Bonjour, amis, familles et futurs voyageurs curieux !
Du désert au cœur des oasis : une journée entre lumière, pierre et mémoire
Le jour se lève doucement sur les dunes de Merzouga. Ce matin, les plus matinaux parmi nous se lèvent avant l’aube, pour vivre un moment d’une rare intensité : le lever du soleil sur l’Erg Chebbi.
Face à l’horizon, la lumière commence à filtrer à travers le ciel encore sombre. Peu à peu, les ombres dansent sur les dunes dorées, les crêtes s’embrasent d’un feu doux, et le désert semble respirer au rythme du jour naissant.
Un moment hors du temps, silencieux, sacré. Chacun l’accueille à sa façon, mais tous en ressortent transformés. Le Sahara ne se visite pas seulement, il se ressent.
Après le petit-déjeuner et les adieux au désert, nous montons à bord de notre autocar en direction de Rissani, l’une des cités les plus anciennes et historiques du sud marocain.
Rissani, berceau des Alaouites et carrefour caravanier
Rissani fut autrefois connue sous le nom de Sijilmassa, une ville légendaire fondée au VIIIe siècle et capitale de l’un des premiers royaumes islamiques du Maghreb. Elle fut également une étape essentielle sur les grandes routes transsahariennes, reliant Tombouctou, Gao et le reste de l’Afrique subsaharienne aux villes impériales du Maroc.
De cette époque glorieuse subsistent encore les souks animés, les mausolées et l’âme d’un lieu où passaient autrefois les caravanes de chameaux chargées de sel, d’or, d’épices et de dattes. Nous découvrons une ville profondément attachée à ses traditions, où l’héritage des dynasties berbères et arabes se ressent dans chaque ruelle.
Après cette immersion rapide mais précieuse, nous reprenons la route en direction du Todra, en traversant Tinejdad, un village oasis au charme discret.
Les Khattaras : le génie hydraulique ancestral
En chemin, nous nous arrêtons pour visiter l’un des systèmes d’irrigation les plus anciens du Maghreb : les Khattaras. Ces véritables merveilles d’ingénierie ont été conçues il y a plus de 800 ans par les populations locales pour faire face à l’aridité du climat.
Les Khattaras sont un réseau souterrain de canaux creusés à la main, parfois sur plusieurs kilomètres, permettant de capter les eaux de la nappe phréatique ou de sources lointaines, puis de les amener doucement jusqu’aux cultures sans évaporation. Un chef-d'œuvre d’architecture hydraulique traditionnelle, toujours utilisé dans certaines régions.
Les gorges du Todra : cathédrales de pierre
Après un bon dîner dans un restaurant local, nous poursuivons notre route vers l’un des joyaux naturels du Maroc : les gorges du Todra.
Situées à plus de 1 400 mètres d’altitude, ces gorges sont de véritables canyons creusés par la rivière Todra dans la roche calcaire du Haut Atlas. Par endroits, les falaises se dressent à plus de 300 mètres de hauteur, resserrées à moins de 10 mètres l’une de l’autre, créant un décor monumental.
Nous descendons pour une petite promenade dans les gorges, le long de la rivière qui coule encore entre les parois abruptes. Le silence est saisissant, seulement troublé par le chant de l’eau et quelques oiseaux. Des grimpeurs téméraires escaladent les parois, attirés par ce site mondialement connu pour l’escalade.
Mais au-delà de sa beauté naturelle, le Todra est aussi un lieu de vie, utilisé depuis des siècles par les tribus nomades comme lieu de pâturage, de culture et de passage. Les palmiers, les petits jardins en terrasse, les sentiers en terre témoignent de cette harmonie ancestrale entre l’homme et la nature.
La vallée des roses et la route des caravanes
Nous reprenons ensuite la route, longeant ce qu’on appelle la route des mille kasbahs. C’est par ici que passaient jadis les grandes caravanes sahariennes, reliant le sud du Maroc aux marchés de Marrakech et de Fès. Chaque village, chaque colline semble abriter une ancienne forteresse en pisé, témoignage du riche passé caravanier et défensif de la région.
Nous traversons la célèbre vallée des roses, autour de la ville de Kelaa M’Gouna, connue dans tout le Maroc pour ses roses de Damas. Introduites il y a plusieurs siècles par des voyageurs venant d’Orient, ces roses sont aujourd’hui distillées en huiles et en eaux florales, base de nombreux produits cosmétiques naturels. Une floraison courte, mais spectaculaire, célébrée chaque année en mai par un festival des roses aux couleurs éclatantes.
Arrivée à Skoura : l’oasis aux mille kasbahs
En fin d’après-midi un peu tardive , nous atteignons Skoura, une palmeraie exceptionnelle, souvent oubliée des circuits classiques, mais qui mérite largement le détour. Située dans une vaste plaine fertile irriguée par le Dadès, Skoura est un véritable jardin dans le désert, parsemé de palmiers-dattiers, de figuiers, de grenadiers et d’oliviers.
Mais ce qui frappe ici, ce sont les innombrables kasbahs disséminées au milieu des cultures. La plus célèbre d’entre elles est la Kasbah Amridil, une forteresse du XVIIe siècle parfaitement restaurée, qui nous replonge dans l’époque où les familles nobles locales régnaient sur les routes commerciales et les récoltes.
Nous nous installons dans une kasbah typique, pour 2 nuits
J’attends mes voyageurs pour un apéro de vin rosé signé VLD et un autre petite surprise les attends c’est une troupe de musiciens Guyana venu chante juste pour nous WoW
tout le monde est heureux
nous continuation ensuite avec un bon souper soupe de courges ,tajine de bœuf et pouding vanille et fruits
je ne peux pas vous décrire le goût et les arômes mais c’est plus que délicieux de plus nous mangeons sur la terrasse à la belle étoiles
que du bonheurs
douce nuit pour tous
demain nous visiterons la palmerais et les habitant d’ici
bonne nuit
Manon 🧡

























































