Bonjour, nos montagnards virtuels préférés,
Un autre succulent déjeuner nos attendait à l’hôtel. Malgré nos marches quotidiennes, on vous l’accorde, notre pèse-personne sera surpris de nous revoir le 1er octobre.
Région de Saas Fee de nos cœurs, nous espérons te revoir un jour avec les gens qui nous sont chers, nous t’avons maintenant tatouée sur le cœur.
Un dernier salut à ces belles montagnes majestueuses de cette magnifique région. Comme nos voyageurs adorent les trains suisses, changement de parcours initial pour prendre un train supplémentaire non inscrit au programme. En fait, il y a eu un éboulis sur la route initialement prévue alors après examen minutieux avec la conductrice, elle fera le détour seule, pendant que nous serons confortablement dans un dernier train où elle viendra nous récupérer pour se diriger par la suite vers notre destination finale.
Donc, c’est une petite ville appelée Martigny qui sera notre première station de train. Nous avons fait le trajet de La voie Royale vers la France à Chamonix. Un changement de train à Vallorcine nous a par la suite conduit à Chamonix.
Ville du canton du Valais de 20 000 habitants, notre première station Martigny figure comme la deuxième ville la plus peuplée du canton, après Sion, vous savez cette ville où nos infirmières québécoises avides de voyages se retrouvaient dans les années 80 pour exercer leur profession et profiter d’une belle occasion de découvrir l’Europe et qui sait…trouver l’amour! Cette ville aux multiples facettes, a su briller au fil des époques. Il paraît que ses nombreuses ruines romaines dont des arènes sont encore en bon état de conservation de même que son château de la Bâtiaz, construit au XIIIe siècle, tantôt artistique avec une importante galerie, et tantôt commerçante. Martigny a toujours su s’adapter aux codes de son temps mais de nos jours, elle demeure surtout connue pour sa ligne ferroviaire Martigny - Châtelard - Chamonix (France) - Saint-Gervais (Mont-Blanc Express) que nous avons emprunté pour effectuer le trait d’union entre la plaine et la montagne, la Suisse, la France. Ce train appelé Mont-Blanc Express, relie Martigny à Chamonix depuis maintenant plus d'un siècle. Notre guide mentionne que nous parcourons la longueur du trajet Martigny-Chamonix de 38 km, comprenant 18 kilomètres sur le territoire suisse et, 20 kilomètres sur le territoire français. En fait, le temps de parcours entre Martigny et Chamonix s’échelonne sur 90 minutes et il faut encore compter 45 minutes jusqu'à St-Gervais en fin d’après-midi, qui est le terminus du Mont-Blanc Express. Pas mal si on considère qu’en 1908, il fallait 3h30 pour rallier Martigny à Chamonix. Que voulez-vous, quand on est né pour un petit train, oh pardon…un petit pain hihi!
Cette traversée de la vallée du Trient, recèle d’une aventure enchanteresse en parcourant les forêts, les rochers, les gorges sauvages et les villages alpins accrochés aux rochers toujours authentiques et ses belles vaches suisses à cloche…toujours un peu trop loin pour les prendre en photos et en train…le paysage dévale rapidement. On aime toujours apercevoir le chapelet de hautes montagnes avec ses pics enneigés, ses églises avec ses clochers qui trônent en rois et maîtres entre les ruelles des villages. La Suisse c’est 17 200 km de route de campagne et un réseau ferroviaire de 5 300 km.
La Vallée glaciaire du Trient, respire l’agrément d’une nature préservée au cœur même de ce qui est appelé le début de « l'Espace Mont-Blanc ». Nous ne faisons que traverser en train mais déjà, son panorama exceptionnel, ses mignons petits villages que nous imaginons chargés d’histoire, constituent des atouts majeurs d'une région que nous souhaiterions mettre dans notre « To Do List » pour un éventuel séjour.
Les skieurs parmi vous seront heureux d’apprendre que depuis 1997, l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches y exploite une station de mesure du vent au sommet du mont Luisin et, une station de mesure de la neige. On vous dit ça comme ça pour faire rêver les lecteurs adeptes de ski alpin et de randonnée pédestre qui pourrait s’en donner à cœur joie dans le domaine skiable des Marécottes et, pour les autres il y aurait aussi dans cette vallée, une activité pour aller sur les traces de dinosaures, un zoo, un musée de Marconi, des gorges. Pour vous donner une idée du paysage, si je vous disais que le Tour de France s’est terminé ici en 2016 ça vous donnerait possiblement une idée des montées du col de la Forclaz. Et je ne vous ai pas encore parlé de la pratique de l’escalade possible dans les environs du glacier du Trient. Mais bon, comme le train ne s’arrête pas, on profite de ces informations pour un éventuel retour dans la vallée.
Ah maintenant nous y sommes. Chamonix-Mont-Blanc, enserrée entre les massifs montagneux des aiguilles Rouges et du Mont-Blanc (4 810 mètres), le plus haut sommet des Alpes, est réputée auprès de la communauté adepte d’alpinisme pour, particulièrement, ses lieux d’escalade et ses sports de montagne en général. La ville détient le record de la commune ayant l'altitude la plus haute de France et d'Europe occidentale.
Comme Agnès a entrepris le détour de la route pour nous rejoindre, c’est une petite marche de 15 minutes qui nous permet de rejoindre notre restaurant « de montagnes ». Une perche exquise nous est servie, merci aux pêcheurs « des montagnes » de les avoir pêché pour nous et le chef pour sa recette tout simplement « à nous décrocher la machoire ». La tarte tatin avec son coulis caramalisé nous a « renversé ».
Une autre petite marche nous a mené à bord du plus haut téléphérique de France (en deux sections), pour nous laisser entrevoir, parmi les épais nuages, le sommet du Mont Blanc jusqu’à son « Aiguille du Midi » et ses vues panoramiques exceptionnelles au-dessus de la ville et la Pointe Helbronner, lui, au-dessus des glaciers à la frontière italienne. Pas besoin de vous dire qu’ici, l’air est pur, 100% garanti.
L’ascenseur nous mène sur la terrasse sommitale et bien à l’abri des vents derrière de grandes baies vitrées, on observe avec stupéfaction ce massif naturel. On essaie de déplacer les nuages pour une vue sur les Alpes françaises, suisses et italiennes. Les trois pays réunis en montagnes!
Après le train de St-Gervais, nous retrouvons Agnès pour se rendre à la ville d’Annecy pour un souper tout près de notre hôtel Chez Ingalls. Quelle ambiance. On aurait cru que tout le gratin de la ville s’y retrouvait. Un autre souper délectable. Le paleron de veau d’une tendresse infinie et la poire belle Hélène dans sa version moderne a confondu tous les septiques….gastronomiques.
Notre nuitée unique à l'Hôtel Best Western Plus Hôtel Carlton était la bienvenue!
Déjà au premier coup d’oeil, cette ville semble fascinante et éblouissante. On a déjà hâte à demain pour en faire sa découverte mais là, un peu de repos, il faut bien laisser reposer nos espadrilles!
Je ne sais pas si certains auront des vertiges dans leurs rêves ?
Salutations à tous!
Lucie