa position stratégique : un carrefour de routes caravanières, au cœur d’une région fertile et riche en matières premières comme l’argile, le bois de cèdre et les pierres fines. Autant d’éléments qui ont nourri l’essor de ses métiers d’art. En entrant dans la médina, nous sommes immédiatement plongés dans un autre monde, un spectacle inédit pour la plupart des voyageurs. Ici, nous côtoyons les gens, les marchands, les ânes et les mulets, ainsi que les petits vendeurs. C’est un véritable tourbillon d’activité, un véritable fourmilière où il y a beaucoup de monde au pouce carré, comme on dit chez nous.

À quelques pas, la Médersa Bou Inania, fondée au XIVe siècle par le sultan mérinide Abou Inan, nous accueille. Cette école coranique, chef-d’œuvre de symétrie, de marbre, de bois de cèdre sculpté et de stuc ciselé, nous émerveille. Plus loin, la fontaine Nejjarine, joyau architectural du quartier des menuisiers, reflète la pureté de l’art marocain dans toute sa splendeur.


Nous poursuivons notre exploration avec une promenade immersive à travers les quartiers historiques de Fès El Jédid (XIIIe siècle) et Fès El Bali, la plus ancienne partie de la ville, fondée à l’époque des Idrissides. Fès El Bali est aujourd’hui la plus grande médina urbaine du monde, avec plus de 9 000 ruelles étroites où le temps semble suspendu.


Les orfèvres du cuivre : quand le métal devient musique:



En arpentant les ruelles animées de la médina, nous tombons sur un autre trésor de l’artisanat marocain : les dinandiers, ces artisans qui travaillent le cuivre, le laiton et d’autres métaux pour fabriquer chaudrons, théières, plateaux et lanternes finement décorés.


Leur atelier est une véritable scène sonore : les marteaux résonnent en rythme, les poinçons frappent le métal avec précision, créant une sorte de mélodie artisanale qui résonne dans les murs anciens. Ce concert improvisé de sons métalliques, entre cliquetis et tintements, donne vie à la matière.


Ces gestes répétés, transmis de génération en génération, façonnent non seulement des objets magnifiques, mais aussi une mémoire vivante du travail manuel. Chaque pièce semble porter en elle un peu de cette musique, un peu de cette âme.


Nous nous arrêtons longuement, fascinés par leur habileté, leur patience et leur concentration. Une immersion sensorielle, entre savoir-faire ancestral et poésie sonore.

Tannerie et tissage:

L’étape incontournable de la journée est sans aucun doute la tannerie l’une des plus anciennes du monde, en activité depuis le Moyen Âge. L’odeur y est saisissante, mais la vue sur les cuves multicolores, où les peaux sont traitées à l’aide de méthodes ancestrales, est tout simplement hypnotisante. Sacs, portefeuilles, ceintures, babouches.


Continuations vers l’atelier de tissage, où le bourdonnement des métiers à tisser se mêle au parfum envoûtant de la laine teinte naturellement.

Ici commence les achats mais les prix sont fixe pas de négociation possible mais c’est pas grave nous sommes content de nos achats .


Délices marocains dans un palais d’antan:


L’heure du déjeuner sonne, et nous sommes accueillis dans un ancien palais réaménagé en restaurant traditionnel. L’atmosphère y est magique : mosaïques au mur, lanternes en fer forgé, plafonds de cèdre sculpté… et surtout, une cuisine exquise. Tajines couscous viande et légumes et bien sûr les fruits de saison c’est très bon .

Nous poursuivons notre route toujours dans les petites ruelles de la médina entre tout se brouhaha et en écoutant l’histoire de notre guide que nous fait des petit jeux de mot ici et là il est agréable et surtout très calme.


On reprend l’autobus et nous continuons notre exploration au complexe des potiers, où nous assistons à toutes les étapes de la fabrication de céramiques et de tajines traditionnels, de la sélection des argiles à la pose minutieuse des motifs géométriques. Séduits par tant de beauté et d’authenticité, certains d’entre nous repartent avec de petites merveilles dans leurs sac.


Notre dernière arrêt au cœur de la ville nous mène à l’esplanade du palais royal. Bien que l’accès intérieur reste fermé au public, sa porte monumentale, chef-d’œuvre de l’artisanat local, mérite à elle seule le déplacement. Entièrement décorée de zelliges aux teintes vibrantes, de bois sculpté et de bronze martelé à la main, elle symbolise le savoir-faire exceptionnel transmis de génération en génération.


La journée se termine par un retour au calme et à la douce douceur de la soirée.

Nous regagnons notre hôtel, le cœur encore plein de souvenirs,

La soirée s’achève en douceur, empreinte de satisfaction et d’émerveillement. Chacun regagne sa chambre pour un repos bien mérité — demain est une autre journée pleine de promesses !

Bonne nuit et à demain pour de nouvelles découvertes !

Manon💙