Algarve-Faro-Ria Formosa

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Bom dia!

Après le petit-déjeuner, au restaurant de l'hôtel, nous partons en direction de Faro, métropole de l'Algarve. Faro n'est pas une ville qui se donne d'emblée, elle est une mélodie secrète que murmure l'Algarve. Son récit se cache dans les reflets de l'eau salée et le vol lent des cigognes. La ville s'endort et s'éveille derrière ses murs d'enceinte. La Vila Adentro (la ville intérieure) n'est pas une citadelle de pierre, mais un songe de ruelles pavées, de maisons blanchies à la chaux et d'orangers. C'est en passant sous le grand arc de la Porta da Vila que l'on entre dans un autre temps, où le monde extérieur s'efface et où seul le chant des mouettes et le clapotis de l'eau comptent. La Cathédrale de Faro (Sé) ne s'offre pas avec la grandeur d'un palais, mais se niche au cœur de la Vila Adentro, un secret de pierre blanchie par le sel de l'Algarve. Elle se dresse sur les ruines d'une mosquée et d'un passé plus lointain encore, portant les strates des civilisations comme des anneaux d'arbre. Sa façade garde l'austérité du gothique initial, le visage sévère du XIIIe siècle, mais elle a appris l'art de la patience.

Car la Sé est une survivante. Les troupes anglaises l'ont incendiée en 1596, le grand tremblement de terre de 1755 l'a ébranlée. Chaque siècle lui a infligé une blessure, mais l'a aussi recouverte d'une nouvelle peau, de stuc maniériste et d'or baroque.

Mais le cœur de Faro, son âme liquide, est la Ria Formosa . Ce n'est pas une mer, ni un lac, mais un labyrinthe de lagunes et de bancs de sable, un miroir changeant où le ciel se noie. Au crépuscule, les bateaux de pêche rentrent au port, glissant sur l'or et le rose des derniers rayons. C'est ici que Faro respire, au rythme des marées qui découvrent et recouvrent les bancs de vase où les oiseaux s'envolent.

a Formosa, quant à elle, est un véritable tableau en mouvement. La Ria Formosa n'est pas un lieu que l'on traverse, mais un monde que l'on apprivoise. C'est un labyrinthe d'eau et de sable qui longe la côte de l'Algarve sur près de soixante kilomètres, un écosystème en perpétuel mouvement, où la frontière entre la terre et l'océan est un secret que seules les marées connaissent.

Le voyage commence au bord d'un quai, où l'on embarque sur un bateau pour s'aventurer dans ce dédale. Le moteur ralentit, et c'est le silence qui s'installe. Seuls le clapotis de l'eau et le cri lointain des oiseaux brisent la quiétude. Ici, le paysage change à chaque instant. Les canaux sinueux se transforment en miroirs, reflétant un ciel d'un bleu intense ou les teintes dorées du crépuscule. À marée basse, des bancs de sable immenses émergent, révélant un sol riche en coquillages et en palourdes. La Ria est un garde-manger à ciel ouvert, une source de vie pour les pêcheurs et les oiseaux. C'est aussi un refuge pour la vie sauvage. Les oiseaux migrateurs y font escale, créant un ballet aérien au-dessus des marais salants.

La Ria est bordée par un chapelet d'îles-barrières aux noms poétiques : Ilha Deserta, Ilha do Farol, Ilha da Culatra. Accessibles uniquement par bateau, elles abritent de vastes plages de sable fin, des dunes balayées par le vent et des villages de pêcheurs où le temps semble s'être arrêté.

Nous faisons un arrêt à Isla Deserta pour casser la croûte au Restaurante Estaminé où on nous sert un succulent repas de fruits de mer et de poisson.

Nous effectuons une petite traversée pour joindre l'Ilha de Farol où les maisons colorées s'entassent autour d'un phare majestueux. La Ria Formosa est plus qu'un parc naturel. C'est un éloge à la lenteur, à la contemplation et à l'équilibre délicat entre l'homme et la nature. Elle invite le voyageur à s'y perdre pour mieux se retrouver.

Après ce grand bol d'air, nous retournons à Faro où notre chauffeur Vasco et l'autocar nous attendent et nous retournons à notre l'hôtel.

Nous allons tous nous mettre en beauté car ce soir, nous allons au restaurant F pour notre souper d'adieu...

Ate amanhã, à demain!

Hôtel Turim Presidente Portimao 4*