Jour 2 - Arrivée à Porto

Bonjour chers lecteurs,

Il est 7h03, le vol AT174 vient d’atterrir. Je suis déjà à l’aéroport avec Carlos, notre guide et nous nous assurons que la journée soit bien équilibrée pour nos voyageurs qui seront avec nous d’une minute à l’autre. Carlos est un habitué de la maison comme on dit et il nous révèlera tous les secrets de Porto pour les 3 prochains jours. Puisque la plupart des voyageurs étaient présents à la rencontre de remise des documents, il m’a été facile de reconnaître tout le monde à leur arrivée à l’aéroport. Tous sont arrivés à bon port, avec leurs bagages…ouf! Déjà ça de gagné, mais on voit bien que les heures de sommeil n’ont pas été de tout repos ! On se reprendra un peu plus tard.

Une bien belle journée attend nos voyageurs. Arrivés à l’aéroport de Porto tôt dans la matinée, tous ont pu sortir rapidement de l’aéroport et nous avons pu rejoindre rapidement notre chauffeur Neilson, qui parle et comprend très bien le français! Que c’est agréable ! On s’installe confortablement dans l’autocar et hop, nous commençons un superbe tour de ville panoramique avec quelques arrêts photos pour prendre connaissance du charme incontesté et incontestable de cette ville. Sur le parcours nous apercevons depuis Foz, un village aux somptueuses résidences en bord de mer, de magnifiques plages longeant une grande partie de la côte, des manoirs, villas et autres édifices éclectiques jusqu'à l'estuaire du fleuve du Douro. Les gens pratiquent le jogging, roulent à bicyclette, se prélassent sur la plage immense longue de plusieurs km de sable doré. D’ailleurs, il est facile de trouver un coin tranquille en bord de mer puisque vous pourriez presque vous rendre par la plage jusqu’à Vigo en Espagne qui est situé à 150 km de Porto! Ça donne déjà des airs de vacances, on s’y sent bien. Vous aimeriez acheter une villa dans Foz ? Sachez que le m2 est celui qui est le plus cher dans tout le Portugal. Parfois même jusqu’à 8000 euros le m2.

Parlant du Douro, ce fleuve se jette dans l'immensité de l'océan Atlantique après avoir parcouru quelque 900 km depuis sa source en Espagne. Dans sa partie navigable, il fut longtemps l’axe principal de transport du vin et un moteur de l’économie du Portugal avant que les voies ferrées et les routes supplantent les “rabelos" comme moyen de transport de ce précieux élixir.

Dans le centre historique qu’on nomme le quartier Ribeira, nous avons fait une agréable balade à pied qui nous a fait le plus grand bien et nous a permis de nous dégourdir; nous avons pu y admirer la tour des Clercs, l'extérieur les églises du Carmo et Carmélites, l'Avenue des Alliés, ainsi que la Station de train São Bento aux magnifiques "azulejos", ces carreaux de faïences bleu et blanc qui ornent tant de façades à Porto. Nous avons même pu faire la visite du Palais de la Bourse, Ce Palais à l’escalier monumental, au cloître transformé en salle des nations donnant sur un dôme vitré est truffé de salles somptueusement décorées, de tapisseries imposantes et fréquenté par la noblesse de Porto. Le clou de la visite est le salon mauresque ou salon arabe dont la décoration laisse pantois. À voir dans les photos ci-dessous, vous comprendrez.

Cette découverte de Porto a su charmer nos voyageurs mais nous a aussi ouvert l’appétit. La bonne nouvelle du jour est que nous nous rendons directement à notre hôtel admirablement situé au cœur du centre historique. Cette nouvelle fut fort appréciée si on en juge par les applaudissements de nos voyageurs heureux d’apprendre que nous rentrions directement à l’hôtel.

Un buffet réellement bien garni d’entrées de spécialités portugaises, de salades appétissantes, de saumon et porc savoureux, coiffé d’un verre de vin ou d’une bonne bière, ça ça vous remet sur le piton comme on dit ! Le groupe apprécie ne pas avoir un programme trop chargé pour cette première journée. Chacun prend soin de bien s’installer pour les 3 prochaines nuits, faire une sieste pour se remettre du décalage horaire qui est de 5 heures avec le Québec ou partir à la découverte des alentours avant de profiter d’un bon moment tous ensemble à table pour échanger et faire plus ample connaissance au souper où nous avons eu l’occasion pour ceux qui le souhaitaient de goûter à la Francesinha dont la traduction serait: la petite française). Attention, c’est costaud. en voici la description: Un sandwich d'origine portugaise, originaire de Porto, composé de plusieurs viandes (bœuf, jambon, saucisses) entre deux tranches de pain grillé. Il est ensuite recouvert de fromage fondu et arrosé d'une sauce épicée à base de tomate, de bière et de piment. Souvent, il est servi avec des frites et complété par un œuf au plat pour une version "especial”. Wow, une chance que nous avons marché quelques minutes avant de retourner à l’hôtel, histoire de digérer “la petite française !

Quelle belle première journée à Porto! Mais nos yeux ne peuvent rester ouverts une minute de plus, alors nous vous disons bonne nuit, à demain !

Marie-Christine