Heureux matin pour cette dernière journée en mer!
Encore un matin sans…réveille-matin, sans rendez-vous fixe pour une excursion. C’est la douceur de vivre.
J'ai eu beau jouer au Sherlock Holmes pour chercher nos voyageurs, rien à faire. Peut-être étaient-ils cachés sous leur serviette de plage malgré le temps frisquet ou avaient-ils déjà commencé à faire leur valise? ! Et il y a aussi le fait qu’au cours de la nuit, nous devions avancer notre montre et que certains, ici pas de nom, avaient oublié de le faire, ah les excuses! Je sais que certains aiment se gâter lors des journées en mer et optent pour un déjeuner tranquille en salle à manger.
À 10h00, commençaient certaines présentations. Tiens, j’aperçois Hélène et Gilles à la conférence du capitaine sur les principes de la navigation. Présentation tellement intéressante que le capitaine poursuit ses informations au-delà du son temps alloué pour le plus grand intérêt des spectateurs assez nombreux au théâtre. Suivait une seconde présentation sur les aventures et informations diverses sur le Titanic dont nous avions eu des informations pertinentes quelques jours plus tôt lors de notre escale à Belfast, Irlande du Nord. Les photos d’époques de ce navire nous mettaient dans l’ambiance de ce célèbre navire qui connut une fin tragique.
Un petit crochet au gym; personne. Peut-être que Jules et Michel ont décidé de prendre congé? Mais Francine et l’autre Michel affichent toujours leur plus beau sourire à la fin de leur déjeuner.
On vous laisse quelques dernières photos des œuvres d’art que nous avons eu le plaisir de côtoyer sur le navire; sculptures animalières modernes et tableaux paysagers. Aujourd’hui, d’autres œuvres nous étaient présentées lors de notre dernier dîner au Oceanview Café, gastronomiques celles-là. Le titre de ce dernier buffet s’intitulait "Extravagancia ". Vous avez vu les photos? Un méga buffet de fruits de mer avec des montagnes de crevettes géantes. On ne savait plus où donner de la ‘’tête’’ pour choisir notre dîner. Et que dire des pièces montées des desserts, au moins une vingtaine de gâteaux différents, minutieusement décorés. On n'osait pas les couper tellement leur décoration reflétait un travail de créativité et de précision. Ils étaient tous délicieux, vous pouvez vous fier sur nous...on les a tous goûter...ou presque! Une fontaine de chocolat complétait la panoplie de sucreries.
Nous nous sommes rencontrés pour les consignes de débarquement pour demain. La bonne humeur était de mise. Se connaissant bien maintenant, certaines blagues ont provoqué des fous rires. Un beau groupe de bons voyageurs!
Un dernier 5 à 6 VLD (Voyage Louise Drouin) a eu lieu entre nous cette fois au Sky Lounge, tous nos voyageurs ont répondu présents et ont fait le point sur notre magnifique croisière mais surtout...en ont profité …pour planifier les suivantes. Sait-on jamais, peut-être quelques-uns pourraient se retrouver ensemble.
Au cours de notre croisière, pour les restaurants en salle à manger, on y retrouvait des menus parfois similaires d’une journée à l’autre avec une légère variante mais pourvu d’un décor différent. Nos voyageurs ont eu le choix de quatre restaurants de spécialité soit le Tuscan avec ses spécialités italiennes qui fut très populaire auprès de nos voyageurs, le Sushsi on 5 pour les adeptes de poissons et fruits de mer, Le Petit Chef avec des projections multimedia en dessins animés dans leur assiette, que nous avions expérimenté le premier soir lors de notre embarquement. Que ce soit en salle à manger ou les restaurants de spécialité, tous nous ont plu, mais de l’avis de tous, l’élégance du Murano avec la qualité de ses plats (châteaubriand et homard) et de son service hors pair, fut notre coup de cœur. Un 10 fourchettes! Hihi!.
Le dernier souper à bord, on en profite pour faire un repas de groupe à la salle à manger. Vous dire comment ça jacassait fort. Là aussi, on se promettait de garder le contact. Une surprise m’attendait à la fin du repas. Alors que je croyais que tous se levaient pour partir hâtivement du repas, on soulignait à ma grande surprise mon anniversaire en chantant le traditionnel Happy Birthday avec l’équipe des serveurs et la sommelière, accompagné d’un gâteau. Que d’émotions! Mais qui a bien pu vendre la mèche? Merci à vous tous! Je me souviendrai longtemps de ce X ième anniversaire!
On a vraiment apprécié ce navire, l’Eclipse de Celebrity. Vous avait-on dit qu’il y avait sur ce navire de nombreuses boutiques? Les voyageurs en ont d’ailleurs profité pour fouiner dans les boutiques car le dernier jour de croisière, le navire offre parfois des réductions. On a particulièrement profité des majestueux atriums, des vues panoramiques et de la grande variété de lieux de divertissement.
Certains se sont dirigé à l’un des bars pour prendre un dernier verre alors que d'autres ont préféré finaliser la valise et se coucher tôt pour être en forme pour notre débarquement matinal demain.
Hey oui, on sera des vôtres demain en fin de journée. Ne nous oublier pas!
Bonne dernière nuit …maritime!
Lucie
Chose promise, chose due. Je vous avais promis hier de finaliser notre tour en Écosse qu’on a particulièrement apprécié avec des éléments écossais symboliques qu’on ne pouvait passer sous silence. Alors allons-y!
Le kilt
Ce vêtement de pauvres bergers du 16e siècle, est devenu un symbole de l’Écosse au même titre que la cornemuse et le whisky. Il est, à l’origine, semblable à une toge soit une large couverture pliée, enfilée en position couchée, puis attachée à la taille par une ceinture, un peu aussi à l’image des saris indiens. Ce vêtement n’était porté que dans la région des Highlands, au nord-ouest de l’Écosse. Là même où, au 18e siècle, l’industriel anglais Thomas Rawlinson gérait une usine. Mais d’où lui est venue l’idée de cette ‘’jupette’’ pour homme? Sous prétexte de protéger sa main-d’œuvre des accidents, Rawlinson crée et lance le kilt en format jupe. Voici ce qu’on en dit « Il y a quelque chose de culturel dans l’idée de débarrasser les Highlanders du grand kilt pour favoriser le petit kilt. On veut rendre ces "sauvages" un peu plus civilisés, un plus comme les Anglais. ». Mais attention, ça ne s’arrête pas là. C’est aussi dans les Highlands que prend fin, en 1746, les tensions entre l’Écosse et l’Angleterre, qui durent depuis 1072. La bataille de Culloden voit la Couronne écraser violemment les loyalistes jacobites, puis interdit… le port du kilt. Ah non, pauvres écossais!
Disparu en Écosse, l’emblème survit largement maintenant grâce à l’affection pour la culture écossaise des souverains Georges IV, puis Victoria, au 19e siècle. Mais malgré toutes ces informations, nous n’avons toujours pas réussi à connaître ce qui se cachait sous le kilt!
Le tartan (à ne pas confondre avec tartare hihi!)
Le tartan est une étoffe de laine à carreaux de couleurs, typiques des peuples celtes. Il s'agit d'un motif de lignes horizontales et verticales entrecroisées, de multiples couleurs. Les tartans étaient à l'origine réservés aux tissus, mais sont maintenant utilisés sur de nombreux autres matériaux. Les kilts écossais sont confectionnés dans un tissu à motif de tartan et la variation de ces derniers indique à quel clan vous appartenez. Attention, on parle ici de clan qui est spécifique à un territoire et non de famille et ce, depuis le XIXe siècle. Le tartan est aussi appelé plaid en Amérique du Nord, mais, en Écosse, ce mot désigne la couleur et le motif du tissu tartan jeté sur l’épaule, ou une couverture.
La cornemuse
Cet emblème universel de l’Écosse demeure essentiel dans le seul pays, où l'instrument est encore fabriqué dans les règles de l'art, à la main, par une poignée d’artisans.
On a pu l’entendre et le voir seulement une fois au château, j’avoue qu’on en aurait pris plus! Cet instrument résonne autant dans les oreilles que dans les cœurs des Écossais pour les petites et grandes occasions. Dans le cœur? Bien oui, la cornemuse fait taper des pieds tout un peuple depuis des centaines d’années. Il existe même un championnat d’Europe de ‘’Pipe Band’’, (un peu à l’image de notre Mondial de l’Accordéon à Montmagny), où une centaine de groupe de musiciens d’Europe ont la cornemuse dans la peau.
Bruyant la cornemuse? Si comme nous, vous avez entendu de près un joueur de cornemuse, vous êtes à même de constater que l’instrument peut atteindre …115 décibels. On dit même que c’est l’instrument non amplifié le plus bruyant au monde. On le croit …sur parole! Un artisan raconte que pour atteindre le son parfait, tout commence par le choix des matériaux. Vous avez déjà regardé cet instrument de près? Il a l’allure et aussi, le maniement complexe. Sa sonorité transmet une large palette d'émotions, de la joie à la solennité. On dit même que : ‘’ça fait partie de toute personne qui a, ne serait-ce qu’un peu de sang écossais". Cette tradition, remonte à plus de cinq siècles, et est précieusement préservée par une poignée d’artisans. Chaque clan avait son propre joueur, et l'instrument était souvent joué lors des rassemblements, célébrations et bien sûrs, cérémonies écossaises. La cornemuse est le symbole d’unité et de fierté de tout un pays.
Vaches Highland
Et le dernier emblème mais non le moindre, les vaches Highland. On se gardait le dernier symbole de l’Écosse et, particulièrement la région des Highland, pour la fin. Elles sont tellement mignonnes ces grosses bêtes, on en est tombé ‘’vachement’’ amoureux bien qu’elles ne furent pas nombreuses sur notre route.
Ces douces géantes, caractérisées par leurs mèches flamboyantes ou si vous préférez avec ‘’des cheveux dans la face’’, protègent leurs yeux des mouches grâce à ces longs poils qui lui donnent la magnifique allure à laquelle cette race doit sa popularité mais, personne n’est sûr que ces vaches puissent voir où elles vont.
Elles ont la couenne dure ces Highland (appelées affectueusement “Hairy Coos” par les habitants), avec de longues et larges cornes. C’est la plus ancienne (1200 avant JC) race bovine enregistrée au monde ! Leur long pelage ondulé et laineux (deux couches de poils), qui peut être de différentes couleurs, du roux foncé au rouge clair, noir, gris, jaune, blanc …alouette!; les garde bien au chaud durant l’hiver. La couleur la plus populaire est le roux; tiens c’est drôle, même couleur que les cheveux des écossais!
Pour les carnivores parmi vous, sachez que les vaches Highland sont principalement élevées pour leur viande, classée Premium, avec une haute teneur en protéines maigres grâce à son faible taux de cholestérol comparé à d’autres races de bœuf et même plus bas que le poulet. Leur lait contient généralement une teneur élevée de matière grasse donc un pourcentage de crème hautement élevé (10%) mais ne produit que 3/4 de litre de lait par jour.
En bref, ces mignonnes Highland ont acquis une célèbre réputation pour leur excellent caractère, dociles, faciles à manipuler et apprécient également la compagnie et les caresses des humains. N’ayez crainte, aucune ‘’vacherie’’ en vue ! Les femelles Highland se reproduisent souvent jusqu’à plus de 18 ans et peuvent élever jusqu’à 15 veaux dans leur vie ...et ses mamelles sont beaucoup plus petites que d’autres races bovines! Impressionnant, non?