Encore une belle journée ensoleillée se dessine en route pour notre première escale à Fakarava marquent le début de cette croisière mémorable.
La nuit passée a été des plus tranquilles, et j'ai personnellement choisi de laisser la fenêtre de ma porte patio ouverte pour m'endormir au doux bruit des vagues traversant l'océan. Au réveil, la mer était calme, les vagues semblaient minimes, mais on est quand même sur un gros navire, si bien que l'on sentait à peine le tangage. Ce fut véritablement une journée de navigation confortable. Sur les ponts, le vent était peu perceptible, mais nous ressentons tous l'intensité du soleil sur les ponts supérieurs. après quelques instants au soleil, certains cherchent l’ombre….
Cette matinée nous a permis de commencer à découvrir la restauration du navire, avec le petit-déjeuner. Au Gril,l au pont supérieur, c' est le beau buffet avec certaines options à la carte. En matinée nous avons pu nous familiariser avec les aires du navire, débogguer notre Wifi, ajuster nos excursions, profiter des conférences offertes et des activités offertes pas « les Gauguines », ces dames polynésiennes chargées des activités sur le navire. Il y avait peu d'adeptes pour aller à la classe de danse polynésienne semble-t-il…
Après la démonstration du buffet du premier matin, faut croire que personne ne pense que son déhanchement sera à la hauteur….
La piscine a aussi attiré de nombreux adeptes.
En début d’après-midi comme prévu, nous arrivions au large de Fakarava. la première étape de notre voyage.
Fakarava est un atoll, une île corallienne de forme annulaire mais une partie seulement est hors de l’eau, formant une espèce le long bras de terre étroit qui sort de l'océan, sans vrai lagon à l'intérieur, du côté où nous avons mouillé l'ancre. Notre capitaine ne doit pas manquer son approche car l’entrée dans l’atoll est balisée. Les membres du navire nous ont expliqué que le village principal, Rotoava compte environ 450 habitants.
Puis, peu avant 14h00, nous mouillons l'ancre au large du petit village de Rotoava.
Vers 14h30, nous avons pu utiliser les petites navettes pour descendre à terre, bien que certains amis aient choisi de se prélasser sur le navire. En partant du quai, nous nous sommes rendu compte qu'il ventait en réalité un peu plus fort que la perception que nous avions à bord, où nous devions avoir un vent de dos. Dès que nous avons embarqué dans la navette, nous nous sommes fait pas mal brasser, et le capitaine a même dû changer d'endroit pour accoster, car la navette subissait fortement les soubresauts des vagues et du vent. Il faut dire que les navettes. (Tender et pas Tinder :) ne sont pas très « aérodynamiques »!
Un petit groupe, dont je faisais partie, est parti à pied dans l'espoir de trouver une petite plage pour se baigner, en suivant les indications reçues de l’équipage ou de la préposée au quai. Cependant, après environ 20 à 30 minutes de marche, cherchant une belle plage, nous avons dû admettre que les évaluations de distance qu’on nous avait mentionnées ne correspondaient pas tout à fait à la réalité, et il semblait y avoir encore beaucoup de chemin à faire.
Je connais « les minutes de docteur » li « Indian time » habitant a chibougamau mais ici on est exposé au « island time »…
Finalement nous avons abdiqué et avons choisi de nous baigner là où nous étions, sur une belle petite plage, sauvage, pas très large entre la ligne des arbres et la mer. L'entrée dans l'eau fut une expérience particulière, car la température de l'eau était plus chaude que notre température corporelle, ce qui est vraiment impressionnant. On est quand même en mer…. Nous avons pu nous mouiller, même si ce n'était pas pour nous rafraîchir. Le snorkeling était totalement impossible car, avec le vent et la mer agitée, le bord était laiteux et la visibilité nulle.
Nous avons ensuite remarqué l'heure et jugé qu'il fallait faire demi-tour pour ne pas arriver en retard au cocktail organisé par le navire pour notre groupe entre 17h00 et 18h00. Nous sommes donc revenus à pied le plus vite possible, avons repris les navettes, nous faisant brasser à nouveau, puis nous nous sommes préparés rapido pour notre activité du soir.
En marchant, nous avons remarqué une anecdote drôle : les chiens sur l'île jouent avec des noix de coco au lieu de balles, et nous en avons vu quelques-uns se promener avec ces noix de coco dans la gueule, refusant de les laisser. Même principe, mais plus gros. Certains chiens ont même laissé leur coco espérant qu' on la lance, d’autres la gardaient jalousement. Comme chez nous….
À 17h00, nous nous sommes rencontrés au piano bar pour notre cocktail privé, et à 18h30, c'était le cocktail du capitaine. Certains d'entre nous, désireux de voir le commandant, sont arrivés sur leur 36, dames en belle robes et hommes en veston-cravate, même François en tuxedo et nœud papillon.
Quelques "groupies" du capitaine n'étant là que pour la photo avant de revenir avec nous pour souper à L'Étoile, une expérience qui fût, encore ce soir à la hauteur des espérances d'un navire de croisière Français.
Cette nuit s'annonce encore paisible, le vent étant tombé. Nous restons à l'ancre au large de l'île, et demain, les passagers qui le souhaitent seront libres de retourner faire des activités sur l'île, le départ étant prévu plus tard dans la journée. C'est la fin d'une autre belle journée.
Bonne nuit,
à demain.
Martin & Sylvie













































