Jour 2 – 1 octobre
Guten Morgen!
Nous voilà maintenant en sol européen. À notre arrivée à l’aéroport de Zurich, les modalités douanières et la récupération des bagages se sont déroulées sans anicroches. Après ce vol nocturne, les passagers étaient ravis de pouvoir se dégourdir les jambes. Fidèles au rendez-vous, nous avons été chaleureusement accueillis par 4 de nos voyageurs arrivés plus tôt par vol direct, par notre guide locale, madame Claude Gutleben, et notre chauffeur Jérémy, enthousiastes à l’idée de nous faire découvrir l’Alsace, terre natale de Claude. On remarque rapidement que Claude et Jérémy ne sont pas victimes du décalage horaire, les chanceux !
En cette fin d’avant-midi, le thermomètre affiche 16 degrés au mercure sous un ciel légèrement voilé. C’est à bord d’un autocar de luxe que nous parcourrons nos premiers kilomètres sur le territoire suisse en direction de Neuhausen. Pendant le trajet, Claude nous a transmis des informations pratiques, pendant que tous les regards, curieux, se perdaient à travers les vitres découvrant avec curiosité le décor de la banlieue zurichoise – Zurich étant la ville la plus peuplée de Suisse. Notre première visite s’est déroulée aux spectaculaires Chutes du Rhin, situées à la frontière entre la Suisse et l’Allemagne.
Une petite virée nous attend à bord d’un charmant bateau rose bonbon, le temps d’une croisière, narrée en français par des audioguides, d’une trentaine de minutes. Nous nous sommes approchés des chutes de manière spectaculaire. Quel privilège de pouvoir observer ce phénomène naturel d’aussi près! Le grondement de l’eau, les éclaboussures rafraîchissantes et la beauté saisissante du décor marquent déjà nos premiers souvenirs de voyage.
Formées il y a environ 15 000 ans à la suite de mouvements tectoniques, les chutes déversent leur puissance sur une largeur de 150 mètres et une hauteur de 23 mètres. Un rocher émerge au centre des eaux bouillonnantes offrant un point de vue unique et un spectacle naturel saisissant. Car, n’oublions pas qu’elles sont les plus puissantes d’Europe en volume d’eau. Petite parenthèse géographique: le Rhin prend sa source au lac de Toma, dans les Alpes suisses, à 2 345 mètres d’altitude. Il traverse ensuite le lac de Constance, le plus grand d’Europe centrale, avant de se jeter dans la mer du Nord.
Pour le dîner, nous avons eu le plaisir de manger au château médiéval de Schloss Laufen, situé juste en amont des chutes. Vieux de plus de mille ans, ce site, modernisé avec soin, est aujourd’hui consacré à la restauration, à diverses expositions et est muni de plateformes d’observation. Les plats servis, riches en saveurs et en couleurs, ont été un pur délice. Disons que ça commence très bien !
En après-midi, nous avons repris la route vers notre destination finale : le village charmant de St-Hippolyte en France. C’est à l’hôtel Le Parc, un établissement familial quatre étoiles, que nous poserons nos valises pour les trois prochaines nuits. La Suisse, l’Allemagne, la France… Trois pays en une journée, un petit mercredi bien ordinaire quoi !
Tout au long des quelques heures de route, Claude nous a accompagnés de ses explications captivantes en ayant bien soin d’utiliser le micro tout en douceur par respect pour les roupillonneurs.
En chemin, de nombreux petits villages défilent, dont Ottmarsheim et Orschwiller. La vallée du Rhin offre un contraste fascinant : du côté français, au pied des Vosges, les terres fertiles accueillent les vignes de la célèbre route des vins d’Alsace. De l’autre côté, en Allemagne, ce sont les pentes abruptes et boisées de la Forêt-Noire qui dominent le paysage.
Une fois arrivés à destination, notre groupe s’installe, se repose et savoure un souper, aux saveurs alsaciennes, à l’une des salles à manger du domaine. La soirée libre a permis à tous de récupérer de précieuses heures de sommeil dans un bon lit douillet.
Nos paupières s’alourdissent, mais nous avons déjà hâte de découvrir le cœur de l’Alsace demain et de retrouver notre charmante Claude.
Voici quelques clichés de notre arrivée et du trajet menant à St-Hippolyte.
Bonne nuit !
Catherine