Accompagnée par
Manon Gagnon
Villes visitées
Casablanca, Rabat, Meknès, Fès, Ifrane, Azrou, Midelt, Errachidia, Erfoud, Merzouga, Rissani, Todra, Skoura, Palmeraie de Skoura, Ouarzazatem Aït Ben Haddou, Marrakech, Essaouira, Agadir


D’Essaouira à Agadir : entre vents d’histoire, or liquide et mer infinie


Le jour s’éveille à peine sur Essaouira, jadis Mogador, perle atlantique façonnée par les vents et le sel. Le murmure des vagues se mêle aux cris des mouettes, tandis qu’un souffle doux glisse dans les ruelles encore endormies de la médina.

Cette ville, autrefois carrefour commercial entre l’Afrique, l’Europe et l’Orient, conserve aujourd’hui encore son âme cosmopolite : ses murailles protectrices, ses portes bleues entrouvertes sur l’histoire, son charme intemporel.


Après un dernier regard sur ses remparts ocres, son port animé et son air chargé d’embruns, nous quittons Essaouira le cœur un peu serré.

Cette cité a cette étrange capacité à s’installer doucement en nous, comme un souvenir qui refuse déjà de partir.





L’arganier, gardien des terres du Sud



La route vers Agadir se dessine entre ciel et mer, alternant paysages océaniques et plateaux arides ponctués d’arganiers.

Ces arbres endémiques, témoins de siècles de résilience, étendent leurs branches noueuses sur les collines dorées. Présents uniquement au sud-ouest du Maroc, ils sont les gardiens d’un écosystème unique, et leurs fruits renferment l’un des trésors les plus précieux du pays : l’huile d’argan.


Sur la route, nous cherchons les fameuses chèvres perchées dans les arbres… et nous en trouvons non pas une, mais deux fois !

Nous sommes ravis — ce n’est pas tous les jours qu’on voit des chèvres grimper aux arganiers.

Wow ! Quelle scène étonnante ! Je suis surexcitée, la première à vouloir absolument en photographier une. J’y parviens, non sans effort, et je suis ravie : j’adore les chèvres !


Halte entre mer et montagnes : Imi Ouaddar


La route poursuit son chemin, longeant les falaises abruptes où l’Atlantique vient frapper avec force, fidèle à lui-même.

À Imi Ouaddar, village discret entre les montagnes du Haut Atlas et les vagues,

Petite arrêt que j’aime bien pour l’achat des bananes ici il y a une énorme production de bananes qui sont petites mais très délicieuses pourquoi pas y goûter WoW ! c’est parfois les petits gestes qui font la différence.


Pause du dîner :


nous faisons une pause bienvenue pour le dîner.

L’odeur des poissons grillés nous accueille, les nappes flottent au vent — nous sommes en bord de mer, prêts à savourer l’instant.

Le temps semble s’étirer, comme s’il voulait retenir ce moment de plénitude.


Après notre délicieux repas, composé principalement de salade et de poisson frais, nous reprenons la route pour nos trois derniers jours.


Agadir, la ville blanche renaissante


En début d’après-midi, les premières maisons d’Agadir apparaissent, immaculées sous le soleil du sud.

Ici, tout semble différent : cette ville, détruite presque entièrement par le tremblement de terre de 1960, a su renaître de ses cendres avec une force tranquille.

Elle a troqué les médinas anciennes pour de larges avenues, des hôtels modernes et un front de mer ouvert sur l’horizon.


Nous sommes un peu tristes, car c’est ici que nous nous séparons de notre guide Othman, que nous avons tous apprécié pour sa connaissance, son humour et son dévouement.

Il nous a transmis l’essentiel : l’amour de son pays.


Notre chauffeur Ilyass nous quitte aussi. Jamais nous ne nous sommes sentis en danger — il conduisait toujours avec prudence, et son beau sourire accueillant nous mettait à l’aise.

Et puis il y a notre charmant bagagiste, attentionné et méticuleux, qui s’assurait que chacun retrouve son bagage, traitant chaque valise comme si elle était la sienne.

Nous avions une très belle équipe… et déjà, ils nous manquent.


Séjour libre Agadir :


Nous rentrons à l’hôtel pour nos trois dernières journées.

Après notre installation, chacun choisit sa manière de vivre cette fin de journée : une balade sur la corniche, les pieds dans l’eau, un moment de détente au bord de la piscine, ou simplement un peu de repos.


Le soir venu, chacun soupe à son rythme dans les différents restaurants de l’hôtel.

Au loin, les lumières d’Agadir se reflètent sur les vagues noires et brillantes.

La nuit s’installe doucement, tiède, presque complice.

Et dans le silence apaisé des chambres, chacun s’endort le cœur léger, la tête remplie d’images, de voix, de couleurs et de parfums.


C’était une journée de transition, mais aussi de transmission — celle de l’histoire d’un pays généreux, d’un peuple authentique, et de ce lien invisible qui, désormais, nous unit à cette terre.


Bonne nuit,

Manon 🧡