Accompagnée par
Lucie Garneau
Villes visitées
Amsterdam, Cork, Liverpool, Dublin, Holyhead, Glasgow, Belfast, Inverness/Loch Ness

Bon matin gardiens de nos maisons, de nos chiens et chats et surtout…de tous ceux qu’on a laissé derrière nous.

Que voulez-vous comme le proverbe le dit ‘’Ça en prend qui travaillent pour ceux qui s’amusent’’. 

Notre charmante guide Monica revient nous chercher. La visite touristique précède l’embarquement en fin de matinée donc, aussi bien commencer par un bon déjeuner. Le choix est vaste. J’en ai vu reluquer le saumon fumé, les confitures et les divers pains. Non, on ne mourra pas de faim cet avant-midi.    

Voyage Louise Drouin a attentivement planifié un tour de ville en matinée à Amsterdam avant notre embarquement en fin d’avant-midi. L’agence profite de chaque seconde dans chacune de nos destinations pour nous en faire voir…de toutes les couleurs!

Une fois rendue en plein centre-ville, près du port, on rencontre une deuxième guide. Ce n’est pas que nous n’aimions  pas la première mais plutôt qu’à Amsterdam, comme de plus en plus de villes touristiques, les groupes ne doivent pas dépasser plus de 15 voyageurs. C’est donc également accompagné de Agnès, une guide d’origine français que nous débuterons notre petite marche près du port.

Avec ce dernier groupe, Agnès nous invite dans le sous-bassement de la ville pour voir…un stationnement de vélos. Imaginez 7000 vélos sur deux étages. Il y a tout d’un stationnement comme pour les voitures, même des lumières pour indiquer s’il reste des places. Pour nous, ce genre de paysages est complètement nouveau et nous donne un aperçu de l’importance du vélo dans la vie des amstellodamois (retenez ce mot, ce sera dans l’examen final du voyage hihi). 

Puis, on marche pour prendre le pouls de la ville. C’est en 1613 que cet ancien village de pêcheurs voit son destin basculer quand une décision est prise d’agrandir ce port de commerce florissant, blotti à l’embouchure de la rivière Amstel, 14 km de canaux en demi-lune, reliés par 80 ponts sont alors creusés, débute alors l’âge d’or d’Amsterdam.

Ce matin, à la lumière, on les voie ces citadins circuler à vélo sur les pistes cyclables. Ils en ont fait leur moyen de transport le plus utiliser pour aller au travail et dans leurs loisirs. Cette façon de se véhiculer pour aller au travail, faire les courses, se rendre à un rendez-vous leur permet de s’approprier la ville. On remarque que les maisons ont une devanture très étroite et sont profondes. La guide nous explique que c’est une question d’économie. Jadis, la taxe d’habitation était calculée en fonction de la surface donnant sur la rue. Saviez-vous que : en 1664, la colonie de la Nouvelle Amsterdam (aujourd’hui appelée …New-York, USA) était en guerre contre les Anglais ? (Comme quoi ça n’a pas beaucoup changé quatre siècles plus tard!). Une guerre qu'elle perd. Le roi d'Angleterre Charles II ( tiens tiens, l’ancêtre de notre Charles lll) décide de donner des terres outre-atlantiques, dont l'ancienne colonie, à son frère, Jacques II, duc d'York. New York naît. Dommage qu’il n’y ait pas plus de tulipes sur ce territoire aujourd’hui.

Amsterdam, la capitale des Pays-Bas avec son million d’habitants, figure parmi les villes les plus ouvertes d'esprit d'Europe, elle propose en effet une large gamme de bars et de festivals ouverts aux personnes LGBTQ, ainsi … qu’une culture florissante …du cannabis (1976) avec plus de 200 coffee shops dans le centre-ville. Vous pouvez nous croire sur parole, on en ressent les effluves un peu partout de chaque côté de nous. Il  y a même un musée du cannabis et un autre sur l’érotisme. Monsieur Trudeau ‘’junior’’ n’était donc pas le premier à légaliser la consommation de cette herbe.

Évidemment, on n’aurait pas manqué de visiter le célèbre “Red Light” ou si vous préférez internationalement connu sous le nom de quartier rouge d’Amsterdam. Je sais à quoi vous pensez mais attention, rendons à César ce qui appartient à César. Premièrement, il compte comme le quartier le plus ancien de la ville. Son nom néerlandais de Wallen (Les Remparts) est dû au fait que ce quartier, la vieille ville, était enclos au Moyen Âge et à la Renaissance dans ses remparts. C’est bon, venons-en au vif du sujet. Sa réputation le nomme “le quartier chaud” d’Amsterdam. En fait, il couvre plusieurs blocs. De Wallen constitue en un réseau de ruelles où plusieurs centaines ( il y en aurait 700) de prostituées se trouvant le plus souvant derrière “des vitrines “ traditionnelement éclairées par des lumières…rouges, ce qui explique le nom, c'est là dans les vitrines qu'elles proposent leurs services. Notre arrivée matinale dans le quartier ne nous a pas permis de voir ces dames au travail, à l’exception d’une qui se préparait, mais on a bien compris l’ambiance des lieux avec un certain nombre de sex-shops, peep shows, un musée sur l’érotisme… La prostitution demeure légale au Pays-Bas, sauf …dans la rue. On apprend que seul les citoyens de l’Union européenne peuvent travailler légalement dans l’industrie du sexe, les ressortissants d’autres pays étrangers ne pouvant pas obtenir de travail dans ce domaine. Ça tombe bien, aucun d’entre-nous n’avons plus le physique de l’emploi hihi!

On se demande ce qui attire les 18 millions de touristes annuellement. L’architecture de ses maisons en brique rouge, bois et fer forgé? Les nombreux musées (entre autres Van Goh), la maison d’Anne Frank, la douceur de vivre? C’est sûrement l’ensemble de l’œuvre, c’est-à-dire, un peu de tous ces éléments finalement. 

On se rend visiter le marché flottant de fleurs. Unique ici à Amsterdam. Plusieurs de nos voyageuses en profitent pour rapporter les populaires  tulipes en bois colorés de mille teintes. Un souvenir typique du pays. 

Ce sera notre dernier coup d’œil dans ce pays de la ‘’Heineken’’, des canaux et des tulipes. Nous filons vers le port d’Amsterdam pour notre embarquement sur l’Éclipse de Celebrity. 

On le voie, fier, en arrivant au port, ce grand navire, sur lequel nous aurons la chance de voguer pendant 12 nuits. Tous sont fébriles pour l’embarquement et ce même si certains en sont à leur Xe croisière. Un beau moment à vivre pour notre fratrie tissée serrée. Nos voyageurs se présentent ‘’à la soupe’’ au buffet Ocean View où une multitude de mets de différents pays sont offerts. Le choix est difficile. On prend un peu de tout …accompagné bien sûr d’un petit …breuvage. Le reste de l’après-midi en fut un d’exploration du navire question de se familiariser avec notre hôtel flottant pour les prochains jours. C’est au cours d’une petite rencontre au Café il Bacio que l’on assiste au départ du navire qui s’effectue, selon les montres suisses, à un tic tac de 17h00. 

Vous avez regardé les photos en premier, avant de lire le texte, avouez? Vous avez pensé à une erreur? Un mélange de photos de Walt Disney?  Non, non, vous avez bien vu. Madame Louise Drouin a eu la bonne idée d'offrir à ses voyageurs un repas au restaurant de spécialité au "Petit Chef". Les photos démontrent bien notre expérience fusion entre la gastronomie et le multimédia. WOW! Imaginez une bande dessinée dans votre assiette avec le "petit chef" qui présente chacun de nos 4 services. Une salade à la burrata ou une salade aux tomates marinés? Certains ont hésité et on les comprend,  les deux semblaient succulentes. Puis une bouillabaisse ou une salade César au poulet? On vous confirme que la première a remporté la palme tout comme le succulent homard qui suivait. Le traditionnel “Sunday “ au chocolat garnissait bien les tables en cette fin de menu. Ah, merci madame Drouin, vous nous avez eu par le ventre et quel spectacle ce fût. Un retour dans le monde d'émerveillement de l'enfance!

Pour vous donner une idée technique de l'expérience que nous avons vécu, ce sont des artistes de renommée mondiale de qui ont atteint un véritable sommet dans leur forme d'art d'animation de table 3D personnalisée. Cette expérience culinaire a été magnifiquement chorégraphiée avec un menu élégant créé par un chef étoilé Michelin. Le Petit Chef représente un événement gastronomique des plus unique au monde. Il faut le vivre pour le croire. La présentation donnait vie au plateau de table dans une fusion fantastique de divertissement et de restauration. On classe cette réalisation technique comme une innovation éloquente. On doit ajouter le service dynamique de l'équipe pour nous faire vivre cette expérience. Et figurez-vous que nous avons eu la chance de rencontrer le concepteur de ce multimedia exceptionnel qui était présent sur la croisière pour une rare fois. On en a profité pour le féliciter pour son originale conception. 

Mais attention, impossible d’aller se coucher  le ventre plein. Que diriez-vous d’aller faire quelques ‘’steppettes’’? Une quinzaine de voyageurs se sont retrouvés à la discothèque silencieuse. Chacun avec ses écouteurs sur les oreilles, son choix de trois musiques et c'est parti la danse. Les différentes sortes de danses sont permises, les mouvements s'effectuent selon que vous écoutez la musique en bleu, jaune ou vert. On ajuste les pas et en avant la musique! Ouf! Quel groupe dynamique on a ! Voyez par vous-mêmes sur les photos. Vous auriez vous aussi voulu être avec nous!

Voilà, vous savez tout de notre fantastique première journée en mer …"Et c’est pas fini, c’est rien qu’un début…le plus beau des commencements" (chanteuse Emmanuelle (décédée au cours de cette année), parole Stéphan Venne, vous vous rappelez?)

Bons rêves tout le monde.


Lucie