Mesdames et messieurs, bonjour !
Après un bon café et un passage éclair au buffet déjeuner, je retrouve sept membres de l’équipe dès 7 h 45, à la découverte de la capitale alaskienne. Pour la toute première fois du périple, la pluie est au rendez-vous, mais cela n’arrête pas mes valeureux voyageurs. C’est à bord d’un trolley que débute notre aventure à Juneau, en compagnie d’Andrew, notre chauffeur.
La visite s’amorce avec un passage dans le centre de Juneau, où siège notamment, le gouverneur, la Chambre des représentants et le Sénat. Au passage, Andrew attire notre attention sur les îlots fleuris, reflet de l’héritage du peuple russe. N’oublions pas que la Russie a vendu l’Alaska aux États-Unis en 1867 pour 7 millions de dollars. Ce n’est que le 3 août 1959 que le territoire est officiellement devenu le 49e État américain, suivi quelques semaines plus tard par Hawaï, le 50e.
Revenons à nos moutons. Pendant le parcours, notre chauffeur nous raconte quelques faits sur la ruée vers l’or en Alaska qui viennent complémenter nos appris de la veille à Skagway. Saviez-vous que Juneau doit son nom à Joseph Juneau, un prospecteur canadien originaire de Saint-Paul-l’Ermite, aujourd’hui Repentigny ?
À la suite de ce premier volet d’exploration, nous traversons ensuite le canal Gastineau pour rejoindre l’île de Douglas. L’objectif consiste à se diriger vers le glacier Mendenhall, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la ville, dans la forêt nationale de Tongass. Sur place, chacun peut explorer à son rythme les sentiers menant près du glacier, qui s’étend sur quelque 20 kilomètres. Le spectacle est tout simplement époustouflant malgré la grisaille. Armés de nos imperméables à capuchon, nous entamons une randonnée d’environ 60 minutes. Ainsi, nous longeons le lac Mendenhall avec pour toile de fond le glacier et, sur notre droite, l’apparition de la chute Nugget. Je vous confirme que le spectacle en valait le taux d’humidité !
Puis, de retour vers le navire, nous apercevons brièvement la statue en bronze grandeur nature d’une baleine à bosse, érigée en 2019 pour souligner le 50e anniversaire de la création de l’État. Cette escapade matinale nous a d’abord ouvert l’esprit sur les joyaux naturels qui nous entourent, mais aussi l’appétit. La majorité remonte donc à bord du Coral pour se sécher, mais aussi se sustenter.
L’offre de Princess Cruise à bord est digne de mention, mais également lorsqu’il est question d’excursions. Ainsi les girls de Ste-Hélène-de-Bagot, se sont rendues à l’héliport de Juneau, en compagnie de Patrick B. afin de monter à bord d’un hélicoptère pour admirer du haut des airs les crêtes alpines et les sommets montagneux entourant le glacier Mendenhall. De plus, ils se sont posés une vingtaine de minutes sur le glacier lui-même pour une promenade accompagnée d’un guide expert. Un moment unique qu’ils ne sont pas près d’oublier !
Marie-Claude, Louis-Philippe et Jean-Louis ont, quant à eux, opté pour un itinéraire semblable et bonifié d’un festin à Salmon Creek. Saumon sauvage grillé, côtes levées, guimauve braisée, animation musicale, balade à Salmon Falls et recherche d’or dans les vestiges de la mine Wagner, tout y était pour faire de cette escale et de ce voyage des souvenirs impérissables.
Puisque notre départ du port est prévu en fin d’après-midi, les croisiéristes ont tout le loisir de retourner flâner au centre-ville ou de lever leur verre avec les gens du coin. « Assurez-vous de rentrer de clarté », comme j’aime souvent le dire à la blague. Le soleil se couchera tôt aujourd’hui à 22 h, signe que l’on descend tout doucement vers le sud.
De retour au navire, le groupe se prépare doucement en cette fin d’après-midi pour la deuxième soirée élégante du voyage. Précédé d’un apéro au bar et d’une séance photo au grand escalier de l’atrium central, cet événement donne lieu à diverses conversations sur les moments vécus ensemble depuis 10 jours déjà. Au moment de passer à la salle à manger, le menu à la carte est plus qu’alléchant. De jour en jour, les chefs se surpassent en nous présentant des plats tout aussi bons que beaux, et que dire de la carte des desserts… Une chance que le podomètre s’est fait aller ce matin !
Voici un aperçu de notre passage à Juneau, la capitale au pesant d’or.
À demain,
Catherine